chapitre 2: Le départ

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Le vent léger et froid du matin caresse mon visage, une légère fumée s'échappe de mon nez à chacune de mes respiration. Ça fait une semaine que la guerre à commencée et depuis chaque jours c'est un homme de plus déserte nos rues. Aujourd'hui, c'est au tours de mon frère, je le vois dans son bel uniforme, il a vraiment fier allure. Ha...Je me rappelle, quand on était gosse, j'ai une petite fille qui était très souvent brutalisée mais Jordanlui, il était la pour moi, pour me défendre. Mais maintenant, c'est fini, il part loin très loin de nous. Oui cette brise lointaine qui caresse mon visage me rappelle comme se monde est vaste. Le soleil se lève, le jour arrive, à demain douce nuit, ciel obscur et monde endormi.
J'aime la nuit, c'est simplement quelques heures figés dans le temps, comme si chaque seconde durait une éternité et pourtant d'après moi ce n'est pas assez long. Dans cette obscurité on oublie tout, le moment présent et on voyage, oui dans le monde des rêves mais dans celui cauchemars aussi. Si seulement mes ils peuvent devenir réalité, alors je rêverais, c'est ça je rêverais que la guerre est fini, plus de conflit dans le monde, plus de famine, ni catastrophe naturelle, ni maladie,
Le monde idéal.
La voix grave de mon frère me sort de mes pensées :
- Esther le train et arrivé.
- je crois que il est temps de se dire au revoir
-Oui ..... Tu vas me manquer p'tite sœur.
Jordan me prend alors dans c'est bras et me chuchote à l'oreille :
- prend soin de toi Esther, ne t'inquiète pas je reviendrai.
-Reste s'il te plaît Jordan ,demandais-je d'une voix tremblante, j'ai besoin de toi, j'ai peur.
-Je serais toujours là pour toi Esther....
Je sens son corps s'éloigner du miens et monter dans le train, d'un simple geste il me dit au revoir, je l'espère de tout mon cœur que ce n'est pas un adieu. Le train est parti , mon frère aussi , et moi je suis là, sur se quai en pleure, je me sens ridicule.
Je reste ici, dans cette gare encore une heure ou deux, je ne sais plus trop, je pensais à cette guerre, au départ de mon frère et au début d'une vie nouvelle pour moi. Ces simple pensées m'effraie.

Il est midi je viens de franchir le seuil de ma maison, une légère odeur de tarte viens me caresser les narines, j'ai tout à coup faim, comme si manger allait effacer le douleur de mon cœur, bien-sûr que non mais il fallait que je mange. Ma mère m'attendais dans la cuisine,un mouchoir à la main, elle non plus ne voulait pas le voir partir, elle me regarde plein de tristesse. Ne pleure pas maman il va revenir... C'est quelque mots j'étais incapable de lui dire, à vrai dire je n'y croyais pas vraiment, la-bas au combat ils meurent tous, et nous on subit sans rien pouvoir faire, et tous les voir mourir un à un, nos frères, nos père , nos époux, nos fils et nos cousins. La seul chose que j'étais capable de faire, était d'enlacer fort ma mère, tout contre mon cœur et sentir sont parfum, cette odeur rassurante, celle de mon enfance. Cette innocence que l'on peut avoir quand l'on est enfants, jamais je me serais douter que l'on en serais là aujourd'hui.

Je n'aime pas beaucoup parler, on peut faire mal avec des mots et j'ai peur de faire souffrir les gens que j'aime, alors je parle peux, seulement le nécessaire pour ne pas devenir folle, je ne comprends pas pourquoi il faudrait parler pour rien dire, on peut comprendre tellement plus de choses en un seul et unique regard seulement avec un seul mot. J'aime les yeux, ceux de chaque personne, je peux voir à travers eux, se que les gens on dans le coeur et sa me plait. Les miens doivent refléter cette crainte et cette souffrance causées par les évènements.

>Les yeux sont des trésors pour guérir les cœurs endeuillé, il suffit d'un simple regard plein d'amour et de compassion<

{ Voilà mon 2eme chapitre... Il vous plaît ? Si vous voyez des fautes d'orthographe trop choquantes dit le moi}

La Guerre Est DéclaréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant