La Guerre Est Déclarée

chapitre 1: Annonce à la radio

Ces quelques mots résonnent dans ma tête, comme si tout mon monde s'écroulait autour de moi. Mais il S'écroule !
Je regarde le visage noir de mon père et il me donne des frissons, je ne l'ai jamais vue si sérieux, lui qui riait toujours.Depuis des mois on attendait avec peur cette éventualité,mais maintenant c'est confirmé la guerre est déclarée, ils viennent de l'annoncer à la radio.
Ce matin là, quand je me suis levée il pleuvait, je trouvais ça comique et ironique, il est vrai que dans tout bon film les moments maussades sont marqués par cette pluie légère et ces quelques gouttes qui coulent sur la vitre. Je pense que même le ciel est endeuillé de voir le monde se déchirer en deux .

Une larme coule sur le visage de ma mère puis une autre pour finir en pleur amer , oui  elle pleure beaucoup, elle est comme moi, elle a le coeur lourd. Moi je garde le visage neutre, je ne veux pas pleurer pas pour ça, ce n'est que le début je dois garder mes larmes car bientôt des choses plus graves se passeront,  j'en suis sûr. À vrai dire , je ne sais quoi penser de cette guerre, on-dit que c'est eux  les ennemis, les méchants, les tueurs mais pour eux les méchants les ennemis c'est nous et non eux, pour eux, ils sont les gentils.Comme si il n'y avait jamais de gentil et jamais de méchant.Ils veulent tous la même chose je le comprends mais pourquoi nous faire subir c'est guerre ?  Cette idée mon frère Jordan ne la comprends pas, il est bien trop différent de moi. Ha, le grand Jordan, le Fort et courageux Jordan, le frère aimé de tous, le tombeur. Il  est grand et musclé, ses yeux son bleus,un turquoise magnifique, ils sont d'une profondeur et d'une beauté. C'est dents sont parfaitement alignées donc se qui veut dire sourire de rêve ainsi que quelques​ boucles​ qui se forme dans sa chevelure brune. Lui, il a toujours aimé la guerre, il n'attendais que ça avec beaucoup d'impatience cette fichue guerre être pouvoir défendre son pays , sa patrie.

C'est vrai que quand on y pense, une simple phrase énoncé par un homme politique dans une vielle radio rouge peut​ changer une vie, et ça tout le monde le sait que plus rien ne sera comme avant, on ne va plus vivre, on va devoir survivre.

Ça va faire bientôt deux heures que l'annonce a été déclarée, je marche dans les rue de mon petit village et les rue sont vide, les volets de chaque maison sont fermées, les gens se cachent déjà de cette guerre. Tout comme les vieux western que regarde parfois mon père, deux bandit s'affrontent et se lancent en duel, mais là c'est pas simplement deux hommes, c'est des milliers d'hommes. Je marche dans les rues de cette ville fantôme mon pas est saccadé et lent, je me perds dans mes pensées toutes sauf belle, comment pourrais telle l'être ?
Une voix familière me sort de mes réflexions, c'est Maria ma meilleure amie, c'est une jeune femme de petite taille mais qui a un grand caractère. Elle a les yeux et les cheveux bruns,sont nez est aquilin et sa bouche est délicate. Elle est très jolie moi à côté d'elle je fais négliger car je ne mets​ pas autant de parfum et maquillage qu'elle.
On n'a pas beaucoup parler mais il n'y avait pas besoin de plus de parole:
-Tu as entendu à la radio.....Me demande Maria.
- oui j'ai entendu, dis-je d'une voix calme
- ha..... Et tu en penses quoi ?
- pas grand chose... J'ai un peu peur...
- et ton frère ? ,Me dit-elle joyeusement
- il veut s'engager...
-ha......

Une conversation si banale pourtant elle en dit long, c'est comme ça avec elle, on parle peut mais on comprend tout de l'autre. Par exemple elle m'a jamais dit clairement qu'elle aimait mon frère mais moi je le sais, c'est comme ça et pas autrement. On a continuée à marcher pour aller au petit lac de notre enfance, notre coin secret. Là-bas on a vaincu nos plus grandes peur et créée nos plus grandes aventures. On a marché pour aller vers cette petite étendu d'eau sans un mot. Quelques canard qui flotte sur l'eau, ils ont l'air joyeux bien-sûr il n'ont pas conscience de se qui se passe. On c'est assise sur l'herbe fraîche et on a parlée du bon vieux temps.

>Une simple annonce et une vie bascule, dorénavant la vie ne sera plus pareille<

{Excusez moi pour les fautes d'orthographe et n'hésitez pas à me corriger en commentaire}