Chapitre 4: Jordan

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Le silence .... le vide ..... il fait noir....je suis là sur mon lit, dehors je ne sais quel temps il fait dehors, quel jours on est, ni ce qui ce passe.
Toc toc toc
Ma mère vient de toquer à la porte de ma chambre....
Je ne répond pas ,j'en n'ai pas envie,
1 minute passe puis elle me dit que je devrais sortir un peu, que ça me ferais du bien. Qu'es ce qu'elle en sait? Moi je veux rester là, je ne veux voir personne et même si tous le monde mouraient ce ne serait pas grave.

Je ne connaissais pas la mort, pas avant il y a deux semaines, c'était un matin ensoleillé, une lettre sur le bas de la porte, je la regarde tiens une enveloppe du gouvernement. Je l'ouvre:
« Madame,monsieur
Nous avons le regret de vous annoncer cette bien triste nouvelle.
Un membre de votre famille viens de décédé sur le champs de bataille, il est mort en héro, il a défendu sa patrie. Une tombe lui sera installé dans le cimetière de votre commune et ces quelques mots  seront gravé " un héro pour la jeunesse Jordan un fils et un frère"

Cordialement, le caporal James .»

J'ai le souffle coupée, mes jambes ne me porte plus,je me sentais vidé de tous émotions comme si on venais de m'arracher le coeur. Pourquoi? Pourquoi moi ? Pourquoi lui?
Il aurait du revenir, il me l'avais promis, Je le déteste, il n'avait pas le droit, tout sauf ça! Je n'ai cessé de pleurer, et depuis je ne mange plus , dort plus, bois plus , vie plus.... D'après eux, les autres,  je devrais rebondir que c'est juste une épreuve et que bientôt je vais vivre comme si de rien n'était mais c'est faux, j'ai déjà une plaie profondément ouverte et même si elle se referme il restera une cicatrice bien visible.

Aujourd'hui c'est sont enterrement, beaucoup de personnes étaient là, Jordan était aimé de tous, un rayon de soleil, mais ce faisceau lumineux c'est éteint pour toujours. J'étouffe, je veux hurler et courir jusqu'à l'épuisement. Mais je me contente de rester là tête baissée,seul dans mon coin sans un mots. Puis un ami à lui me lance un regard et me demande de prononcer quelques mots en son honneur, j'hésite mais il insiste tellement que  je finis par dire oui.
« Jordan était pas seulement mon frère mais aussi mon meilleur ami, il me comprenais mieux que quiconque.
Je l'ai toujours cru invisible mais quoi que l'on fasse la morts fini par tous nous rattraper. Je sais ce qu'il me dirais : ne pleure pas petite soeur, garde cette joie tu en a besoin. Je ne....je ne peux imaginer....sont corps posé là dans son cercueil....être sans vie mais ....c'est malheureusement la vérité. Je sais que maintenant il ne souffre plus et c'est déjà ça. Jordan va me manquer et à vous aussi.»
Je pars après ces quelques mots, je regarde mes pieds,mes yeux sont en larmes, je cours vers mon petit lac. Une fois arrivée là-bas, je me regarde dans l'eau, ma silhouette se dessine doucement, deux marques noir qui apparentes sous mes yeux m'indique que mon maquillage a coulé mais je m'en fiche.
Je m'allonge dans l'herbe humide et je ferme les yeux, je revois les formes musclées de son corps, ces épaules larges et son sourire plein de tendresse. Je m'endors avec ses plaques de soldats dans ma main droite.
Deux heures plus tard, je me réveille avec une drôle de sensation comme si quelqu'un m'avait observé, je me redresse en un sursaut et je regarde autour de moi , je ne vois personne.
Ma main me paraît trop légère, ho non! Les plaques de mon frère où sont elle ? Je les cherches de partout en vain, je n'arrive pas à le croire, comment j'ai pu faire ça je suis horrible.
C'est le coeur lourd que je rentre chez moi, ma mère n'est pas là, elle doit être chez une amie pour boire le thé et trouver réconfort, tant mieux car  je ne voulais pas la voir. Je me sert un vers de jus de pomme, je m'assois sur une chaise et je me souviens de nos jeux d'enfants,on jouait à cache-cache puis au loup et aussi a 1,2,3 soleil, un léger sourire apparaît sur ma triste face, je repense à cette innocence de jeunesse ...si seulement. j'aimerais redevenir cette petite fille timide et joyeuse.

Sous la douche je regarde l'eau coulé sur mes pieds, j'ai l'esprit vide comme si cette eau enlevais de ma peau chacune de mes mauvaises pensées. J'attrape ma serviette, je n'avais pas pris de douche depuis qu'il n'était plus et je ne devait pas sentir très bon.
Je crois que ma blessure se referme mais il faudra encore beaucoup de temps pour qu'elle le soit entièrement, après tout ça ne fait que deux mois. Je mange un peu,puis ma mère rentre, elle ne pleure plus mais ces yeux rouge et gonflés me confirme que ces larmes ont coulé avant, elle me prend dans ces bras je lui chuchote à l'oreille un petit je t'aime timide et enfantin et je pars me coucher dans les bras de morphée.
Qui sait demain sera peut-être un jour meilleur.

< c'est un chapitre un peu plus court mais je n'avais pas besoin de dire plus ..dsl pour le fautes d'orthographe
😘 la bisette>

La Guerre Est DéclaréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant