La Guerre Est Déclarée

chapitre 5 :l'ennemi

Ils sont comme nous, deux yeux , un nez , une bouche et des oreilles. J'ai entendu beaucoup de rumeurs à ce sujet, on disait d'eux des descriptions physiques plus horribles les unes des autres. On racontait que ces militaires avaient pour taille celle des géants(à mon avis très exagéré)et une musculature biens supérieures à celle des autres hommes et puis parfois des dents crochus et un teint de vampire pourtant certains son matte d'autres blanc ou noir. Je pense qu'ils... je veux dire par «ils» les habitants des communes qui ont été envahies avant notre petit village, on beaucoup d'imagination et ils ont très peur de ces soldats.

Pourquoi trembler? Je ne suis pas terrifiée au contraire. Quand un de ces hommes passe devant moi, je ne baisse le regard ni ne tremble, je garde la tête haute de manière un peu effrontée. Les gens de mon village disent que je suis folle.
Ils m'ont enlevé mon frère! Ils ne prendrons pas, je deviendrais forte, je serais moi, je veux me battre et me faire entendre, je ne veux plus être cette petite fille naïve, je vais être une femme, une vrai femme pas celle des film à l'eau de rose.

Aujourd'hui jour de marché je me promène, je regarde les stands ils sont peu nombreux seulement quelques courageux comme moi qui tient tête à l'ennemi, puis mes yeux vagues ici et là, un hommes en tenue de combat grise puis un autres et encore un, plus moyen de faire un seul mouvement tranquille sans qu'ils nous épient.
Certains sont parfois un peu violent avec nous, pour montrer qu'ils nous commandent, des vrais brute.
Mon père est revenue du front hier, il est horrifiée de voir ce spectacle.

Les jours passent et rien change, ils sont là à roder dans nos rues toujours mauvais et je commençais à les haïr.
Pourtant un matin alors que je faisais le tour du marché comme à mon habitude et quelques chose d'étrangers c'est produit. Je marchai tranquillement avec mon petit panier de légumes à la main que je venais d'acheter. Soudainement je trébuche
faisant tout tomber sur le sol , je m'empresse de tout ramasser quand un homme se penche et m'aide. Je lève les yeux pour voir qui est cet étranger, nos regards se croisent, il avait une peau matte, des yeux d'un marron profond et un sourire si doux.
Son uniforme cache ses large épaules musclées, il est assez grand de taille. Je rougis et je balbutie un simple merci, je lui tourne le dos pour rentrer chez moi. Sur le chemin du retour je réfléchis, il était différent, son regard était humain et compatissant pas comme les autres. Je commence à reprendre espoir, il ne sont pas tous des monstres, si ils sont ici, c'est parce que leur chef leurs ont donné l'ordre.
Un sensation bizarre parcours mon corps et je n'arrive pas à expliquer pourquoi, mes lèvres ne cesse d'aller vers le haut pour dévoiler ma fine et délicate dentition .
Je passe le seuil de mon foyer quand ma mère arrive toute chamboulée:
- qu'est ce qui ce passe maman?
- c'est ton père.... ,elle soupire doucement, il est à l'hôpital, il c'est pris plusieurs balles dans le ventre.
-......tu vas aller le voir?
-oui mon petit loup, je pars le rejoindre. Tu veux venir?
-Non, je préfère rester....
- Comme tu veux mon loup.

Ma mère pose ces lèvres sur mon front et me fait un léger baisé puis prend sa valise et sort de la maison. Je reste là sans bouger, je ne sais plus quoi penser, tout devient si étranger pour moi, ma vie entière me paraît inconnue. Je suis qui moi maintenant?Que dois-je faire ? Qui sont mes amis, ma famille?
J'ai envie de crier ou de m'enroulée dans ma couette et ne plus bouger, je me contente de m'asseoir à même le sol et pleurer.
Au bout de quelques heures, je me lève, il faut déjà nuit, je mange une petite salade, son goût est fade comme ma vie, je l'avale difficilement. Je monte dans ma chambre, je prend le vieil album photo et je tourne les pages, un violent sentiment de nostalgie me parcours alors je décide de m'endormir avant d'être trop malheureuse. Cette nuit la j'ai rêvé, je voyais le visage de mon frère qui me souriait puis il s'effaçait doucement en laissant apparaître celui de ce soldats, ses yeux, sont sourire.
Les chants d'oiseaux me réveille, je reste dans mon lits un long moment car je me sentais bien.

< un court chapitre, car je n'avais besoin de dire plus 😘 désolé du retard j'ai été beaucoup occupé, bisous😘>