Chapitre 3: les nouvelles

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Bientôt 6 mois qu'elle a commencée, et rien ne va pour le mieux au contraire, tout va mal. On commence à souffrir du manque de nos proches, d'ailleurs aujourd'hui il y a eu  décès dans le village c'est le 7ème depuis le début, depuis le fils du boulanger jusqu'au paysan du coin , tous ils y passent. Je tourne les yeux et je vois son visage vieilli par la guerre, des rides en plus et son teint est plus pâle que jamais, ha... ma pauvre mère tu est si malheureuse. Je  l'accompagne ce matin, pour allé voir la mère du défunt, c'était un jeune intelligent et cultivé, un peu maigre à mon avis.... c'est dommage il avait un belle avenir avec de grandes études. Pour moi c'est normal.....non mais attendez, je ne suis même plus touché par la mort de ces brave gens, et je ne devrais jamais accepté cela. Mais a ton vraiment le choix ? Non, on ne peux pas se morfondre toute notre vie, ça nous empêche d'avancer. Enfin bref on sonne chez la brave dame, elle nous ouvre la porte et quand elle reconnaît ma mère, elle s'effondre dans ses bras. Ma mère lui mets des petites tapes gentille dans le dos en lui disant que ça va aller et qu'on est lz , que ce massacre va bientôt finir. Bientôt finir? Moi je n'y crois pas trop , je reste réaliste, je sais qu'elle va durée longtemps, mais je ne dis rien je leur laisse de l'espoir, ils ont on besoin pour survivre, moi je crois que j'en aurai jamais, ce n'est pas vital pour moi. Je ne suis pas comme eux, je n'espère pas j'attends, et j'endure pour être là et accueillir mon frère quand il va revenir.
La maîtresse de maison nous invite à manger quelques gâteaux et boire un thé  on a acceptées par politesse. Je prend une part d'un fondant au chocolat qui m'a attiré l'oeil, je croque une grosse bouchée et.......beurk il manque cruellement de sucre, il est amère comme le coeur  à de la personne qui l'a  à cuisiner,je me force de le finir pour rester polie malgré ce mauvais goût mais sinon je le vie bien. (Hopexy13 LucieMendesStories)
Nous sommes restée à peu près 2 heures, ma mère et son amie ont longuement parlées, je suis restée la,
à les écouter leurs blablas. Puis elles se sont mise à parler de moi, et je n'aime pas ça, je préfère ne pas attirer l'attention et être la dans mon coin.
Enfin, on est sorti de chez elle, dehors on avance sans un mots, on entend les bruits de la guerre, je n'y prête presque plus l'oreille, ça fait partie de notre quotidien, c'était comme entendre le chant d'un oiseau, une colombe par exemple.
Apparemment l'ennemi avance et nos soldats luttent en vain pour les repousser, mais ils sont là à nos portes et nous on les repousses encore et encore, cela fait à peine une demie année que ce conflit à commencé mais j'ai déjà l'impression que c'est une éternité.
Une fois arrivées chez nous je décide de regarder le courrier et la je vois une lettre pour moi...Mais qui peut bien m'écrire ? Je l'ouvre avec impatience, et je vois que c'est Jordan qui me l'écris, je décide de la lire:
" Ma tendre petite sœur Esther, je t'écris en temps critique car demain je vais au combat. Heureusement que tu n'est pas là pour voir ces massacre, je ne pensais pas à une telle violence et à tous ces compères tués sur le champ de bataille. Tu le sais bien comme j'étais impatient d'y aller, et bah maintenant je regrette ce choix, je pensais que j'allais devenir un héros et que gloire m'étais promise mais j'en suis loin, on est plus bas que terre, on est des chair à canon. J'ai déjà survécu à 5 assaut mais je ne sais si je peux tenir encore longtemps car je m'épuise et je ne supporte plus des voir ces horreurs.."
Mes larmes coulent pour la première fois depuis le début de la guerre, aller hop je sèche mes larmes, je dois continuer la lettre :
" Je pense tellement à vous, que bientôt je pourrais vous revoir, enfin si cela est possible. Ici on est tous tendu et on a peur certains appellent leur mère, je me rappelle quand on était enfant et que à chaque fois qu'on ce faisait mal on allait se blottir dans les bras de maman. Je tiens à te dire que je t'aime et que je ne veux pas que tu pleure je vais revenir petite sœur, je te l'ai promis je serais bientôt là.
S'il te plaît répond moi vite, je veux savoir si tout le monde va bien si tu a des nouvelles de papa qui est parti lui aussi et comment va maman.
PS: ne mange pas trop de chocolat tu vas grossir

Gros bisous ton frère Jordan"

Ces mots me réchauffent  tellement le coeur, mais l'alourdissent aussi car je vois bien qu'il souffre et moi je suis impuissante face à ça. Si seulement je serais partie à sa place, moi qui le croyais fort et capable d'endurer cette souffrance, je me trompais, il ne mérite pas de vivre cette réalitée immonde des combats.
Quand je rentre dans ma chambre je pose la lettre sur mon bureau, je lui écrirai plus tard car pour le moment je n'ai pas le moral et je ne veux pas le rendre encore plus triste avec des propos maussades.
Le soir je n'ai pas manger, je n'avais pas faim je voulais juste dormir même si je sais que chaque nuit je fais ce même cauchemar, je vois tous les proches la devant moi mort , une balle dans le corps et moi pointant une arme sur eux, je porte l'uniforme de l'ennemi et je les ai .......... Tuée. Je me glisse sous mes draps les yeux gonflés par mes larmes et je m'endors leur cœur lourds, demain sera un autre jour.

{Désolé du retard du chapitre 3 mais il est la ...Dite moi si ça vous a plus et excusez moi des fautes d'orthographe
La bisette }

La Guerre Est DéclaréeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant