PDV DE ADELLE
Je me suis endormie sur Brian, c'est dingue le sentiments de sécurité mais en même temps de détresse que ce mec me procure.
J'ai rêvé de mon évasion raté :
Justement je ne m'étais pas raté. Et je m'étais posé plein de question dans le genre "Et Brian ?" "Que va-t-il lui arriver ?" Et je me suis rendu compte que si je devais sortir d'ici, ce serait avec lui.Il m'a pris dans ses bras sans autorisation. C'est une manie chez les mec !?
J'ai un espace vitale merde ! Même si lui c'est moins désagréable.J'ai envie de me défaire de son étreinte mais mon corps se blotti encore plus fort contre lui.
Vas-y recule doucement pour pas le réveiller, soulèves son bras et dégage toi.
C'est seulement ce que je pense car je ne bouge pas. Je suis trop bien !
Brian : Tu sais qu'hier j'ai tué un gars ? Je l'ai battu à la mort. Et puis en torture j'ai ralenti Marianne, ce qui explique mes 100 aiguilles dans les jambes. Et toi t'as eu quoi en torture ?
Pourquoi il me balance sa vie ? Et merde quoi. Je lui dis de faire gaffe et il tue quelqu'un. Pourquoi il m'écoute jamais ?
Je ne sais pas ce qui m'effraie le plus, le fait qu'il dise ça aussi calmement et avec tant d'innocence, ou que il me resserre encore plus contre lui.
Brian : Hé bébé tu m'écoute ?
Adelle : Euh oui. Enfaite je ne m'en souviens pas vraiment... Il me semble que je suis restée ici car j'étais légèrement évanouie.
Brian : Oh hum oui, quel idiot, bien sûr.
Il est gêné, j'le comprends, il rougit presque.
Sa barbe a recommencé à pousser et sa coupure sur la joue c'est refermé.
Pourquoi est-il si mignon ?Ses yeux sont plongés dans les miens. Je m'y perds immédiatement. Il a les yeux sombres mais.. Je sais pas..
Il tire mon corps vers lui... Comme si on était déjà pas assez proche.
Mais je ne réagis pas. Trop occupée à chercher la sortie de son regard.Ma poitrine vient se coller à son torse. Je ne peux regarder autre que ses yeux.
Une douleur me tire de son emprise.
Adelle : Aïe ! Fais gaffe ! Mon dos !
Comment gâcher un bon moment, merci Marianne.
Il ne me répond pas, il me fixe, j-je fais quoi moi ?!
Brian : Pardon, tes yeux sont juste.. Magnifiques.
Il se rapproche dangereusement de moi. Inconsciemment je me rapproche aussi.
Ma respiration est saccadée et son souffle est à quelques centimètres de mes lèvres.Il fait un bond en arrière, ce qui me fait sursauter.
On m'attrape par derrière et me plaque au sol.
Lucas : Salut ma belle !
Je sais pas si j'avais vraiment envie d'embrasser Brian, mais ce que je sais c'est que ce connard de Lucas m'a frustré.
Ma main se place instinctivement sur sa bouche pour l'empêcher de m'embrasser. Il la retire sans peine et ses lèvres se fondent dans les miennes.
Beurk.
Brian fait la moue derrière.
Lucas : Tu as bien dormi ?
Adelle : Je n'ai jamais aussi bien dormi.
Lucas : Étonnant dans un endroit pareil ! Wow ! T'es toute rouge ! C'est moi qui te fait cet effet là ?
Adelle : Holà non !
Son regard se dirige vers Brian. J'ai peut être juste chaud salop !
Lucas : T'as toujours pas compris bâtards !? Elle est à MOI !
Brian : Excuses moi ? Le jour où tu crèvera, je l'enterre vivante avec toi ? Vu qu'elle "est à toi".
Lucas : Et si on inversait les rôles ?
Il sort son arme et la pointe sur Brian. J'en profite pour essayer de partir en courant.
Lucas : Hep hep hep ! Tu vas où ma jolie ?
Adelle : Bouffer !
Un garde interroge Lucas du regard. Celui-ci range son arme et me passe ma laisse.
Brian : Ah ah, ta p'tite chienne va bouffer alors tu abandonne tout ? Lâche.
Il me lance un regard désolé pour s'excuser de la manière dont il m'a appelé.
Je baisse quand même le regard. Chienne ? C'est bon. Il peut rêver pour l'embrasser.Lucas : C'est toi qui demande.
Il ressort son arme et lui tire une balle dans la jambe.
Je me précipite vers lui mais Lucas tire sur la laisse.
Brian crit un coup et tombe au sol en se tenant la jambe.
Lucas lui fait un clin d'oeil puis m'entraîne vers lui pour m'embrasser. J'AI PLUS FAIM MAINTENANT MERCI !
PDV DE BRIAN
"Monsieur sur une échelle de 1 à 10 à combien estimez vous votre douleur ?"
120 salope.
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Prisonniers
Teen FictionUne cellule pour deux, un enfer à se partager, c'est le résumé de notre "vie" avec ces psycopathes inhumain.