Chapitre 7

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Pdv de Sophie

La main qui était plaqué contre ma bouche dégageait une drôle d'odeur.

C'est peut-être un sédatif ?

Je coupais ma respiration mais je n'arrivais pas rester longtemps en apnée.

Est-ce-que c'était la panique qui me faisait perdre mes moyens ?

Je devais garder mon sang froid et penser à ma survie. Je ne savais rien de mes agresseurs et de ce qu'ils étaient capables de faire.

Qu'est-ce qu'ils me voulaient ?

J'avais beau essayer de respirer tranquillement, l'oxygène commençait à me manquer. J'avais les mains ligoter devant moi. Mes "menottes" étaient en fait un simple morceau de corde qu'on tenait à ma gauche. Ça avait peut-être l'apparence d'une corde mais j'avais beau bouger mes poignets l'un contre l'autre pour essayer de l'effriter, ça n'avait pas la sensation de corde mais celle du métal.

- Ça ne sert à rien d'essayer de trouver une solution pour t'en sortir. Il n'y en a pas. disait quelqu'un derrière moi.

C'était le blond de tout à l'heure. J'avais pourtant senti qu'il était louche.

Pourquoi est-ce-que j'avais fait deux fois la même erreur?

Qu'est-ce-que ça pouvait bien me faire que quelqu'un cri?

Ça ne me regardais en aucun point. Un élan d'énergie venait m'électriser les veines, je mordais la main qui était posé confortablement sur ma bouche. La personne la retirait, surpris par mon changement de comportement. Le blond n'avait pas l'air surpris parce qu'il se retournait pour me faire face et souriait.

- Non, attendez ne la reprenez pas. Regarde où nous sommes. disait-il en déployant ses mains comme des ailes pour appuyer son propos.

Nous étions dans le noir, c'était un miracle que je puisse encore voir mes agresseurs. La seule source de lumière était des cristaux incrustés dans le plafond. Celui-ci n'était pas loin au dessus de nos têtes, j'aurais dit qu'il s'élevait à un ou deux mètres. Mais il y avait seulement des milliers de cristaux incrustés dans le plafond, je n'arrivais pas à décider si les parois étaient très espacées les unes des autres. Les cristaux avaient besoin d'une source de lumière pour pouvoir la refléter à leur tour...

Où étions-nous?

Dans un couloir?

Dans une salle?

- Alors ? Tu trouves quelque chose ? demandait la personne en face de moi.

- ... Je trouverai un moyen, soyez-en certain. je répondais.

Je donnais l'impression d'être maître de moi mais je commençais sérieusement à m'inquiéter. Je ne connaissais rien de ce monde et des gens qui le composaient.

- Bon, reprenons notre route. disait l'homme devant moi.

Ces acolytes commençaient à immobiliser. Je ne me débattais pas.

Ça servirait à quoi de toute façon?

Je vais récolter des informations.

- Non, lâcher-la. Vous voyez bien qu'elle commence à abandonner.

Je regardais autour de moi pour mieux voir les personnes qui me tenais mais ils n'avaient pas de visage. C'est comme si leurs traits avaient été dessiner dans le brouillard. Flous. Incertains. 

Comment c'était possible?

Est-ce que le produit qu'on m'avait fait respirer qui faisait effet?

Tout n'a pas changéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant