Chapitre 9

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Pdv de Keefe

- Non, je ne viendrai plus à partir de maintenant. J'abandonne. Tu m'entends Keefe? J'abandonne. disait d'un ton pressé Fitz.

- Mais aujourd'hui peut être le jour où on la retrouvera! je tentais à nouveau.

- Non, Keefe, ça va faire un mois et quelques semaines. Tu comptes encore chercher longtemps ?

- Oui. je répondais simplement.

- Tu perds ton temps.

- Oui... Peut-être. Mais je me sens utile à quelque chose. Je sais qu'elle ne veut pas qu'on l'abandonne.

Je n'avais montré la lettre à personne. Même pas à Ro parce que je l'avais brûlé avant qu'elle puisse comprendre la raison de mon mal être. J'avais pris quelques minutes de considération par apport à la lettre mais ma motivation n'avait que doubler. On essayait de me décourager, ça voulait dire que je devais être sur la bonne voie.

- D'accord. je disais en sortant de la chambre de Fitz.

Ça ne m'étonnais pas de sa part, la dernière fois quand Sophie avait été kidnapper pour la première fois, il avait aussi fini par abandonner au bout d'un mois.

Je traversais le couloir à grande enjambées, presser de sortir d'ici. J'entendais une porte s'ouvrir et se refermer derrière moi. Je regardais rapidement au dessus mon épaule pour voir qui c'était et voyais Biana en train de bien ajuster sa cape sur ces épaules. Elle hochais la tête et venais se mettre à côté de moi.

- Merci. je disais avec un relèvement de lèvres qui ne pourrait pas se faire passer pour un sourire.

Biana me tapait gentiment sur l'épaule et commençait à avancer à nouveau me tirant par un bout de ma tunique. C'est reparti.

~°°~°°~°°~

Les rues Atlantide étaient toujours aussi bruyantes. Les gens se pressaient comme s'il n'y aurait pas de lendemain. On entendait des éclats de rire, des sanglots.

Pourquoi ont-ils besoin d'être aussi bruyants ?

Biana avait l'air aussi énerver que moi par tout ce bruit. Malgré le fait qu'on allait tous à Foxfire on ne sortait plus.

Avant, on sortait à droite à gauche pour se promener mais maintenant le seul endroit qu'on sort voir était la rue sombre, celle où nous avions perdu une personne qui nous était chère. Nous étions tout devenu sensible au bruit à force. Nous n'étions plus qu'à quelques mètres de notre destination.

Je pressais le pas, impatient que tout se termine. Plus que cela et je pourrais rentrer chez moi.

La rue était toujours aussi sombre qu'hier et le jour d'avant et celui d'avant encore. Mes yeux commençaient petit à petit à s'habituer à la pénombre. Je m'avançais plus profondément dans la rue.

Dans un de ses coins il y avait une forme enroulée dans une sorte de long drap, ce qui fait qu'on ne pouvait pas voir qui c'était. Je m'avançais d'un pas hésitant vers elle. La forme respirait lentement et ses respirations étaient irrégulières.

Je me retournais pour regarder Biana, elle avait l'air tout aussi curieuse que moi.

Je m'approchais un peu plus de la forme et écartais le drap. Je retenais un cri de surprise et m'écartais immédiatement. Je regardais Biana à nouveau.

Elle fixait la forme avec de grand yeux et clignait plusieurs fois. Elle s'approchait de la forme, écartait les pans de tissu que j'avais laissé tomber précipitamment et frôlait le visage pour mettre derrière l'oreille de la forme sa mèche blonde.

Tout n'a pas changéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant