Nuits blanches

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Merci d'avoir cliqué ici. J'espère pouvoir atteindre vos attentes :)

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J'ai écrit cette histoire il y a deux ans (et fini en mars 2020) alors il y a certainement beaucoup de fautes d'orthographe, de conjugaison...

Bref ! Bonne lecture à tous !

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° << Chapitre 1 >> °



Point de vue de Sophie

Mes cris silencieux s'arrêtent enfin. Je venais de faire un cauchemar et son contenu m'avait effrayé au point de me réveiller en sursaut, agrippant mon cou intact pour voir s'il reposait toujours sur mes deux épaules.

Hier soir, comme à son habitude, Silveny m'avait transmis des souvenirs qui ne m'appartenaient pas. Ceux-ci remplis de bonheur et de chaleur étaient les seuls capables de me bercer vers le sommeil. Les nuits étaient devenus de véritables épreuves à traverser pour moi.

J'avais beau me répéter en boucle qu'il n'y avait rien à craindre je me réveillais chaque matin avec des cernes un peu plus creusés dans ma peau blême que ceux de la veille. Le sommeil était devenu trop lointain... A cause de cette peur qui électrifiait mes veines. La nuit je n'étais plus une elfe mais une biche apeurée dans laquelle on s'apprêtait à percuter sur les routes de forêts avec sa voiture.

Ce n'était qu'un rêve. Rien de tout cela n'était réel. Je suis en sécurité et je suis entourée de personnes qui m'aime. Elles ne me veulent aucun mal.

Bon sang, calme-toi, tu es ridicule.

Pourtant, j'avais beau me répéter ces phrases en boucle, ma respiration était toujours aussi rapide et pénible à cause de ce cauchemars inoffensif.

Je sortais avec difficulté de mon lit pour aller m'installer dans le grand canapé qui était installé devant la grande baie vitrée. J'avais bon espoir de penser à autre chose. De ce sofa, l'océan et quelques montagnes qui le tenait sur les côtés étaient visibles en contre-bas. C'était relaxant de regarder les milliers d'étoiles qui se reflétaient dans l'immense étendue d'eau salée. La lune brillait faiblement dans le ciel et commençait à disparaître derrière les puissantes montagnes. Le paysage ne changeait jamais, c'était le même depuis des années, pourtant je ne m'en étais jamais lasser. Si je devais partir loin d'ici un jour, ce serait sûrement une des choses qui me manquerais le plus.

Ces maudits cauchemars m'avaient poussé à faire quelque chose que j'étais sûre de regretter, quelque chose que je mettais promis de ne plus y toucher : la somnambule. Le produit n'avait eu besoin que de dix minutes à peine pour se répandre dans tout mon corps. Il avait endormi tous mes muscles un par un et a fini par le cerveau. Je ne ressentais plus aucune sensation dans mon corps, mes bras étaient devenus lourds, mes paupières ne voulaient plu s'ouvrir.

J'étais paralysée, étrangère à mon corps.

Je n'avais que des souvenirs flous de mon premier rêve : des chats, des formes, du rose et des paillettes, beaucoup de paillettes, trop de paillettes. Un rêve étrange mais il était loin d'être terrifiant. Il était ridicule mais cependant assez pour tenir compagnie pendant une partie de la nuit. Le plus important était de dormit, je ferai tout pour dormir.

Soudainement, les nuages en barbe à papa avaient éclater pour laisser place aux éclairs menaçants. La couleur rose c'était assombrit pour devenir bleu puis des voix sinistres s'étaient rajoutées au spectacle. Le ciel avait pris une teinture froide et sombre, ses nuages avaient comme amis quelques boules de feux. Des météorites ? Est-ce-que j'étais en compagnie de dinosaures ?

Tout n'a pas changéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant