Jane Dawson Jones

Chapitre 3

-Non je ne viens pas je vais marcher, dis-je une énième fois à l'homme face à moi.

-Et moi je vous dis que vous allez venir. Je vais vous déposer exactement où vous étiez.

Je fronce les sourcils car il a raison. Bien sûr j'ai une mission à finir. Résignée j'accepte.

La route se fait rapidement mais lorsqu'on arrive on voit des gens courir dans le sens où on va. Certains rient, d'autres on l'air paniqués.

Je regarde plus loin et vois un amas de personnes regroupé au milieu de la route et d'autre proche du mur.

Merde!

-Moi je vais descendre ici merci beaucoup de..

Je suis coupée par les portes qui se barres.

-Vous n'irez nul part pour l'instant, vous serez plus en sécurité ici dans la voiture.

Si l'homme dans la rue me dénonce je suis morte.

-Je vous conseille vivement de me débarrer cette porte. Dis-je en pointant mon arme sur sa tête.

Aucune réaction à part un fou rire naissant chez le chauffeur qui me fait plisser les yeux.

-Ma chère, si tu veux sortir faudra me passer sur le corps, dit l'homme sensuellement en tournant la tête de côté pour que je puisse voir son profil.

Il rigolait.

Il a une arme sur la tête et il rigole?

Je sers mon arme dans ma poche et je m'asseoit.

-Bon choix! Dit-il en riant avec son chauffeur.

Pendant ce temps je glisse ma main du côté droit et je tire sur la clenche. Son dossier se couche sur le banc arrière et je saute dessus l'homme au yeux bleus.

-Alphonse aide moi! Cria t-il.

Je commence à rire car notre position laisse à désirer. Ma tête est à ses pieds et mes fesses dans son visage, quadruplant le rire du chauffeur.

L'homme qui a probablement une belle vue prend mes hanches dans ses mains et les tiens fermement.

-Lâche moi! Hurlais-je en me débattant.

-Bébé tu n'avais juste pas à mettre tes fesses dans mon visage, dit-il d'une voix suave.

Je grogne de frustration et je me tasse d'un coup vers la droite pour me mettre sur le dos.

Mauvaise idée, il passe ma jambe gauche par dessus son épaule et ma jambe droite de l'autre côté.

Je suis écartée devant un parfait inconnu.

Un bel homme je l'accorde mais c'est un inconnu.

De force je tente de débarrer la porte mais il m'en empêche.

-J'ai plus de sang dans le cerveau.. dis-je en priant pour qu'il me soulève.

Ma prière silencieuse fut exsausé car la voiture s'arrête enfin et en un coup l'homme me redresse. Il débare la voiture et il m'aide à sortir sans me lâcher.

-Tu peux me redonner mon arme s'il te plaît? Dis-je en ne sentant plus celle-ci dans ma poche arrière.

-Quand tu cesseras de vouloir fuir ce qu'il y a devant nous.

Je grogne de frustration et lui fait signe de me lâcher mais il n'obtempère pas.

Il passe son capuchon sur sa tête et on se faufile à travers la foule déchaînée.