Chapitre 11

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Ce soir, une fête est organisé. Normal, c'est samedi. Peut être que ce soir Clément voudra bien m'adresser la parole car depuis le retour de la randonnée, il m'évite.

Il est 19 heure. Je me prépare. Je mets la robe posé sur ma chaise. Une robe bleue. Le bas drapé m'arrive à hauteur des genoux. Une ceinture doré cintre la taille. Une paire d'escarpins noir est posé à côté de la chaise. Aïe, des escarpins ! Mais celle si à de plus petits talons. Donc je me dis que avec un peu de chance, je n'aurai pas mal aux pieds au bout de 30 secondes.

Quand je sort dehors, la fête à déjà commencer. Le champagne coule à flot et les convives sont déjà nombreux. J'ai l'impression qu'il y en à plus que la dernière fois. Le jour commence peut à peu à décliner, comme englouti par les ténèbres de la nuit. Les étoiles se dévoile peut à peu, révélant une piste de danse sur la voute céleste.

Je regarde dans la foule mais je ne vois personne de mon âge. Je décide d'aller m'asseoir sur le rocher pour passer le temps.

Une fois sur le rocher, j'entends la musique se confondre avec le bruit des vagues.

Au bout de quelques minutes, je vois une silhouette se rapprocher progressivement de moi. Une fois à mon niveau, il me dit :

- Je pensais bien te trouvais ici. Désolé, j'ai était con de t'éviter. Je ne sais même pas pourquoi j'ai fait ça. Excuses moi.

- Ne t'inquiète pas Clément. Je te pardonne. On fait tous des erreurs.

Il s'assoit à côté de moi puis reprend avec le sourire :

- Je suis désolé de te l'annoncer comme ça mais ce bleue​ ne te vas pas très bien. Tu aurais dû choisir une autre robe.

- Tu as encore bu une coupe de trop, je crois bien, je plaisante.

- Non. Je n'ai pas bu une seule goutte d'alcool depuis la semaine dernière.

- Alors tu devrais savoir que je ne choisit pas mes vêtements. Je ne sais même pas qui prépare mes tenues, c'est fou ça ! Je n'ai même pas trainer une seule fois en pyjama dans la maison. C'est te dire comme cette endroit change totalement mes habitudes.

- Tu traînes en pyjama ?

- Seulement quand je fais des journées série ou bouquin.

- Tu regarde des séries toute la journée ! C'est pas la chose la plus sportive qui soit.

- Regarde les six premières saisons de Vampire Diaries en une semaine, tu verras si c'est pas du sport.

- D'accord. Je te crois. Je suis venu te chercher, ta mère te chercher partout.

- Pourquoi ?

- Si je savais, je te l'aurais directement dis. Je me demande bien ce qu'elle te veut, moi aussi.

- Allons voir dans ce cas là, dis je en me levant.

- Je te suis.

- Te voilà, m'exclame ma mère en me voyant. Ça fait une heure que je te cherche partout.

Elle prend ma main est m'entraîne sur l'estrade des musiciens. Clément nous suis, intrigué.

Ma mère fait taire la musique, ce qui à pour effet le rapprochement de tous les invités. Ma mère prend un verre et le tape avec une cuillère pour avoir l'attention des derniers convives puis commence son discours.

- Un peu de silence s'il vous plaît. Je requiers toute votre attention. Vous êtes peut êtres au courant que cette soirée n'est pas une soirée comme les autres. Comme vous le savez, Thalie, ma fille, vas bientôt avoir 18 ans, dans deux semaine plus précisément.
Alors si je vous est réunis ici en se jour c'est pour vous informer que dans un mois auras lieu le mariage entre Thalie et Clément.

Les applaudissements fusent.

Je lance un regard noir à Clément qui a l'air choqué et qui évite mon regard.

- Je vous remercie de votre attention et vous souhaite une bonne fin de soirée, reprend ma mère. Que la musique continue.

Je pars en courant vers la plage pour être à l'écart. Clément me suis.

- Attend Thalie ! cri t il.

Je veux être maître de mon destin et pas le subir. Je veux contrôler ma vie. Je ne veux pas qu'elle me contrôle, qu'ils me contrôlent en la contrôlant. Je me mets à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je pleure toutes les larmes de mon cœur. Puis je m'arrête nette et m'écroule.

- Je suis désolé, me dit Clément en arrivant à mon niveau. Je ne savais pas. Je ne les auraient jamais laisser faire si j'avais su. Je suis désolé.

Il me prend dans ses bras. Son étreinte me réconforte et me rappelle mon terrible sort à la fois. Je ne sais pas si je dois le laisser faire ou lui aboyer de partir. Mais au lieu de ça, je pleure.

Puis d'un coup je relève la tête, mes larmes sèchent. Ils ont osé, je vais leur faire payer.

Un Été RoyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant