At the Heart of a Full Moon

Chapitre 18

(Tout d'abord, je voudrais m'excuser de mon absence... J'ai pas vraiment d'excuse, je n'avais juste plus l'envie. Mais là, je suis repartie pour un bon rythme de publication, c'est-à-dire tout les deux jours à peut près. Des fois plus des fois moins. Bref, je suis vraiment désolée ! C'est bon j'ai fini, je vous laisse avec la suite ;) )

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- Je t'ai déjà dit que je ne voulais pas que Shawn risque sa vie pour moi ! grogne-je.

- On n'a pas le choix, il nous faut un maximum de personnes pour aller chez ces suceurs de sang et actuellement, tu es totalement inutile.

- Je serais le cerveau de la mission, alors !

- Tu n'as pas assez de logique, avec toi comme guide, on foncerait droit dans le mur.

- En gros, je suis nulle et je sers à rien ! m'énerve-je.

- Exactement ! Alors qu'en louve originelle, tu serais bien plus forte ! s'exclame-t-elle.

Je crois qu'avec l'enlèvement de Fred, Clarke a perdu tout tact. De toute manière, il est hors de question que Shawn fasse ça pour moi, c'est mort.

Je lui tourne le dos et repars vers le campement pour trouver Shawn. Il m'attend devant chez lui, les bras croisés sur le torse, appuyé contre le mur. Je ne peux m'empêcher de soupirer, ce stupide loup ne peut pas rester au lit plus d'une demi-heure. Il a l'air d'aller beaucoup mieux. Je me demande comment le système de guérison peut agir aussi rapidement alors qu'il a eu tant de mal à s'activer. Je m'approche et il me lance, énervé :

- Où étais-tu passée ? Ça fait des heures que je t'attends !

- Je peux m'absenter une demi-heure, non ? grogne-je moi aussi.

- Une demi-heure ? Tu te fou de moi ? Tu es partie il y a trois bonnes heures !

Je regarde l'heure sur mon téléphone et reste choquée. Il venait vraiment de s'écouler trois heures.

- Ça va, désolée, soupire-je.

Il décroise ses bras puis dit :

- Ça te dit d'aller encore sur la colline ?

J'hésite, sachant que la dernière fois que j'y suis allé, il s'est passer un des meilleurs moments de ma vie mais qui s'est suivit d'un des pires.

Mais après réflexion, je me rappelle de ce que j'ai dans la tête depuis plusieurs jours : Il faut que j'appelle ma mère. Je lui ai promis de la revoir, ce que je veux absolument faire, mais je n'ai aussi absolument pas le temps.

- Je voudrais appeler ma mère avant, si ça ne te dérange pas.

- Non, bien sûr, vas-y. Je t'attends là.

- Merci, murmure-je en rentrant dans la maison.

Ma mère me manque, j'aimerais lui dire tout ce qui m'arrive, mais c'est impossible. Je ne peux même pas lui dire que son âme-sœur s'est faite enlever.

Il a fallu que je formule cette phrase pour avoir le déclic. Jérémie et Deborah son des âme-sœurs, justement ! Alors, ma mère est forcément au courant de ce monde !

Je me jette sur le téléphone et l'appelle. Au bout de quatre sonneries, elle répond enfin.

- Maman, c'est moi ! Comment vas-tu ?