Drogues.

~ Chapitre 6 ~

Jaenys ouvrit lentement ses paupières, elle avait un horrible mal de crâne. Elle découvrit d'abord une espèce de forme, et en ouvrant correctement ses yeux, malgré la faible luminosité,découvrit Andrew, assis, les mains attachées derrière le dos de la chaise. Son visage était couvert d'hématomes et il n'avait pas l'air bien. 

Drew ? dit-elle doucement.

C'est en essayant de se lever qu'elle découvrit qu'elle aussi était attachée. Andrew leva la tête, visiblement avec difficulté. Lorsqu'il vit Jaenys, son visage s'attrista.

Qu'est-ce que tu fait ici ? Comment t'ont-ils trouver ?

J'ai voulu savoir où tu était, je ne voulais pas que tu ai de problèmes.

Eh bien là, nous avons tout les deux des problèmes.

De fortes lumières s'allumèrent et trois hommes entrèrent dans la pièce où nous étions. L'un d'eux était celui qui m'avais agressé.

Alors alors les deux amoureux, je vois que vous étiez en pleine dispute de couple, dit-il avec un sourire narquois.

On est pas en couple, dit Jaenys.

Lâche la, elle est pas dans l'histoire, fit Andrew.

Maintenant si. Mais j'ai une question qui me trotte dans la tête depuis tout à l'heure, comment une fille comme elle peut t'aimer ?

Je ne l'aime pas.

Bien sûr, alors pourquoi est tu venu l'aider.

Jaenys ne répondit pas, peut-être était-ce vrai, peut-être qu'elle l'aimais enfait. L'homme s'avança vers elle, et lui toucha la nuque.

La touche pas ! cria Drew avec rage.

Il faut me ramener l'argent Marshalls, mais comme tu ne l'a pas, tu va me prêter ta belle demoiselle, dit-il en observant Jaenys.

Andrew bouillonnait de rage, Rick n'avait pas à faire ça à Jaenys, elle n'avait rien demandé.
Il se mit à toucher ses joues et ses lèvres. Jaenys avait un air de dégout, elle tournait sa tête lorsqu'il se mit à toucher sa pommette.

Bah alors poulette, tu m'aime pas ? Tu sais, je suis mieux que celui-là​, dit-il en pointant vers lui.

Jaenys ne répondit pas.

Bah alors, t'a perdu ta langue, continua-t-il, bon, je vais devoir profiter que tu sois là.

Il fit signe aux deux autres hommes, qui s'avancèrent.

Déshabiller-la.

La panique envahit Jaenys, qui se mit à gigoter sur sa chaise.

Non ! Non ! Drew aide moi ! Non je vous en prie !

Andrew essaya tant bien que mal de se libéré, en vin. Les hommes tenaient fortement Jaenys, l'empêchant de bouger. Rick lui arracha son pull et se mit à l'embrasser.
Andrew ne pouvais pas voir cet horrible spectacle, il continuait d'essayer de sortir, avec en fond sonore, les cris de Jaenys. Plus elle essayait de sortir, plus ils la frappaient et la serraient. La colère de Andrew augmenta encore plus lorsque ses cris se transformèrent en pleurs. Andrew était au bout du rouleau, il ne voulais qu'une chose : les arrêtés.

Arrêtez ! Ne la toucher pas !

Les cris de Andrew se mélaient à ceux de Jaenys, quand soudain une porte s'ouvrit. Deux jeune, une fille et un garçon, venaient d'entrer.