Un pinceau virevoltait sur la toile, créant une danse énigmatique. Tu le suivais des yeux, captivée par le visage qui se profilait sous ses coups de pinceaux experts. Ses prunelles foncés caressaient chaque parcelle de ton corps, et retournaient sur le tableau pour dessiner un trait de ton visage. Vêtu d'un simple tablier, le métis aventurait chaque couleur, passant au bleu marine de ton chandail à une couleur plus claire, qu'on pouvait qualifier comme la couleur de ta peau. Tu restais immobile, étendue de tout ton long sur le fauteuil du salon. Malgré cette conformation, tu étais bien. Tu sentais les frissons parcourir ton corps à chaque regard qu'il te lançait, suivant des millions de papillons qui battaient en déchaîné dans ton ventre. Une bouche aux lèvres fines apparut sur la toile, suivit d'un nez légèrement retroussé. Puis vint le tour de tes yeux, perles azurés. Zayn mélangea ses couleurs, et fis une moue insatisfaite. Il te glissa un regard, et fronça les sourcils, signe de frustration. Tu le regardais, ne comprenant pas ce qui l’énervait.
« Mon peintre favori a un problème?, questionnas-tu en regardant l’artiste combiné rageusement ses teintes.
- Mon problème c'est toi, t'es trop parfaite. Je n'arrive pas à te mettre aussi belle que en vrai, marmonna t'il en prenant un nouveau pot d'acrylique.
- Pfff ... Quel dragueur. , gloussas-tu, une moue amusée déformant ta bouche.
- J'ai pas le droit de complimenter ma petite amie préférée? fit-il en haussant les sourcils, un sourire malicieux se dessinant sur ses lèvres attrayantes.
- Disons qu'il te faudrait une permission spéciale, » ris-tu en humidifiant tes lippes.
Avant que tu n'es pu esquisser un mouvement, le pakistanais se leva et marcha dans ta direction. Il se mit à califourchon sur toi, emprisonnant tes bras sous ses genoux. Tu te débâtis, sans succès. Il approcha lentement son visage du tien, et glissa un furtif baiser dans ton cou.
« J'ai vraiment besoin d'une permission, ah ouais?, » murmura-t-il à ton oreille.Un frémissement courra sur la pulpe de ta peau quand son souffle effleura la peau de ton cou.
« Voyons voir. »
Il se mît à embrasser doucement ton épaule, picorant de ses lèvres charnues ta peau à découverte. Ses milles et un baiser laissaient apparaître sur ton corps une chair de poule, te procurant une légère décharge électrique. Le pakistanais s'en rendit compte, et diminua la vitesse, ce qui augmenta ton désir. Son emprise t’empêcha d’atteindre ses lèvres, et malgré tes protestations, il poursuivait ses bisous, sadique. Maintenant rendu à ton visage, il ne laissa aucune parcelle de ta peau sans son toucher. Il embrassa ton front, ton nez, tes joues, mais toujours pas ta bouche. Impatiente, tu t'avanças pour sceller tes lèvres avec les siennes, mais il te repoussa doucement, un sourire taquin collé au visage.
« On ne fait pas comme ça, laisse-moi faire. »
Avant que tu n’es pu répliquer, il s'approcha encore une fois et posa ses lèvres sur le coin des tiennes. Il fit le contour et y posa des milliers de bécot, avant de, finalement, s'emparer de ta lèvre inférieure. Il dégagea ses genoux, et tu remontas tes bras à sa nuque. Sa bouche se posa enfin sur la tienne. Ce contact, qui remua ton estomac au complet. Zayn entrouvrit ses lèvres, entrant vos langues en contact. Et ce fut l'explosion. L'explosion de sentiment. Vos langues dansèrent, vos mains s'accrochèrent l'un a l'autre, vos corps se collèrent. Le temps s’était arrêter, la terre avait arrêté de tourner. Comment te délaisser de ce contact, ce sentiment, qui s’emparait de toi lorsqu’il t’embrassait? Tu voulais ne plus avoir le besoin de respirer. Tu ne voulais que lui, lui et son amour, lui et ses baisers.
Tu n’avais pas besoin de mots pour décrire le sentiment merveilleux qui t'habitais. Pas besoin de mots pour lui montrer l'amour incommensurable que tu lui portais. Non, tu n'avais pas besoin d'aucuns mots pour décrire ça. Ça qui coulait dans tes veines telle une drogue. La seule chose qui comptait s'était l'abîme de ses prunelles brunes plongées dans les tiennes. Vous étiez seul au monde, vos cœurs à jamais entrelacés.