« Harry, la pluie s'est arrêté, profitons en! »
Tu dis cela en descendant deux par deux les marches pour te rendre à votre chambre. Tu ouvras tes tiroirs avant de sortir quelques morceaux de vêtements de sports, dont un top, un cuissard et un chandail d'Harry. Tu les enfilas rapidement en fourrant des mèches châtaines dans un élastique. Tu finis en empruntant un bandeau du brunet, le bouclant sur ta tête. Tu sortis en tout hâte, allant chercher ton amoureux et votre équipement. Tu grimpas les escaliers avant de foncer dans un Harry surchargé.
Il n'avait pas traîné celui là, te dis-tu.
Tu levas tes yeux en sa direction en lui souriant tendrement avant de redescendre à la course. Tu pris les clés de la voiture et débarras les portières. Tu te glissa sur la banc passager en attendant patiemment le bouclé. Ce dernier sorti, les raquettes, les balles et les bouteilles d'eau au bras. Il était vêtu d'un short noir et d'un chandail blanc basique. Ses cheveux étaient tirés vers l'arrière grâce à une énième bande de tissu et ses orbes émeraudes étaient cachés par des lunettes de soleil. Il ouvrit le coffre, laissant tomber tout dans celui-ci et revint vers l'avant pour s'assiéger au volant.
- Prêtes pour une partie, babe? te glissa le bel homme en souriant.
- Yes, répondis-tu, toute excitée.
Vous aviez l'habitude, Harry et toi de venir vous entraîner au parc abandonné à quelques kilomètres de chez vous. Vous aviez découvert ce sport ensemble, et maintenant, vous étiez des adeptes. Vous l'adoriez, et quand vous aviez congé et que le temps était idéal, vous vous dépêchiez de s'y rendre.
Cette semaine avait été pluvieuse, et s'était avec tristesse que vous aviez regarder les nuages gris couvrir les rayons du soleil. Cette après-midi, le ciel s'était découvert, et, malgré l'humidité et la chaleur, vous aviez accouru au terrain.
Harry conduisait son véhicule en direction du parc, en prenant les chemins les moins fréquentés, ne voulant pas attirer les fans. Arrivé à l'endroit désolé, tu t'assuras qu'il n'avait pas quelques curieux qui vous avaient suivi. Après avoir donné une réponse négative à ton compagnon, vous vous empressèrent et ramassèrent les choses nécessaires. Vous marchâmes jusqu'au fond du parc, où se situait l'espace apte, en parlant de tout et de rien. Enfin arrivé, vous vous placèrent chacun d'un bord du filet, en empoignant chacun des balles pour les glisser dans vos poches. Tu regardas Harry s'étirer avant de prendre sa raquette. Il se plaça vis-a-vis toi, en ayant un sourire narquois. Il fléchit les genoux, et roula sa raquette de tennis entre ses mains.
«T'es prêt à manger la raclée de ta vie Styles?, » fis-tu en lui lançant un sourire carnassier.
Ses lèvres s'étirèrent encore plus.
«Tes sur que c'est pas moi qui devrait te poser la question, » ironisa-t-il en prenant une balle.
Vous vous défièrent du regard un moment, sans qu'aucun baisse les yeux. Vos esprits compétitifs prirent le dessus, et tu t'y donnas à fond dans ce match.
Harry fit le premier service, qu'il réussi avec succès. Vous firent un échange long et difficile, vous courriez d'un bout à l'autre, frappant avec énergie la balle. Le bouclé gagna 15, pour monter jusqu'à 40, tandis que toi tu n'étais qu'à 15 encore. Tu détestais perdre, surtout contre Harry, qu'il n'oubliait jamais de te le répéter. Quand il gagna le premier point, tu juras silencieusement. Il te glissa un autre de ses sourires qui te faisait craquer. Tu lui sourit en retour en plissant les yeux, signe que tu n'allais pas le laisser gagner aussi facilement.
Service. Coup droit. Revers. Coup droit. Coup droit. Revers.
Tu soufflas, en courant à la rencontre de la balle. Tu mis toute ta force dans cette frappe, et le brunet manqua son coup, fouettant l'air avec sa raquette.
Les points augmentèrent rapidement, et vous aviez tout les deux 3 points. Une énième manche commençait, et tu te concentras uniquement sur la balle. Absorbé par ce match, tu ne te rendis pas compte des quelques gouttes d'eau qui vinrent se poser sur la pulpe de ta peau. Ce fut quand ton pied glissa que tu jetas un coup d'œil vers le ciel. L'eau obscurcit ta vue, et tu manquas la balle qu'Harry avait projeté. Ton échine se hérissa quand la pluie tomba en déluge sur ta tête. Tu regardas le brunet qui tomba direct devant tes yeux ce qui te fis éclater de rire. Tu avanças vers lui, et à chaque fois que tu croyais avoir fini de rire, tu repartais de plus belle quand tu voyais la mine orgueilleuse du britannique.
« Qu'tes orgueilleux mon amour, lanças-tu en te plaçant en avant de lui, les poings aux hanches.
- Pffff, aide moi dont à place de rire de moi, » esquissa-t-il, ses bouclettes mouillées encadrant librement son visage.
Tu haussas un sourcil, et lui tendit la main pour qu'il se relève.
Il prit ta poigne, avant d'exercer une légère pression sur ton poignet pour t'attirer à lui. Tu tombas sur son torse dégoulinant, et ses bras musclés entourèrent ta taille. Ses lèvres s'élargirent, formant un sourire irrésistible et creusant des fossettes dans ses joues rougies par l'effort. Tu t'approchas, et posa un léger baiser sur sa bouche. Il voulut recommencer, mais tu reculas la tête hors d'atteinte.
« En ouin? Tu veux jouer à ça ?, » glissa-t-il, te défiant du regard.
Le bouclé passa ses menottes sous ton chandail, et taquina avidement ta peau. Tu sentis les frissons parcourir ton corps comme une décharge électrique, et Harry te sourit, arrogant et confiant. Tu lui répondus en penchant ta tête avant d'aller mordiller son lobe d'oreille. Tes lèvres baisèrent chaque parcelle de son cou, et d'un coup, tu arrêtas tout. Tu l'observa, sûre de toi. Comme toute réponse, il étira encore plus ses lèvres et haussa les épaules. Ses mains vinrent tracer la courbe de tes seins, et sa bouche trouvèrent tes épaules. Des milliers de baiser vinrent les couvrir, et tu sentis une chaleur dans ton bas-ventre. N'en pouvant plus, tu scellas tes lèvres aux siennes, ce qui provoqua un feu ardent dans ton corps entier. Il chercha à approfondir le baiser, et tu entrouvrît les lèvres pour rencontrer sa langue. Tes doigts agrippaient ses cheveux, tandis que les siens continuaient son tracé sur ton ventre et ton dos. Les gouttes d'eaux se créaient un chemin, venant accentuer la beauté du moment. Tu le sentis sourire, et tu transmettais toute la passion, l'ardeur, l'amour que tu ressentais pour lui. À contre cœur, tu te retiras et tu calas ta tête contre son épaule.
«T'as perdu, sourit-il bêtement en baisant ton front.
- Je t'aime.
- Je t'aime plus.
- Non.
- Oui.
- J'ai dit non.
- Pf, ok alors on s'aime égale, ça te va?
- Uhm. »
Tu jetas tes prunelles sur l'homme que tu aimais, et tu l'embrassas passionnément.
Tu l'aimais, ce n'était pas une question.
