// À la base, c'était un imagine pour ma meilleure amie. //
Imagines-toi plus tard, à ton travail. Depuis plusieurs jours consécutifs, tu travaillais sur un article sur les conditions de vie des enfants de l'Afrique. En tant que reporter, tu avais accompagné ton amoureux au Ghana pour leur futur clip de One way or another.
Tu avais pu faire connaissance avec un nouveau monde qui ne t'étais pas familier et tu avais pu voir comment la misère régnait là-bas. Les bambins avaient été tellement heureux de vous voir débarqué, et leur simplicité et leur bonne humeur avait été contagieuse. Ce voyage t'avait tellement appris que ton point de vue sur le monde resterais jamais le même, malgré les nombreux stéréotypes qu'on avait pu te faire avaler quand tu étais jeune. Tu en avais presque oublié ton principal but de ta venue là-bas tellement que ton appréciation avait été grande. Tu avais été déchirée de les laisser pour eux-même, et tu leur avais laissé de nombreux dons, eux de même. Les cadeaux faits à la main par les enfants t’avaient été donné en grand nombre, si bien que tes poignets étaient garnis de bracelet de toutes sortes et tes murs tapissés de dessins multiples.
Un soupire déborda de tes lèvres tandis que ton regard dérapa sur l'écran du portable, cherchant quoi écrire. Inconsciemment, tes doigts vinrent taper les touches du clavier.
" Le monde ne nous ont jamais expliqué réellement ce qu'est la misère. Je peux vous dire qu'on en reste marqué, ça à jamais."
Satisfaite, tu enregistras machinalement le dossier de ton article dans ton ordinateur. Tu exerçais depuis environ 1 an le métier de reporter, et tu adorais ça. La plupart du temps, tu suivais la tournée de Liam, voyageant sois pour le travail, ou pour le plaisir. Tu t'informais le plus possible le jour, dévorant les livres, allant aux musées des villes, ton carnet en poche. Le soir, tu voyais ton homme, quand il le pouvait. Tu profitais de sa présence le plus possible, laissant son absence pour ton travail. À la pensée de ton amoureux, le manque creusa sa place dans ton estomac. Tu étais cloîtrée dans ton bureau depuis trop longtemps pour cet article, ce qui t'avait empêché de suivre le brunet pour cette fois-ci. Tu soupiras en fermant les yeux, te laissant bercer par la douce musique qui émanait de ton haut-parleur. Trois coups frappés te sortirent de tes pensées.
« Entrez, » lâcha-tu en te levant pour imprimer ta publication, essayant de paraître occupée.
Tu entendis la porte claqué, signe que quelqu'un venait d'entré. Comme une évidence, ton patron se tenait devant toi, un sourire trônant sur son visage. Avant qu'il n'est pu esquisser une parole, tu étais devant lui, une liasse de papier dans les mains.
« Tenez Monsieur, mon article sur le Ghana, déclaras-tu en lui tendant les documents. J'espère ne pas vous décevoir. »
Il prit les feuilles que tu lui tendais, son sourire s'élargissant encore plus.
« Toujours à temps cette :YN:, j'adore ça, » jugeas-t-il en jetant ses orbes tour-à-tour sur les pages et toi.
Tes joues virèrent écarlates, et tu lui offris un timide sourire.
Il continua :
« Mais ce n'est pas pour ça que je suis venu. »
Il reposa ton travail sur ton bureau à proximité, en te regardant intensément. Tu hochas la tête, imaginant déjà les prochains articles qu'il te demanderait. Ton regard dévia, tandis que ton sourire se relâchait. Tu étais lasse, et il le savait.
« Hé, j'vais pas te demander un autre article là, gloussa-t-il en voyant ton changement d'attitude.
J'sais que t'es débordé ces temps-ci, hum.