Imagines que j'ai écris dans le temps de Noël♥
Tu sentis les rayons du soleil incendié de mille feux ta peau, te sortant légèrement du sommeil. Tu grommelas des mots inintelligibles en te tournant sur le côté, tentant pitoyablement de cacher tes yeux avec ton bras. Tu plongeas la tête dans l’oreiller en ronchonnant toujours, les brumes du sommeil maintenant dissipé. Seuls les tics tacs habituels de l’horloge ainsi que la respiration du jeune homme se faisaient entendre dans la pièce, brisant le silence reposant de cette matinée hivernale. Tu tournas ta tête pour observer l’homme endormi à tes côtés, ses traits paisibles et relâchés ainsi que ses cheveux décoiffés. Tu ne pus t’empêcher de le contempler pendant de longues minutes, un sourire s’imbriquant sur tes lèvres. Le seul bémol était ses yeux fermés, t’empêchant d’observer ses billes azurées. Tu t’approchas doucement vers lui tout en glissant tes mains derrière sa nuque. Tes lèvres vinrent caresser amoureusement sa mâchoire, posant un peu partout des furtifs baisers pour le réveiller.
« Babe, grogna-t-il en gardant ses paupières closes, laisse-moi dormir.
- Bon matin mon amour, souris-tu en te collant davantage à lui, l’empêchant de se retomber dans les tentacules enveloppants de Morphée.
- Juste encore un peu s’il te plaît, fit-il en se tortillant, un mince sourire étampant ses lèvres.
- Non, » lâchas-tu en continuant tes baisers sur son cou, tes mains venant caresser son dos.
Un soupir coula des lèvres de Louis et il s'obligea à papillonner des paupières, laissant enfin apercevoir ses orbes bleutés. Tu lui adressas un sourire avant de nicher ton nez dans son cou respirant son odeur masculine. Tu te mordis la lèvre avant d’expirer bruyamment, sentant ses doigts courir sur tes hanches. Tu remontas légèrement ton visage vers lui pour être à la même hauteur, posant ta bouche amoureusement sur la sienne.
« C’est un beau réveil que tu me fais là, hum, grommela Louis d’une voix rauque tandis qu’un rictus déformait sa bouche.
- Profites-en car c'est pas tous les jours que monsieur à 27 ans hein, gloussas-tu en jetant une œillade espiègle au jeune homme.
- Nooon, bougonna-t-il en se dégageant pour mettre sa tête dans l'oreiller, j'ai encore 26 ans arrête. »
Ton rire cristallin s'éleva dans les airs tandis que tes mains vinrent caresser les cheveux du britannique, des grognements étouffés par l'oreiller cascadant de sa bouche.
« Je suis sûre que si on r'garde comme du monde, on pourrait trouver des cheveux blancs, » ricanas-tu en te couchant à moitié sur son dos, observant minutieusement ses cheveux.
Louis se débattit en riant avant de se retourner sous toi, te couchant sur son torse nu.
« Alors, comment on se sent dans la peau d’un homme de 27 ans ?,
ironisas-tu.
- Va chier.
- Tu m’aimes pourtant.
- Non.
- Ou- »
Tu fus coupé par le soudain changement de position, te retrouvant sous le corps de Louis. Un gloussement déborda de ta bouche quand ses mains se posèrent sur ton bassin et ses lèvres sur les tiennes. Malgré vos lippes pressées les unes contre les autres, tu le sentais sourire et tu ne pus t'empêcher de faire pareille. À contrecœur, tu te décollas de Louis et il se coucha à tes côtés, son sourire indélébile trônant sur ses lèvres rosées.
« Qu'est-ce que tu as toujours voulut faire? Que tu n'as jamais faite, demandas-tu en te nichant dans ses bras, tes orbes verrouillés sur le visage paisible du brun.
- Hum... je n'ai jamais embrassé quelqu'un sous le gui et disons, que j'aimerais ça.
- C'est vraiment quétaine.
- Ouais, j'avoue, ricana-t-il en te tirant la langue. Mais l'pire c'est que tu aimerais ça.
- Euhm no-
- Chut. Je sais que t'aime ça que je sois quétaine.
- Ok, je l'avoue c'est cute, grognas-tu en te cachant avec ton bras, tes joues prenant une adorable teinte rosée.
- Tu rougis, ouhhh je savais oulala je suis trop fort!, cria Louis en levant ses deux bras dans les airs, signe de victoire. Je sais que tu dois penser ça à chaque soir avant de t'endormir, t'imaginant m'embrasser sous le guiiii, mhm.
- Ta gueule Louis.
- Non, » répondit-il simplement en se revirant vers toi, ses mains tentant d'ôter ton bras.
Un rictus chuta de tes lèvres et tu te mis dos à lui, te dissimulant toujours avec ton avant-bras.
« Eil, regarde moi babe, s'il te plaîîît, se lamenta exagérément Louis en s'approchant. Bébé! »
Tu ronchonnas un « Non » et avant même que tu n'es pu finir, tu sentis les bras du jeune homme s'enrouler autour de ta taille. Il te tira vers lui avant de te retourner sur le lit, cherchant à t'immobiliser. Le chanteur retira doucement ton bras, le coinçant sous sa main. Par reflex, tu fermas les yeux, ne voulant pas croiser son regard azuré. Louis posa un premier baiser dans ton cou, son souffle s'étalant lourdement sur ta peau, te chatouillant sur la passage.
« Hum Louis, grognas-tu en ouvrant les paupières.
- Quoi ?, » fit le concerné en redressant sa tête, verrouillant ses prunelles avec les siennes.
Un large sourire attrapa tes lèvres, et tu jetas un regard rempli de malice au britannique.
« Dégage.»
Tu vis son visage se décomposé, une moue faussement vexée changeant ses traits. Tu te mordis la lèvre, incapable de retenir les gloussement qui franchirent le barrage de tes lippes.
« T'es méchante pft,» bougonna Louis.
Te voyant rire ainsi, la fausse colère de Louis retomba et il joignit son rire au sien. Il s'écroula à tes côtés, te collant à lui pour une étreinte silencieuse et amoureuse. Tu respiras son doux parfum, et tu papillonnas des paupières, profitant de la chaleur corporelle de l'homme. Vous restèrent un bon moment ainsi, savourant le contact de l'autre contre votre peau. Le seul bruit qui cassa le silence qui s'était installé fut le vacarme d'une autre pièce. On aurait dit qu'un éléphant traversait la maison, renversant des meubles et des meubles sur son passage. Pourtant, ce n'était que votre jeune fille qui, en ouvrant la porte de votre chambre, courra bruyamment jusqu'à vous.
« Maman ! Papa ! C'est Noël aujourd'hui, chantonna l'enfant en grimpant sur le matelas tout en continuant de crier. Aller, on se lève !
- Noyeux Joël chérie, ricana Louis en attrapant la taille de la fillette pour l'amener près de lui.
- Joyeux Noël papa, corrigea l'enfant en se tortilla dans les bras de son père.
- Quoi?, demanda bêtement le brun avec une voix enfantine, ayant très bien entendu.
- C'est Joyeux Noël, pas Noyeux Joël.
- Uhm... Je préfère Noyeux Joël moi.
- Mais c'est pas ça, cria la jeune fille en tapant ses mains sur le torse de Louis, provoquant l'hilarité de ce dernier.
- Oui ça l'ai », rit-il en pinçant avec amusement ses hanches, entraînant le rire de l'enfant.
Avant qu'elle aille eu le temps de répliquer, Louis la couchais entre vous deux, ses mains attaquant aux chatouilles le pauvre corps de la fillette. Tu rigolas, adorant le rire de ta fille et de ton amoureux. Ses sons qui pour toi, tu pourrais entendre chaque jour, chaque heure, chaque minute. Tu souris en regardant amoureusement les deux personnes les plus importante de ta vie, avant d'aider Louis a chatouiller votre fille.
Tu croisas les billes amusés de Louis en lui tirant la langue.
C'était le plus beau réveil de Noël que tu eus pu avoir, et tu souris pour une énième fois, comblée.
" Love is life. And if you miss love, you miss life. "Mallory