Chapitre 8

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Les cours se terminèrent, selon le point de vue du jeune homme, après de longues heures. Même si en réalité la journée ne fut pas plus longue qu'à l'accoutumée.

- Adrien, attends ! s'écria Alya pour arrêter le blond.

Il se retourna pour lui faire face.

- Peux-tu lui donner ça de ma part, s'il te plait ? dit-elle en lui tendant un morceau de papier plié.

- Oui, je le lui remettrai. J'espère que ça ne la gênera pas que je passe à l'improviste comme ça.

- Oh, non ! Ne t'inquiète pas ! Allez, vas-y, maintenant.

Elle lui fit signe de la main alors qu'il se dirigeait vers sa voiture pour prévenir le gorille qui alla se garer devant la boulangerie en question.

- Bonjour, dit-il en rentrant dans la boulangerie.

- Bonjour, Adrien, répondit Sabine : un sourire franc aux lèvres.

- Je viens apporter les notes d'aujourd'hui à Marinette.

- Oh ! Oui, oui, vas-y ! Tu peux monter par-là, après tu connais le chemin, non ?

- Oui, il me semble, sourit-il.

- Par contre, ce n'est pas sûr qu'elle soit réveillée. Si ce n'est pas le cas, secoue-la un peu. À mon avis, elle se réveillera vite.

- Je ne sais pas si j'oserai...

Elle lui sourit et l'invita à emprunter le chemin indiqué un peu plus tôt. Il commença à monter les escaliers menant à la chambre de la brune. Arrivé au niveau de la trappe, il entendit des voix venant de l'intérieur. Si Marinette parlait par portable, quelle était la deuxième voix ? Il s'avança un peu plus pour avoir un aperçu de l'intérieur. Il vit passer une ombre rouge à toute vitesse, se dirigeant vers la malade qui était allongée sur le lit. Il tendit à nouveau l'oreille, tout en essayant de comprendre ce qui se passait.

- Il faut que tu manges un minimum, Marinette ! Comment vas-tu faire pour récupérer des forces sinon ? s'énerva la petite silhouette rouge.

-Tikki, je t'ai déjà dit, je n'en ai pas envie, je le mangerai plus tard. Je veux juste me reposer...

- C'est ce que tu m'as dit ce matin aussi, et finalement tu n'as mangé qu'un cookie sous la contrainte !

- Je me rattraperai demain ! Maintenant, sois une gentille Kwami et laisse tomber ce plat, s'il te plait...

- Tu es bornée même quand tu es malade, c'est incroyable ! Et si jamais un Akuma apparaît, comment vas-tu défendre la ville si tu n'as pas mangé de la journée ?

- Je puiserai dans mes réserves ! Puis Chat Noir s'en occupera tout seul.

- Très drôle...ironisa le Kwami.

Adrien recula. Il se demanda s'il était bien réveillé et s'il n'avait pas rêvé. Si ce qu'il venait de voir était juste, Marinette serait Ladybug, SA Ladybug. Ses jambes se mirent à trembler, son cœur s'accéléra. Il réfléchit quelques minutes avant de se reprendre et de faire de son mieux pour y faire face. Cette fois-ci, il décida de s'annoncer avant d'entrer. Il toqua donc à la porte et attendit d'entendre un « entrez » avant de s'avancer. Les mains tremblantes, il vit Marinette se décomposer.

- Ad... Adrien !? Que fais-tu ici ? s'empressa-t-elle de dire.

Elle rougit jusqu'aux oreilles, ses yeux scannèrent la chambre. Il allait voir les photos de lui au mur. Marinette essaya de ne pas paniquer.

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