Chapitre 11

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- Je pense qu'il vaut mieux que tu y ailles toute seule. Marinette ne m'a rien demandé, puis j'ai eu la chance de la voir hier, maintenant c'est à ton tour. Vous devez avoir pas mal de choses à vous dire. N'est-ce pas ?

- J'aurais au moins essayé. Tu prends quand même des notes ou tu veux que je le fasse ?

- Les notes, je peux m'en occuper !

- Ça marche.

La journée s'écoula, comme à son habitude, assez rapidement. Alya ne tenait pas en place sur sa chaise. Elle s'impatientait de savoir ce que sa meilleure amie avait pu dire à Adrien. Elle savait pertinemment qu'elle allait devoir faire face à des remontrances, mais cela importait peu comparé à la jouissance de peut-être avoir fait bouger les choses entre ses deux amis.

La cloche sonna. Adrien confia les notes qu'il avait prises à Alya avant qu'elle se mette en route. Elle se dirigea vers la boulangerie. Si elle se sentait là-bas comme chez elle, c'était avant tout parce qu'elle passait la plupart de son temps à faire des aller-retour entre chez elle et la chambre de Marinette à la moindre information qu'elle pouvait dénicher sur sa super héroïne préférée.

- Marinette, c'est moi ! Où es-tu ?

Alya monta les escaliers qui menaient à la petite terrasse sur le toit de son amie.

- Que fais-tu là-haut, idiote, tu vas retomber malade !

- Bonjour, Alya. Mais non, je suis guérie, j'en suis sûre. Puis si je ne prends pas l'air et que je reste enfermée, c'est à ce moment-là que je ne pourrais pas guérir. Tu vas bien, toi ? dit-elle tout en retournant dans sa chambre.

- Oui, moi je vais bien, quelle question ! Je suis venue t'apporter les notes que le gentil Adrien a eu la gentillesse de réécrire.

Elle appuya sur ces derniers mots et guetta le moindre petit tressaillement chez Marinette. Évidemment, le résultat ne se fit pas attendre, Marinette rougit de plus belle.

- C'est... c'est sympa de sa part, je lui avais dit que ce n'était pas la peine... dit-elle tout en prenant les feuilles des mains d'Alya.

- Alors, tu vas te décider à me raconter comment ça s'est passé hier ?

- Euh... ça s'est passé normalement. Il m'a apporté ses notes et il est parti. Je ne te remercie quand même pas d'avoir omis de me prévenir. Grâce à toi, il a pu voir toute ma collection de photos de lui, reprocha-t-elle, faussement fâchée.

Alya la regardait, les bras croisés. Elle n'était pas satisfaite de la réponse et c'était tout à fait compréhensible. En tant qu'apprentie journaliste, Alya pouvait flairer à des kilomètres lorsque quelqu'un voulait étouffer une partie croustillante d'une histoire.

- Tu crois que tu vas t'en tirer seulement avec ça ?

- Non, je me doute que ça ne te suffira pas. Mais je te jure qu'il ne s'est rien passé d'extraordinaire. De plus, je n'étais vraiment pas bien quand il est venu, j'étais un peu dans les vapes.

- Il ne t'a rien dit ?

- Seulement que je devais me nourrir pour guérir. Il était assez pressé. Du coup, il n'est pas resté très longtemps...

- Ok...

- Tu sais, je l'aime beaucoup.

- Oui, ça j'avais cru comprendre, depuis le temps que tu me dis que tu es amoureuse.

- Oui, mais je m'aperçois que... je ne connais peux être pas grand-chose de lui, et... je veux le connaitre. Je suis très sérieuse à son sujet.

Miraculous RomanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant