– Recommencez ! ordonna Viola. Vous vous êtes trompée quelque part. Ou alors il vous manque un indice !
– Je ne vois rien d'autre. Le reste me semble « normal ». Ou alors si nous pouvions écrire le conte...
– Le temps presse, mademoiselle Madison, ne m'obligez pas à faire du mal à frère Maynard ! Ma patience a des limites !
– Aidez-moi alors ! Vous avez entendu le conte ! Je ne vois rien d'autre, je vous le dis ! Mais peut-être qu'il jouait avec des lettres ?
– C'est à vous que ce fou a raconté l'histoire ! Faisait-il des gestes en même temps ? Vous parliez d'intonation. Refaites mieux la scène !
– Non, pas vraiment, il mimait mais...
– Creusez votre cervelle !
– Vous avez les indices des trois maisons ! Je vous jure que ça ne peut être que ces mots ! Oui, ils sont stupides ! Soupe, ire, ail ! cria-t-elle à la barbe de son ancienne amie.
Viola, devenue rouge, leva la main pour frapper la jeune femme mais frère Maynard retint son bras.
– C'est ça ! cria-t-il.
Elles avaient suspendu leurs gestes et regardait le religieux. Il leur montrait le soupirail en bas du mur.
– C'est ça ! surenchérit Viola, dont le visage se détendit.
Ils s'accroupirent.
– Le soupirail. Vite, la torche !
Luiset se baissa pour jeter un œil par l'orifice pendant que le religieux baissait la flamme.
– Cela donne sur une ancienne pièce, expliqua frère Maynard. Mais elle a été ensevelie il y a presqu'un siècle.
De fait, elle ne voyait qu'une toute petite ouverture sur un autre mur de pierre. Viola passa sa main dedans. Une simple cape roulée en boule suffisait à remplir l'ouverture. Il n'y avait rien. Persuadée d'avoir été dupée, Viola saisit le religieux à la gorge et appuya la lame de son disque sur sa carotide :
– Quelqu'un est déjà venu, mon frère ?
La torche qui était tombée révéla ses traits meurtriers.
– Mais... no... non... je vous ass...ure... bredouilla-t-il.
– C'est du vent ! Vide, il n'y a rien !
– Je ne mens pas, reprit-il.
– Ne lui faites pas de mal, nous sommes en train de vous aider !
– Et vous, mademoiselle Madison ? Qu'en dites-vous ? Que dit le conte ? Je vous laisse dix secondes, sinon, mon frère, vous saurez vite si vos prières ont été suffisantes pour entrer au paradis !
– L'eau ! explosa-t-elle.
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Luiset Madison (Trilogie)
Фэнтези" ... c'est très important pour moi que vous soyez au Mont avant le jour de votre anniversaire. L'entrée dans votre seizième année, qui marque vos débuts dans le monde des adultes, doit se faire en grande cérémonie. Je sais déjà que le voyage vous p...