Chapitre 7

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Média : Zoey Blackstorm ( passé )

dimanche 8 novembre 2016

2006.

Nous nous trouvions dans la forêt. Nos mamans nous avaient accompagné. C'était le jour de la chasse aux papillons annuel. Le but étant d'attraper papillons et insectes en tout genre. Bien évidement nous n'étions pas des assassins et étions encore si innocentes, d'ailleurs ne nous voyions pas le mal que l'on pouvait faire à de si petites bêtes même avec la plus grande délicatesse du monde. Nous étions équipées de nos petites épuisettes et boîtes à insectes avec ses petits trous pour laisser l'air passer. Oui, j'aimais beaucoup cette période.


La blonde devant moi jouait avec les feuilles, cueillait des fleurs en chantonnant tandis que j'essayais d'attraper des sauterelles, me jetant au sol et tirant la langue sous la concentration. Maman dit :

-"Allez les filles, on fait une photo !"


Je me plaçais à côté de ma meilleure amie prenant la pose quand un papillon se posa sur mon nez. Composé de points oranges et noirs j'étais subjugué par sa beauté. La première photo fut prise. Il partit aussi discrètement qu'il était venu.

Puis je sentis quelque chose dans mon nez. Quelque chose comme...une pétale de fleur de pissenlit enfin ce petit truc volant partout, que l'on souffle pour faire un voeu, vous voyez ? Eh bien j'avais ça dans la narine. Alors, par conséquent, j'éternuais comme un monstre larguant des projectiles de baves autour de moi. J'inspirais avec une tête effroyable et on prit la deuxième photo. Puis, bien évidement comme je toussais d'autres pétales vinrent, encore et encore. J'étais cernée dans ce champ de pissenlits. Les fleurs étaient présentes partout et je n'arrivais plus à arrêter !

Je courus me réfugier chez les mamans se moquant de moi telles de vraies commères et Callie me suivit, elle me dit :

"-C'est pas grave ! Ca peut arriver à tout le monde !

-Mais ça m'arrive un peu trop souvent, fis-je remarquer"

On rigola, je souriais sincèrement reconnaissante envers elle. Elle me soutenait, dans chaque épreuve, aussi dure ou ridicule soit elle. Elle était une si bonne amie. Enfin, elle avait été une si bonne amie...contrairement à moi. Je levais les yeux vers un ciel plein de sang. Je me réveillai tremblante.


Je me préparai devant cette journée qui allait, à coup sûr, être riche en émotions. Je mis une jupe avec des collants et des chaussettes hautes, j'ajoutais un pull, les bouts de ses manches étaient bouffantes, puis quelques détails comme mes mitaines ou mes colliers, pour finir je me coiffais et me maquillais.


A 11h, nous fûmes chez nos grand-parents qui nous accueillirent avec de grands sourires chaleureux, je les aimais tant... Ils me prirent dans leurs bras et grand-père me souffla un petit "tu m'as manqué ma fille" qui me fit monter les larmes aux yeux.

Tyler et moi avions toujours été proches de nos grand-parents, petits nous avions chacun nos chambres chez eux et nous y étions toujours fourrés. Quand les disputes entre Tyler et mes parents avaient commencé et il avait pris l'habitude de s'y réfugier.

Ils étaient nos deuxièmes parents. Ils étaient compréhensifs et nous soutenaient toujours, même pour une cause perdue d'avance. Malgré nos différences. Nos parents n'acceptaient pas le fait que nous soyons différents des autres.

Je savais que Tyler leur avait tout raconté à propos de ma...position et d'un côté j'étais rassurée puisqu'ils se trouvaient, par conséquent, dans mon camps.


On rentra et j'allais dans la cuisine avec grand-mère tandis que les garçons allaient je ne sais où. Elle commença :

"- Comment ça va Zoey ?

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