Média : Callie Grey et Zoey Blackstorm
11/11/16
Carole et moi étions toujours assises sur le lit.
- Sais tu pourquoi ? finit elle par demander.
J'avais bien vu que quelque chose la tracassait et que ce soit cette question ne m'étonnait pas le moins du monde. Malheureusement je ne savais pas et ça me rongeait, je ne supportais plus cette idée surtout depuis la découverte de ce mystérieux Thomas. Je ne comprenais pas pourquoi Callie me l'avait caché mais ça j'allais le découvrir.
- Je suis désolée, je ne sais rien, mais je compte bien faire mon enquête, si j'ai du nouveau je vous en ferais part, promis-je
-Zoey...je voulais m'excuser, pendant un long moment je t'ai hais, puis tu es tombée malade, je me suis alors dis que tu avais dû te sentir coupable et que c'était peut-être dur pour toi aussi.
- ça a été dur, d'ailleurs ça l'est toujours. Je n'étais pas prête à assumer un deuil et ce que j'ai vu m'a traumatisé.
Puis je remarquai qu'elle fixait étrangement mes avant-bras plissant les yeux. Je l'imitais et vis le sang couler le long de mes doigts, mes pansements n'avaient pas tenu. Carole brisa le silence d'une voix rauque :
- Zoey, tu saignes ?
C'était une question qui n'attendait apparement aucune réponse de ma part vu son ton. Peut-être croyait elle qu'elle hallucinait ? Mais, comme je n'étais pas très saine d'esprit,j'étais encore moins bien placée...
- Ce n'est rien...commençai-je
Carole m'agrippa le poignet vivement et avec force, je sursautai en voyant son sourire se transformer en une grimace, ses yeux se plisser et ses ongles se planter dans ma peau. J'échappai un cri essayant de me dégager :
-Lâchez moi ! Vous me faites mal !
-Zoey, tu dois aller à l'hôpital
-Non ce n'est rien ! juste une coupure !
Carole commença à sangloter en touchant mes pansement :
-Sil te plaît, ne fais pas ça
-Quoi ?
Puis elle eut un brusque changement d'humeur et commença à crier avec rage :
-Ne mets pas fin à tes jours ! Je t'interdis de nous quitter comme ma fille ! Zoey, tu dois rester !
Je ne pouvais pas répondre. Ma bouche refusait de former les mots et je me rendis alors compte que je n'étais pas encore guérie et qu'une partie de moi souhaiter inlassablement ma mort. J'étais persuadée d'en avoir fini avec e suicide, visiblement je m'étais trompée.
D'un seul coup la sonnette ressentit. Mon frère venait me chercher. Carole lâcha mon bras et je remercia Tyler intérieurement. Je commençais à me lever quand elle commença d'une voix rauque :
- Tu ne pars pas Zoey.
Mon sang se glaça et subitement la terreur me submergea.
-Com-m-ent ça...? peinais-je à articuler
-Ta place est ici maintenant. Tu aimes Callie, non ? Tu sais ce qu'elle pense, ce qu'elle fait, ce qu'elle aime...tu peux peut-être la remplacer ?
-Je, je crois que je ne vous suis pas là...
-Oh, ce n'est juste pour quelque jour, ne t'en fais pas tu n'as pas besoin d'affaires puisque tu mettras les habits de Callie !
Je courus. C'était la seule chose que je pouvais faire. Mon cerveau refusait de penser, je ne pouvais qu'agir, que courir, courir le plus vite possible, pour aller le plus loin.
Alors Carole comment ça elle aussi à faire de grandes enjambées, des larmes de terreur coulèrent sur mes joues. Je descendis les escaliers et tombais. Mon corps roulait et roulait sans cesse et je n'arrivais plus à diriger quoi que ce soit, j'étais paralysée condamnée à continuer ma chute. Puis je sentis une main m'agripper et me relever. J'essayai d'ouvrir les yeux et alors j'aperçus Caroline, je criai.
Elle me regardait comme un prédateur regarde sa proie.
Il fallait que j'agisse. Vite.
Je décidai alors de basculer tout mon poids vers l'arrière, espérant qu'elle tombe. Mais ça ne marchait pas, bien plus lourde que moi elle me retenait fermement et ne bougea pas d'un centimètre.
J'observais la scène, ce qu'il se trouvait à proximité et j'aperçus une statuette en bronze.
C''était ma dernière chance.
Je pris la statuette du bout des doigts. Je visais la tête de mon agresseur et je la jeta. Je fus une piètre lanceuse et la statuette atterrit sur son épaule. Néanmoins le choc la surpris et elle me lâcha.
Je profitais de ces deux secondes pour m'échapper, je courais, ouvris la porte et me retrouvai nez à nez avec mon frère.
A sa tête je devinais qu'il voyait qu'il y avait un problème, je lui dis simplement :
- on part
Il me suivit sans poser de questions. On roula.
Alors je racontais tout ce qui c'était passé. Il m'écouta attentivement et ne me coupa pas pendant mon récit. Quand j'eus fini, il me demanda :
-Tu veux que j'appelle la police ? Carole est peut-être dangereuse maintenant...
- Non, je ne veux pas. Elle est brisée. Elle doit se soigner. Les réponses à ses questions elle les trouvera seule.
-Mais peut-être a t'elle besoin d'aide...
- Tu sais, si je ne devais retenir qu'une seule chose de l'hôpital c'est qu'on ne peut compter que sur soi même.
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Why...?
Genç KurguCher lecteur, Ceci est un journal. Un journal où j'ai écrit le moment le plus important de ma vie. En fait ce journal est l'histoire du moment le plus troublant de ma vie. Quand tout va bien, il n'y a aucune raison d'écrire. Pour moi, écrire signif...