Senta Claus [Terminée]

Partie 12

Je continue d'aider les lutins. Senta apparaît à l'embouchure de la porte.

"Qu'est ce que tu fais ?! Tu dois rester allonger !
-Suis moi.

Il me prend la main et m'emmène jusqu'à sa chambre. Il ferme la porte et m'enlace alors que je lui tourne le dos.

-Lâche moi !

Je me libère de son étreinte mais il me plaque sur le lit.

Ses yeux... sont vides.

Il rapproche dangereusement sa tête de la mienne. Par agacement, je lui fait un coup de boule.

-Aïe ! Ça fait mal Keï !
-T'avais qu'à pas essayer de me sauter dessus !
-Quoi ?! J'ai fait ça ?! Désolé !

Il se prosterne devant moi.

-C'est bon c'est bon, pas la peine de te prosterner ! Mais ne te laisse plus manipuler par Futa...
-Hein ?
-Rien, repose toi.
-Mais je veux mon petit frère à côté de moi !
-Je suis ton petit frère maintenant ?
-Je te considère comme tel, pourquoi ?

Je me jete dans ses bras.

-Je peux t'appeler grand frère ?
-Bien sûr !

Il me porte jusqu'au lit. Nous nous endormons rapidement. À mon réveil, je suis dans un endroit inconnu. Je marche sur l'eau et il n'y a que de l'obscurité autour de moi.

Qu'est ce qui se passe ? Où je suis encore ?

Je regarde autour de moi. Je vois quelqu'un qui s'avance dans ma direction.

"Mais c'est...
-Oui. Toi. Tu te vois toi même.

Mon autre moi sourit.

-Tu sais pourquoi ?
-Non, mais je suppose que tu vas me le dire.
-Je suis la partie que tu as rejeté.
-Hein ?
-Grâce à moi, tu arrivais à survivre dans notre monde mais tu m'a rejeté car tu croyais être heureux avec Senta.
-J'ai fait ça... moi ?
-Inconsciemment oui. Mais à partir de ton arrivée, tu n'as fait qu'apporter des ennuis à Senta.
-C'est faux !
-Ton enlèvement, la presque mort de Senta et son comportement étrange. Tout est de ta faute !
-C'est faux !
-Tu es un démon.
-C'est faux...
-Tu es pire que Futa.
-Ce n'est... pas... vrai...

Il se met à rire.

-Tu es le pire démon que j'ai vu. Tu ne mérite pas d'être né.
-C'est... faux...

Je pleure toute les larmes de mon corps en tombant sur l'eau.

-Il aurait du te tuer il y a longtemps.
-eï... Keï... Keï !

Je me réveille en sursaut tendant le bras comme pour attraper quelque chose.

-Keï, ça va ?

Senta me regarde, inquiet.

-Tu as l'air d'avoir fait un cauchemar.

J'essuie mes larmes. Je lui dis juste deux mots.

-Je pars.