«🌹Chapitre deux🌹»

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🌸NAÏM🌸
23 juillet 2016,
20h45, Paris.
•••

Je venais de faire irruption dans ma chambre et la première chose que je remarque sont mes pochons de drogue qui ont disparu de leurs place habituel. Je cherche pendant une bonne demi heure, mais les retrouve pas. Je suis presque sur que c'est encore Karima qui me joue un mauvais tour.. Pour quel raison? J'en sais de rien, mais ce qui est sur c'est qu'elle a une haine a mon égard des plus intense, ça dure depuis maintenant plusieurs années, deux ans plus précisément. Sachant que nous avons 3 ans d'écart sa haine s'est approfondit à ses 14 ans.

- KARIMA, VIENS ICI !

Je l'entends susurrer des jurons avant de monter, en trombe, les escaliers et d'ouvrir brusquement la porte.

- QUOI? POURQUOI TU M'APPELLES ?

- C'TOI QUI A TOUCHÉE À MES SACHETS ?

Elle relève la tête vers moi, les yeux rougit par la colère.

- TES SACHETS DE MERDE ?

Elle me regarde de haut en bas, avant de continuer.

- TES SACHETS DE MERDE, J'EN VEUX PAS DANS MA MAISON, DONC OUI, ILS ONT ÉTÉ DÉPLACÉ PAR MA FAUTE, ET QUOI!?

Je l'attrape par le col, cette fois, c'est moi qui m'énerve. Elle a trop cru j'étais sa petite copine avec qui elle peut faire v'la la folle.

- JE RÉPÈTE : TU LES A MIS OÙ ?

Elle ne répond pas tandis que je relève ma main vers sa nuque.

- TU VEUX J'TE NIQUE, C'EST ÇA QU'TU VEUX EN FAITE ?

Elle mordille sa lèvre inférieur, avant de poser ses mains contre les mienne afin de les défaire.

Je fais tout le contraire de ce qu'elle désire ; je resserre, encore et encore, l'étreinte.

- Naïm.. Tu vas me... tuer..

Rien à foutre d'sa vie de merde, je vais pas la tuer, je suis pas un meurtrier oulah je sais pas quoi, mais je veux qu'elle souffre. Je veux que pour une fois, elle comprend qu'elle peut pas tout se permettre.

- Tu dis rien.. Ouhh, Karima, aurait-elle perdu sa langue ?

Mes éclats de rire résonnent dans tout la pièce. Je me moque d'elle comme si elle n'était rien d'autre qu'un vulgaire jouet.

Elle me lance un regard noir, manquant de souffle et d'air.

- L-lâ-che... moi..

Elle retient mon bras. Toujours ce sourire sadique qui trône sur mon visage.

- S-sur.. le lit de.. pa-.. pa.. Ils sont sur son lit.. c-c'est.. ça..

Je retire sa nuque de mon emprise, la poussant au passage contre l'armoire en bois massif.

- SUR LE LIT DE PAPA ? AH TFOU SALOPE D'MES COUILLES TU VOULAIS QUE PAPA ME CRAME ? SALE VICIEUSE VA VA!

Je me dirige vers le rez-de-chaussée avant d'ouvrir la porte de mes parents. A ma grande stupeur, il n'y a personne mais le sachet y est encore. Je souffle de soulagement, puis l'attrape avant de remonter à l'étage et de le poser sous mon lit.

L'orchidée de la rue.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant