L'orchidée de la rue.

«🌹Chapitre zéro🌹»

Le sultan est le surnom que Jasmine donne à son père. J'en avais marre de toujours prononcée le mot "père" je trouvais Sultan plus original et puis, ça m'fait penser à Aladdin mdrr

🌸JASMINE🌸
23 juillet 2016,
16h37, Paris.
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Dans l'un des quartiers les plus branchés de Paris, appelez Champs-Elysées, vit une princesse sous le nom de Jasmine.

Au premier abord, Jasmine peut sembler superficielle. Mais lorsque l'on décide de mieux la connaître, tout nos préjugés s'envolent pour faire place à des qualités.

Bienveillante, gentille, sage, pure.. Si je décide de tous les nommer, on prendrait une nuit entière.

Pour en revenir à nos moutons, notre honorable princesse était digne de ce nom. Elle aimait guetter au loin la cité ce trouvant à quelque pâtés de maison de la sienne. C'était son passe-temps favori, elle découvrait des choses qu'il y a des années de cela, n'aurait jamais cru apprendre.

Jasmine n'était pas comme elles, c'était le cas de le dire, elle avait l'esprit déjanté et des idées loufoques. Parfois, cela lui valait des jugements dont elle y prêtée aucune attention.

- Jasmine, votre père vous attend.

Ce fut la phrase qui l'a sortit de ses pensées. Elle fermait la fenêtre d'un coup sec, descendit de la rampe avant de glisser ses pieds dans une paire d'Adidas. Ne sachant pas marcher en talons, elle était bien obligée de prendre des basket en toile. 

Cependant, ces baskets étaient en parfaite harmonie avec sa tenue.

Elle descendit au rez-de-chaussée, et à sa grande stupeur, ce fut non pas son père mais sa belle-mère qui l'attendait de pieds ferme, en bas de l'escalier.

- Jasmine, ton père t'attends dans la voiture.. posant le regard sur sa tenue Tu n'es pas en robe traditionnelle !? demanda-elle, étonnée.

- Oh.. Maria.. Je ne pensais pas te voir ici.. gênée Disons que l'envie de mettre une robe traditionnelle ne me prenait pas..

Maria est la belle-mère de Jasmine. Elle est de confession chrétienne et a eu beaucoup de mal à s'intégrer au cercle musulmans. Ne souhaitant pas se convertir, pour sauver son couple elle a du faire énormément de sacrifices sans jamais laisser sa religion derrière elle. La famille du Sultan n'a jamais réellement été ouverte au autre culture que la leurs, étant donner que c'est une femme noir issus d'une famille congolaise l'intégration s'est faite doucement mais sûrement.

Elle est à la fois gentille mais aussi très sage. Considérant Jasmine  comme sa propre fille, elle fait tout pour comblé l'absence de sa mère maternelle. Elle est protectrice et n'aime pas lorsque les garçons rodent autour de sa protégée. Elle hésite d'ailleurs pas à se faire entendre. La belle-mère parfaite me diriez-vous.

- Plus sérieusement, pourquoi n'as-tu pas mise de robe traditionnelle  ?

- Je voulais pas que tu te sente rejetée..

Et c'était vrai : Maria  portait, comme à son habitude, une robe noir patineuse. La famille à qui notre foyer allaient rendre visite étaient à fond dans le dine. Sachant que la famille de Maria avait des traditions différentes que la leurs, et qu'en plus de ça  ils s'apercevaient que Maria était la seul à ne pas porter de robe traditionnelle maghrébine, elle risquerait cher.

- sourire Je me sentirai jamais rejetée au côté d'une tel famille.

La jeune femme ria chaleureusement, avant d'attraper la main de celle-ci.

- J'espère bien !

Elle le dit, avant de rejoindre son père dans la voiture. Maria l'emboîtait le pas, d'une démarche à le fois élégante et pleine de grâce.

Le sultan, empoigna sans plus attendre le poignet de sa perle dès lors où elle posa un pied dans la voiture.

- Quoi ?

Son père risquer encore de la gronder pour cause que sa tenue n'était, certe, pas adéquate. Elle en est presque sur du fait qu'il l'ait interpellé pour cette simple et unique raison.

La voiture démarra, tandis que son père continuait à l'emboucaner.

- Jasmine, je te parle !

- Oui et j'ne suis pas sourde !

Elle souffla.

- Tu ne porte pas de robe traditionnelle.

- Ma robe traditionnelle ne me plait pas. Elle est laide.

- Ta robe traditionnelle est bien comme elle est. Tu n'as donc pas de goût, ma fille.

- Père, un pantalon pailleté bleu avec un haut au épaules dénudée aurait était la tenue parfaite pour la danse du ventre.

- Tu ne crois tout de même pas que tu vas danser avec ce genre de tenue ? Et encore moins, pour faire bouger ton ventre.

Jasmine plaqua sa tête contre la vitre, exaspérée.

- C'est ce que je maîtrise le mieux, lança-elle, mais à ce que je vois, ma passion ne vous intéresse guère.

Alors que son père allait répliquée, Maria s'est présenté.

- Je t'en prie, Sultan, Jasmine n'est plus un bébé. Il faut la laisser respirer, comme chaque adolescentes de son âge.

Le sultan, lança un regard noir à sa femme, avant de sortir de la voiture en furie. Jasmine, ouvrit la portière, avant de poser à son tour un pieds dehors. Lorsqu'elle vit la maison, elle fut à la fois émerveillé mais aussi ravi. La fête battait son plein, avec comme musique de fond Bole Chudiyan. Le drapeau libanais était accrochée au mur et elle fut gênée d'apercevoir que tout le monde porter une tenue traditionnelle. Sauf que leurs tenues étaient tellement plus jolie que les siennes. Cependant, une toute autre chose l'intriguer ; ce fut la voiture noir au vitre teintée et au gente doré. Elle l'avait déjà vu à travers la fenêtre lorsqu'elle observer la cité au loin.

Alors, une question la tracasser :
Est-ce que ces jeunes banlieusards seraient au rendez-vous ?
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Avis?

@Kleopatre__