Chapitre 4 : Rapprochement

9.1K 438 21
                                    

PDV d'Elodie 

J'ai des courbatures partout dans mon corps. Je ne sais pas depuis combien de temps je cours, mais tout ce que je sais, c'est que je cours. J'espère tellement que tous mes problèmes s'envolent avec le vent, que ma vie reprenne son cours comme quand il y avait encore papa. Mais ces lâches me l'ont enlevé. Ils m'ont séparés de lui. Ils ont osés. Je suis tellement en colère contre moi d'avoir été si faible, contre ma mère d'accepter le marché, en colère contre cet soit disant âme-sœur. Je suis fatiguée de tout ça ! Je veux fuir et tout oublier, mais malheureusement je ne peux pas. J'ai fais la promesse à papa de les protèger toutes les deux au risque de ma vie, mais je ne peux pas, je suis faible. Je m'arrête près d'un plan d'eau et je me retransforme en humaine puis enlève mes vêtements et je me mets juste en sous-vêtements pour aller dans l'eau. L'eau m'a toujours apaisé. Je pleure toutes les larmes de mon corps. L'avantage dans l'eau, ça ne se voit pas. 

 PDV de son âme sœur

 Je la suis depuis que nous sommes partie, mais elle est tellement en colère qu'elle ne me sent pas. Ça va faire plus de 2 heures qu'elle court sans s'arrêter. Je sens sa colère et sa tristesse à travers notre lien. Elle finit par s'arrêter prêt d'un plan d'eau puis je la vois se déshabiller, elle est si belle. Elle a une peau blanche et ses beaux cheveux châtains lui tombent sur le dos. Elle a de très belles formes, je suis sous le charme et je n'ai qu'une envie, c'est de la rejoindre. Mais ses sentiments m'en empêchent. Je ne comprends pas pourquoi elle ne veut pas vivre dans ma meute, surtout que je lui est dit qu'elle serait en sécurité et sa famille aussi. Elle est enfin rentrer dans l'eau et là, je la vois pleurer. Je crois qu'elle pleure toutes les larmes de son corps. Je sais que ce n'est pas bien de faire le voyeur comme ça, mais je n'y peux rien ! Je n'ai qu'une envie aller la prendre dans mes bras et la rassurer. La ramener chez moi et surtout, la protèger de tous les dangers de ce monde. 

 PDV d'Elodie

 Je finis de pleurer et j'entends un craquement de branche. Je me retourne et le vois. Il est si beau !J'aimerais tellement me jeter dans ses bras, mais je ne peux pas, car je sais comment ça se finit pour des personnes comme moi, c'est-à-dire mal.

 « Que fais-tu la ? »

 Ma voie est brutale, mais je fais exprès pour lui dire à quel point je ne veux pas le voir, mais malgré tout, il garde une voix calme qui me surprend.

 « Je suis venu pour te ramener. » 

 « Hors de question ! Je ne reviendrais jamais ! Tu m'entends ? Jamais ! »

 « Mais pourquoi ? Je t'ai fais quoi ? »

 « Je sais juste comment ça va se finir si je viens. Ça se finit toujours de la même façon. » 

 « S'il te plaît, je te jure de te protéger. En plus, tu l'a bien sentie, ce lien entre nous. Tu ne peux pas t'échapper. Tu aura besoin de moi ! » 

 « Je m'en fous ! Je préfère souffrir que de faire subir à ma petite sœur ce que j'ai subis ! Tu n'a pas le droit de m'obliger à venir avec toi ! »

 J'ai dis ces paroles tout en pleurent. Je n'en peux plus de lui résister, de cacher mes sentiments, de fuir et d'avoir peur. Je le vois se rapprocher de moi petit à petit et je ne peux rien faire je suis comme hypnotisé par ses beaux yeux. Il s'approche jusqu'à être collé à moi. Je sens la chaleur de son corps contre moi. Je sens que je ne vais pas pouvoir résister longtemps si ça continue. Mon corps n'attend qu'une chose, se coller à lui et ne plus le lâcher. Puis il m'attrape les hanches et je n'arrive toujours pas à bouger. Cette sensation est à la fois agréable, et agaçante. Puis, toute mes barrières mentales s'affaissent une par une jusqu'au moment où il n'en reste plus et je décide d'aller chercher le plaisir et le réconfort dans ses grands bras musclés. Je mets alors mes mains autour de sa nuque et joue avec ses beaux cheveux bruns. Je pense qu'il prend ça pour un accord, car il approche doucement sa tête de la mienne et je n'attends qu'une chose, que ses lèvres rencontrent les miennes. Ses lèvres rencontrent enfin les miennes pour mon plus grand plaisir. Notre baiser est doux et tendre, mais devient rapidement plus fougueux, puis nos langues s'enlacèrent et il m'attira totalement à lui. Je ne pense plus qu'à lui, à l'effet qu'il me procure et au bonheur de notre rapprochement. J'ai l'impression qu'un vide dans mon cœur se remplit. Puis, vient le moment où nos lèvres se séparent, je grogne de mécontentement, j'aurais tellement voulue que ça continue. 

 « Du calme princesse, on pourra continuer ça chez moi et on aura plus chaud qu'ici ! » 

 « Qui a dit que je voulais continuer ? »

 Puis comme pour me prouver qu'il à raison il m'embrasse dans tout le cou, se qui me fit des petits frissons de plaisir. 

 « Si tu n'avais pas aimé, tu ne serais plus dans mes bras et je m'en serais déjà pris une depuis longtemps ! »

 Il afficha un sourire qui me fit craquer pour accompagner ses paroles. Rien que d'y penser, je rougis. 

 « Et vu comment tu rougis, je suppose que j'ai bien déduis ! » 

 « C'est bon ! Tais-toi un peu ! »

 Un frisson me parcourut, mais cette fois, pas de plaisir, mais bien parce que j'ai froid. 

 « Aller viens, on rentre, tu va attraper froid sinon. »

 Et sans plus attendre, on se transforme et on court en direction de sa maison.

Elodie et l'alpha possessifOù les histoires vivent. Découvrez maintenant