La Rencontre

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Cela allait bientôt faire une heure que Catherine était arrivée à la cour de France , elle avait été installée dans ses appartements , moins luxueux et plus petit que ceux de Vatican mais tout de même convenable . La jeune fille se tenait debout sur un drap en soie blanc étendue au sol tandis que l'une des domestiques françaises qui lui avait été assignée , lui lassait avec minutie le corset . Un élan de curiosité vint à la jeune femme et elle ne put s'empêcher de poser certaines questions à la servante :

CATHERINE : " Dites moi ..."

La servante eu comme un sursaut et reprit en bafouillant .

La SERVANTE : " Ou..Oui Mademoiselle , que puis je faire pour vous ?"

CATHERINE : " le fils du Roi François , comment est-Il ? Je veux dire le Prince Henri , parlez moi de lui ."

La Servante eu un léger sourire au coin des lèvres et répondit à la jeune femme tout en terminant de lui lacer son corset .

La SERVANTE : " vous savez son altesse Henri est un jeune homme très charmant ...Il a un tel charisme , n'ayez aucune crainte à son égard ni de fâcheux préjugés , vous ne serez pas déçu et vous n'aurez pas pu rêver de mieux "

Catherine garda la bouche entrouverte un moment avant de relever les yeux vers la glace dans laquelle elle s'admirait avant de chuchoter :

CATHERINE : " Oui j'aurais pu avoir un héritier à la couronne mais non ...un cadet ...un cadet "

La Servante resta silencieuse puis se mit à coiffer la jeune blonde , elle lui fit un chignon et laissa quelques boucles lui retomber sur la nuque .
Elle l'aida ensuite à enfiler une robe tout droit sortit d'Italie , créée expressément pour la jeune femme , le textile était ornée de fil d'or et d'une couleur rouge écarlate , la robe parfaite pour attirer l'attention sur soi , la robe parfaite pour montrer l'étendue de sa richesse , la robe parfaite pour plaire à son fiancé .

Au même moment , se déroulait dans la salle du bal du palais , une très belle fête , avec des invités des plus prestigieux en l'honneur de l'arrivée de Catherine de Médicis à la cour de France . Le Roi et la Reine de France était tout deux assis sur leurs trônes respectifs , se jetant à peine un regard , les yeux rivés sur leurs convives tout le monde attendaient impatiemment l'italienne aux cheveux d'or . De part et d'autres de couple royal se tenait deux jeunes hommes , le premier à la gauche de Roi était un peu frêle et mince , il avait les cheveux châtains foncés ramènes à l'arrière , c'était François , le fils aîné du couple , il avait 17 ans et était l'héritier de la couronne celui sur lequel l'avenir reposait , celui sur qui les regards s'attardaient , celui qui aurait un jour le poids de la couronne sur le épaules .
À la gauche de la Reine , se trouvait Henri , le cadet de la famille , il n'était pas destiné à régner un jour seulement à rester sage et silencieux dans l'ombre de son frère . Mais Henri qui était d'un an le cadet de François était beaucoup plus robuste physiquement , il paraissait beaucoup plus sûr de lui , il avait le regard chaleureux et les cheveux bouclés d'un noir profond qui lui retombaient sur la nuque , on pouvait le voir se pencher de temps à autre pour chuchoter quelques mots à sa mère qui riaient un peu .

Quand soudain les portes de la salle s'ouvrirent , il n'y a avait pas d'autres possibilités , ça ne pouvait être quelle , un homme entra le premier et hurla à pleins poumons :

L'ANNONCEUR : " Caterina Maria Romola Di Lorenzo De Medici ! Duchessa d'Urbino ! "

L'attention de tous les convives se dirigea donc vers l'homme qui se décala sur les côtés pour laisser de la place à la jeune femme . Henri avait les yeux rivés sur l'entrée et le ventre noué également .
Catherine fit alors son apparition à l'embrasure de la salle du bal , les mains croisées au bas de son ventre et le regard figé vers l'avant . Elle avançait noblement , la tête légèrement incliné , on pouvait entendre l'émerveillement des convives en la voyant , les deux princes étant parti à la chasse avec des membres de la cour plus tôt dans la matinée n'avaient pu être présent à l'arrivée du cortège italien . La jeune femme se savait belle , les pierres précieuses incrustées dans sa robe brillaient de milles feux , elle était alors semblable à un ange tout droit tombé du ciel , lorsqu'elle fut devant l'estrade du Roi François et de la Reine Éléonore elle fit une révérence avant de relever la tête vers la famille royale . Elle resta silencieuse et son regard se posa successivement sur chacun des deux princes , elle déduit que Henri était François en raison de son charisme et pensa inversement que François était Henri , donc celui à qui elle était fiancée , elle se demanda alors où était donc le charme auquel faisait allusion la Servante , sûrement caché en quelques parts au dessous de ce teint blême se disait elle .

Le Roi se leva , la Reine fit de même et le couple avança légèrement , leurs deux fils en fit autant , Henri un sourire en coin , il était si heureux de voir celle qui était sa fiancée , elle était parfait se disait-Il , du moins physiquement car il n'avait jamais échangé aucun mot avec elle .

Le ROI : "Catherine j'ai pu vous souhaiter la bienvenue ce matin mais malheureusement celui à qui vous êtes fiancées n'était pas présent pour le faire . C'est pour cela que je suis heureux de vous présenter mon fils , Henri "

Le Roi tendit alors son bras vers son fils cadet qui fit un pas en avant en souriant à la jeune femme soigneusement avant d'incliner la tête . Catherine n'en revenait pas , c'était celui aux cheveux bouclés qui était son fiancé et pas le petit blême , un sursaut de joie l'envahit mais elle ne le montra pas et se contenta d'incliner également la tête pour saluer son fiancé qui était plus qu'à son goût mais malheureusement pas l'héritier à la couronne alors qu'il en avait à première vue , plus l'étoffe que son frère aîné , qui lui regardait l'italienne de manière intimidée comme impressionné par son charme .

Le Roi leva sa coupe en l'honneur des jeunes fiancées qui devaient désormais faire connaissance .
Henri fit le premier pas et descendit de l'estrade pour saluer Catherine :

HENRI : " je suis enchanté de faire votre connaissance , comme l'a dit mon père , je m'appelle Henri et je dois avouer que vous êtes vraiment revissante "

Catherine baisse la tête légèrement faisant mine d'être touchée par les mots du prince avant de relever la tête en souriant délicatement :

CATHERINE : " Je suis Catherine , comme on a du vous le répéter si souvent , je vous remercie de vos doux compliments et je vous les retourne avec ma plus grande sympathie "

HENRI : " je ne pouvais imaginer avoir une fiancée si belle en effet , votre visage ...on dirait une poupée de cire , puis je vous demander ...si vous permettez bien évidement , de me parler un peu de vous , j'aimerai apprendre à vous connaître . Il vrai que vous êtes la nièce du Saint Père en personne ."

CATHERINE : " en effet , le Pape est mon oncle et l'unique famille qui me reste , vous parlez de moi ....que puis je vous dire de bien intéressant à mon sujet ? Hmm...j'ai un fort attrait pour les Sciences particulièrement pour la Chimie , au Vatican j'ai appris à fabriquer quelques antidotes avec des évêques qui étaient également médecins , je suis fille unique , je n'ai ni frères ni sœurs mais je crois avoir un ou deux cousins et cousines ...votre altesse je ne veux point paraître égocentrique et continuer à vous conter ma vie , la votre doit être bien plus intéressante "

Le prince Henri rit tout doucement , Il semblait avoir déjà succombé au charme de cette douce italienne .

HENRI : " oh non , selon moi tout ce qui vous concerne de loin ou de près ne peut être que passionnant mais si vous y tenez temps je vais vous parler brièvement de moi ...alors j'ai le même âge que vous d'après ce que m'a dit ma mère , je suis le fils de cadet donc je n'hériterai jamais du trône , j'en suis navré pour vous , une si belle femme devrait être souveraine et avoir une couronne sur la tête qui mettrait en valeur son teint rayonnant mais j'ai tout de même quelques qualités , j'aime la chasse mais aussi la joute si je n'étais pas prince je serai sans doute chevalier , ma mère dit que j'ai lu trop de roman sur Lancelot ...et mon père m'a dit un jour que je pourrai être son conseiller en guerres car j'ai un grand sens de la stratégie ."

CATHERINE : " vous m'en voyez comblez , je suppose qu'avec tant de talents , les prétendantes font la queue devant votre porte , guettant votre doux sourires ..."

HENRI : " mais par malchance pour elles , voici l'arrivée d'une sublime italienne qui en faisant rien à déjà emporté le cœur du prince dans le creux de sa main que je me hâte de toucher pendant ne serait ce qu'une danse si elle me le permet ..."

Catherine De Médicis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant