L'Inconnue

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Catherine accepta avec plaisir la demande d'Henri , la fête étant donnée en leur honneur , c'est naturellement que les invités s'écartèrent pour leur laisser de la place sur la piste de danse .
Le regard de Catherine était fixé à celui d'Henri , on aurait dit que chacun lisait dans l'autre comme dans un livre ouvert , la jeune fille se laissait guider gracieusement dans cette danse comme si elle qu'elle  l'avait fait toute sa vie et tout cela sur le regard approbateur du Roi et de la Reine qui voyait dans les deux jeunes une alliance des plus puissantes . En effet , pour le Roi de France , marier son fils à Catherine de Médicis était l'une des meilleurs choses qu'il eut pu faire , il s'assurait de cette façon la bienveillance inconditionnelle du Vatican et par la même occasion la Couronne de France allait posséder d'immenses part de Terres en Italie , les Médicis étant la famille la plus riche de Florence . Un accord secret avant été également passé entre le Pape et le Roi de France , en effet lors des négociations pour le contrat de mariage des jeunes gens , le Pape a promis au roi de France , une somme colossale qui comblerait ainsi le déficit de la France .

Catherine n'aimait plus que ça la danse mais elle voulait plaire plus que tout à Henri , ce n'était pas comme sa vie en dépendait mais elle tenait à faire les choses bien , puis elle se disait que si elle devait partager le reste de sa vie avec lui , il fallait bien qu'il soit totalement dévoué à sa cause , qu'il ne voit quelle et qu'il n'entende que par elle . Au fond d'elle , toutes appréhensions s'étaient dissipées , elle pensait désormais à l'avenir , à son avenir à la cour de France à son avenir avec Henri , elle se doutait que tout ne serait pas rose dans ce château mais quoi qu'il en soit , elle s'était promis de toujours arriver à ses fins .

Henri quant à lui , scrutait chaque détails de l'étincelante visage de Catherine , comment une telle beauté était ce possible , se demandait il . Leurs mains étaient l'une contre l'autre et le prince trouvait sa peau incroyablement douce . Il était d'une part fasciné par le personnage mais également intriguée , elle était si jeune tout comme lui mais elle faisait preuve d'une telle maturité de l'esprit , il n'arrivait pas à savoir ce qu'elle ressentait mais avait l'impression que elle , elle pouvait lire dans ses yeux et cela le gênait légèrement , ce qui lui vaut des joues légèrement rosies . Il avait hâte de pouvoir la découvrir un peu plus , lorsque l'environnent serait un peu plus paisible et que l'attention de tout le monde ne se porterait pas sur eux .

Plus loin nous avions , François il était debout dans un coin , les bras croisés derrière le dos , il regardait son frère danser avec cette italienne qui à peine arriver avait fait tourner la tête de plus d'un . Il semblait envieux que l'attention de tout le monde soit sur eux mais encore plus par la beauté de celle à qui on avait fiancé son frère . Lui aussi était fiancé à une jeune fille , mais il ne l'avait jamais vu  c'était Mary Tudor, la fille de Roi D'Angleterre , Henry VIII, il n'était pas si pressé que ça de la rencontrer d'autant plus que en tant qu'héritier de la Couronne , à la cour , toutes les filles se pressaient autour de lui , pas dans l'espoir d'être son épouse mais au moins sa favorite ou encore jouir de quelques avantages . Malgré tout cela , le jeune François semblait sensible au charme de Catherine , sûrement ce désir d'avoir les choses qui nous sont interdites ou une simple rivalité entre frères .

Il commençait à se faire tard , les deux fiancés avait danser à de nombreuses reprises ensemble , les invités quittaient progressivement la salle , le Roi s'était déjà absenté dans ses appartements avec sa favorite et la Reine quant à elle , restait plantée là , comme une plante verte , inutile , immobile , elle n'intéressait personne vraisemblablement et les affronts de son mari n'avaient plus l'air de l'atteindre .

Henri discutait à présent avec des membres de la cour , ayant à peu près le même âge que lui , ces messieurs discutaient et riaient , le sujet de lors conversation était la jeune italienne fraîchement arrivé , elle était le centre de l'attention et ne laissait aucun homme insensible .

Catherine De Médicis Où les histoires vivent. Découvrez maintenant