La bataille finale

Clarissa

Clarissa avait senti le danger approché. Dans le temple dont elle avait la garde, la jeune fille avait senti les flux dans l'air changer sensiblement, ce qui dans un premier temps ne l'avait pas inquiété. Mais quand ceux-ci se firent plus important elle commença à s'inquiéter et à surveiller ces changements constants qui se faisaient de plus en plus violents. Mais elle remarqua que, enfermée toute seule dans une pièce froide, la jeune fille ne pouvait rien faire de très productif.

La demoiselle décida alors de partir hors des murs dans lesquels elle était depuis tant d'années. Dehors, elle avait enfin la sensation de pouvoir faire quelque chose face à ce grand fléau qui se préparait. Ce que la jeune fille vit dans les villages alentours furent effarants : en menant sa petite enquête Clarissa découvrait que les personnes changeait radicalement de personnalité comme si elles avaient décidés de se laisser aller, de faire des choses que ces personnes c'étaient radicalement défendus de faire. Et cela créait un bazar effroyable, un véritable chaos dans les villes où ce mystérieux mal semblait s'être posé. Alors que la jeune fille fuyait d'un village où le chaos régnait sans pitié, elle fit la connaissance de Tiz. Tiz était un berger originaire de ce village et qui avait eu la même réaction qu'elle fasse aux comportements des villageois.

Clarissa lui avait alors expliqué ce qui se passait, le mal qui semblait ronger le continent... Le jeune homme décida ensuite de se joindre à elle pour mettre fin à ce calvaire. Alors qu'ils faisaient voyage, ils traversèrent plusieurs petits villages paisibles où l'on pensait être en sécurité : un petit bout de paradis dans la grande tempête que le pays affrontait. Tiz et Clarissa ne mirent ensuite plus très longtemps avant d'atteindre l'une des villes qui faisait la grandeur du pays. Là-bas, ils y rencontrèrent Demyx : un jeune homme excentrique et mystérieux qui ne se séparait jamais de son manteau noir en toute circonstances. Il essayait de faire rire tous le monde en faisant des pitreries et ne perdait jamais une occasion de faire une ou deux bêtises en voulant se rendre utile. Ce qui étonna Clarissa s'était que le jeune homme semblait aussi être au courant du mal qui rongeait le pays et quand il découvrit la raison du voyage des deux amis il insista pour venir avec eux. Considérants qu'un peu de compagnie ne pouvait pas faire de mal Tiz et Clarissa décidèrent de l'accepter dans leur petit groupe. Malheureusement pour eux, les informations à propos de la maladie ne se firent pas plus nombreuses et ils espèrent avoir plus de chances en allant ailleurs.

Les trois compères rencontrèrent dans la seconde ville une jeune fille du nom de Magnolia. Celle-ci était plutôt originale et n'hésitait pas à dire qu'elle venait de la lune, ce que les garçons eurent beaucoup de mal à accepter surtout en ce qui concernait Demyx. Les deux jeunes filles se lièrent très vite d'amitié et Clarissa décida de mettre sa nouvelle amie dans la confidence. Malheureusement les nouvelles ne furent pas aussi bonnes que prévue car, un soir où la petite bande était attablée dans une auberge, les deux nouveaux arrivants firent part de leurs suspicions à propos d'une jeune fille qui avait pris une table un peu plus loin. En la regardant du coin de l'oeil, la prêtresse eut la nausées, elle avait le sentiment que cette fille pouvait être lié à ce qu'ils cherchaient. Et cela s'accentua lorsque Tiz confirma les doutes de leurs nouveaux amis en disant qu'à chaque halte, cette mystérieuse jeune fille se trouvait aussi aux différentes villes qu'ils avaient visités.

Clarissa la détailla un peu plus du regard : c'était une jolie jeune fille aux cheveux aux cheveux noirs, ses yeux dorés semblaient s'embraser sous la lumière présente dans la pièce et elle portait une robe rouge qui la mettait en valeur. Elle détourna très vite le regard prise soudainement par une nouvelle vague de nausées. En ce concentrant un peu plus, la prêtresse remarqua que les flux, autour de l'inconnue, étaient très violents ce qui ne la rassura pas d'avantage. Demyx surprit ensuite tout le monde en allant voir cette mystérieuse femme. Personne se sut dire ce qu'il c'était passé entre eux car au bout de quelques instants la jeune fille sortit tranquillement de l'auberge non sans claquer la porte derrière elle. Quand le jeune homme revint, il rigola d'un air gêné en disant qu'il avait échoué car elle avait d'autres choses à faire. La petite bande continua les recherches à propos de ce mal mais n'eurent pas plus de réponses que dans la ville précédente... Il fallait à nouveau chercher ailleurs.

Dans la ville où ils allèrent ensuite, Clarissa eut une bouffée d'espoir en ce qui concernait les informations car dans cette grande cité se trouvait l'une de ces amies : Elizabeth, elle aussi prêtresse de la même confrérie que son amie. Elle décida de passer la voir afin de prendre de ces nouvelles et de pouvoir avoir, peut être, des informations sur cette fameuse maladie. Malheureusement, rien ne se passa comme elle le voulut : une fois reçue par Elizabeth et les phrases de politesses échangés, Clarissa eut l'impression que quelque chose clochait. Et son intuition fut juste car la les propos tenus par son amie semblait vide de sens. Une fois que les jeunes filles furent installés Elizabeth menait des dires incompréhensibles sur un mal rongeant le pays, Clarissa avait eu le vive espoir que son amie avait fait des recherches sur cette étrange maladie mais cet espoir fut vite éteint : le mal dont parlait la prêtresse était un mal qui touchait les personnes et qui les rendaient complètement sanguinaires. L'amie de Clarissa semblait voir le mal partout et elle était même prête à lever une armée afin de mettre à terme à cette « révolution » qui semblait vouloir du mal à la confrérie dont les deux jeunes filles faisaient parties. Quand Clarissa essaya de tempérer les humeurs de son amie, celle-ci se mit immédiatement en colère, la traita de traitresse et la menaça de mort immédiate. La jeune fille écouta alors son instinct et prit ses jambes à son coup. Tandis qu'elle rejoignait ses nouveaux amis, elle se résigna à accepter quelque chose qui semblait impossible pour elle : son amie avait été atteinte par la maladie.