Hey Hey Hey ! Nouveau chapitre, j'espère qu'il va vous plaire ! Dites moi tout en commentaire, et n'oubliez pas de voter !
Moi qui pensais être habituée aux couloirs interminables et aux multiples portes toutes similaires de l'orphelinat, je n'étais pas au bout de mes peines dans cette maison. Je me perdis plusieurs fois avant de trouver le bon chemin pour accéder à la cuisine, qui ouvrait évidemment sur le salon lumineux et spacieux que j'avais entrevu il y a quelques minutes. Tant de luxe m'étourdissait, je n'étais vraiment pas habituée à vivre dans l'espace et la modernité. Tiens, je n'avais même pas pris le temps de remarquer la baie vitrée qui donnait sur la piscine grandiose qui trônait en terrasse, entourée de palmiers et de chaises longues. Oui, des palmiers. En pleine forêt. Ce côté-là de la maison était complètement diffèrent de celui de l'entrée, on aurait dit que nous étions à la frontière entre un milieu humide et broussailleux, et un autre chaud et tropical. Même le soleil semblait briller davantage de ce côté-là. J'étais vraiment impressionnée bien qu'intriguée par la beauté de ce paysage si inattendu et pourtant si...parfait. Je pensais déjà au fait que je n'avais pas emmener de maillot de bain, et qu'il faudrait que je demande à Chris de m'emmener faire les boutiques pour m'acheter quelques vêtements étant donné que je n'en avais emmené aucun. Décidément, je m'adaptais vite à la situation, je n'aurais jamais pensé ça à peine quelques secondes plus tôt. Et ça ne me plaisait pas du tout. Je ne voulais pas devenir comme toutes ces filles que j'avais déjà vu passer à l'orphelinat, qui devaient sûrement accompagner leurs parents pleins aux as, et qui pensaient que tout leur était dû, qui faisaient un caprice pour un rien et se permettaient absolument tout. Quelles pimbêches celles-là. Mais je n'avais pas quitté ma merveilleuse chambre pour analyser la maison, donc j'arrêtais le cours de mes pensées et me concentrai sur mon objectif principal depuis l'arrivée : parler à Marie. Je sais, je suis têtue et peut-être un peu agaçante sur les bords, mais j'avais vraiment mauvaise conscience. En ce moment même, je me trouvais affreusement égoïste et lâche, voir même hypocrite.
Chris ne m'avait pas entendue descendre, il était donc toujours dos à moi en train de cuisiner quelque chose, qui délivrait d'ailleurs une odeur cruellement alléchante que je venais juste de remarquer. Chris m'impressionnait. Je n'avais jamais rencontré un homme si imposant et pourtant si charmant. Il émanait de lui une aura apaisante et en même temps frustrante et tendue. Même de dos il ressemblait à un mannequin, aussi beau qu'intimidant. J'inspirai un grand coup et me raclai la gorge avant de commencer à parler. Avant même d'ouvrir la bouche, je le vis se retourner et afficher un grand sourire révélant sa joie et son bonheur. Il avait l'air d'être un homme toujours heureux et d'humeur festive, le total opposé de moi. Comme Marie.
-Alors, comment vas-tu ? Me demanda-t-il d'une voie enjouée, tu veux peut-être que je te fasse visiter le reste de la maison, tu as encore beaucoup à voir !
-Peut-être plus tard, merci. En réalité, je ne vais pas très bien, commençais-je.
Il me regarda, surpris. Il ne s'attendait sûrement pas à cette réponse. Puis il fronça les sourcils et m'invita à parler.
-Eh bien... j'ai laissé une personne très chère à mes yeux à l'orphelinat, et ayant été prise au dépourvu lors de votre arrivée, j'ai pris avec précipitation là - très mauvaise - décision de ne lui laisser qu'un mot avant de partir. J'aurais aimé avoir l'occasion de lui parler au moins une dernière fois avant... longtemps, je suppose.
Il me regarda cette fois... mal à l'aise. Oui, c'était bien ça que je voyais dans ses yeux, du malaise. Il ouvrit la bouche, mais aucun son ne sortit. On aurait dit qu'il réfléchissait à ce qu'il allait me dire, comme lorsqu'un père parle d'un sujet délicat avec son enfant (du moins à ce que j'en savais). Mais pourquoi ? Il n'avait qu'à appeler l'orphelinat, avait-il peur ? Non, ce n'étais pas de la peur que je voyais dans son regard, c'était de la tristesse, et de la gêne. Mais je ne me démontai pas, j'étais trop déterminée.
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La Fille des Dieux
FantasyIl y a quelques années‚ les dieux ont tous étés expulsés du système. Il ne reste plus rien de l'Olympe. Les titans règnent maintenant sur la galaxie et prévoient de la détruire un jour‚ pour en récupérer les bienfaits. Cependant‚ de justesse avant d...