seize : visite

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Quand Amel ouvrit les yeux, la première chose qu'elle fit fut de sourire en voyant Julian dormir paisiblement à côté d'elle. Elle ne put s'empêcher de passer sa main dans les cheveux de l'allemand, ce qui le fit sourire.

-Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? elle souffla, et Julian rit.

-Un copain sexy ?

-Eh bien, tu ne m'as jamais demandé d'être ta copine, elle répondit, et il ouvrit les yeux pour vérifier si elle était sérieusement—elle l'était—avant de se pencher pour l'embrasser.

-Amel, tu veux bien être ma copine ? il lui demanda en frottant son nez contre le sien, et elle sourit.

-J'hésite du coup maintenant...

Julian recula son visage et haussa un sourcil, et Amel éclata de rire.

-Bien sûr que je veux être ta copine, Jule.

-Mmh. Je préfère ça, il répondit, glissant son visage dans son cou.

-Je suis une WAG. Je suis une WAG ! elle répéta, et le milieu de terrain haussa les sourcils. Il n'eut cependant pas le temps de rétorquer quoi que ce soit, étant donné que la sonnette de l'appartement retentit. Amel fronça les sourcils avant de regarder Julian de voir qu'il faisait la même chose qu'elle. Qui pouvait leur rendre visite à cette heure-ci ?

-Je vais voir qui est-ce, elle lança avant de se lever et d'enfiler ses sous-vêtements ainsi que le tee-shirt que l'allemand lui lança, souriant en voyant qu'il s'agissait du sien. Elle quitta la chambre pour l'entrée, et même si elle savait pas qui aurait pu être derrière la porte, elle ouvrit grand les yeux en voyant les deux personnes qui se tenaient devant la porte de l'appartement.

Ses deux parents la dévisagèrent avant d'observer sa tenue—ou plutôt, son absence de tenue—, et la seule chose qu'elle fut capable de dire fut :

-Qu'est-ce que vous faites ici ?

-Peux-tu nous laisser entrer ? Je crois bien que tu paies le chauffage, répliqua sèchement sa mère, et Amel se décala sur le côté pour laisser entrer ses parents, non sans lever les yeux au ciel.

-Je répète, qu'est-ce que vous faites ici ? elle leur demanda une fois la porte fermée.

-Nous sommes venus te parler, dit calmement son père, et elle haussa un sourcil, parce que ses parents et elle n'avait pas la même définition de « parler ». Loin de là, en fait.

-Si c'est encore pour parler de mon métier, je—

-Métier, rit sa mère en entrant dans le salon, se tournant vers son mari. Tu entends, Hacene ? elle appelle ça « son métier ».

-C'est un métier, se défendit Amel.

-C'est un hobby. Pas un métier, coupa son père, s'asseyant sur le canapé à côté de sa femme.

-Amel ? C'est qui ? appela la voix de Julian, et celui-ci entra dans le salon à son tour, vêtu uniquement d'un boxer. Amel dût se faire violence pour ne pas prendre son visage entre ses mains : ce n'était que le début des représailles. Oh, bonjour, il lança, se mordant la lèvre.

Amel n'avait jamais parlé de ses parents. Mais étant donné qu'elle était la copie conforme de la femme assise sur le canapé, Julian en avait rapidement déduit qu'elle était sa mère.

Belle façon de rencontrer les parents de ta copine, Julian, il se félicita mentalement.

-Bonjour. Julian, c'est bien ça ? demanda sa mère avec un sourire.

-C'est ça. Enchanté.

-Vous êtes dans tous les magazines people, sur internet...Pas étonnant que ma fille vous ait choisi comme petit-ami.

Colocataires » DRAXLER ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant