Un dernier souffle,un dernier battement, un dernier regard, un dernier sourire.

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''Souvent inconsciemment je repense à toi, j'en souris, j'en pleure,j'en rigole, j'en crie, inconsciemment tu restes là avec moi malgrétous ''

Parfoisla nuit, le jour, les souvenirs me prennent et je repense à tous ça,les années passées ensembles comme des jumeaux, toujours accrochésl'un à l'autre , putain mais qu'est ce qu'on était cons àl'époque, toujours plus de conneries, toujours plus de défis,L'esprit de compétition ? Partage à deux, toujours a vouloir êtremeilleurs que les autres, on était que des gamins sans intelligence,deux petits mecs pensant changer le monde, on rêvait d'une viebelle, sans soucis,sans problèmes, on dit que les souvenirs fontoublier la peine et ça s'avère véridique, jamais je ne pourrai leseffacer, les oublier, et puis tu te rappelle de notre rêve de gosse? Boxer ailleurs que dans ta cave ? Tu t'en souviens ? Et pourtantj'ai été le seul a pouvoir le réaliser ce rêve, un rêve banaln'est ce pas ? Mais l'un des plus important pour nous comme on ditles choses les plus simples sont les meilleures, on a toujours voulules réaliser à deux, celui de boxer dans le même club pour arrivertoujours plus haut, celui de rouler ensemble que ce soit en deuxroues ou en skate comme on le faisait petits, je te le dis je pensaisqu'on ne serai jamais séparer par le temps ou par la distance parcequ'on l'avait déjà prouvé la distance nous faisait rien comme letemps mais on avait oublié un petit détail qui aujourd'hui prendtous son sens, mais putain j'espère que tu ne m'oublies pas,j'espère que ta vie est meilleure, que tu es heureux autant qu'onl'a été ensemble, tu sera toujours là avec moi n'est ce pas ?Jamais tu me quittera, tu gardera ta place, personne pourra te laprendre, tu es bien trop encré dans mon esprit, tu sais des fois çame prend de sourire en pensant à toi, quand je prends mes gants oumême quand je prends mon casque je me dis que nos rêves on lesréalise, on les réalise, toi à travers moi, moi avec toi, tu saiscombien j'ai toujours apprécié le froid, quand je te répétai sanscesse regarde comment le froid glace l'épiderme, imagine le sur laroute à grande vitesse, comment tu dois te sentir libre et vivant,tu te souviens combien tu rigolais à mon explication si tordu ? Tute rappelles combien de fois tu me traitais de fou ? Combien de foistu oubliais ton écharpe et que je te donnais la mienne ? On étaitque des enfants mais pourtant on rêvait déjà de pleins de choses,tu te rappelles encore de nos peurs communes ? La peur de devoir sequitter ? D'être séparer ? Que l'un de nous oublie l'autre ? Enréalité cette peur je l'ai toujours mais elle est différentemaintenant, elle est insignifiante et en même temps lourde deconséquences, tu te souviens de ma promesse ? celle qui disais queje ne serai plus l'enfant faible que j'ai été, que plus jamais jeme laisserai écraser par les autres ? Celle qui disait aussi que jen'aurai plus besoin de ta défense, moi le petit garçon qui selaissait faire, le petit faible de la classe, celui protégé par sonsauveur ? Celui qui n'existe plus aujourd'hui, mais bordel, il mesuffit de fermer les yeux pour t'entendre encore me parler ou encorerire, je me prends à certains moments a te parler comme si taréponse allait me parvenir, j'ai jamais étais très croyant en lavie tu te souviens de ça aussi ? Comment j'en avais rien a foutre demourir ? Tu te souviens comment mon indifférence te fascinait ?Rassure toi elle est toujours là, c'est encore le cas et puis on nechange pas une équipe qui gagne, mais si il y'a une chose en quoi jecroyais énormément c'était bien toi, t'étais la seule personnequi me connaissait vraiment, sans retenues, sans contraintes, justetoi et moi, juste nos caractères de merde qui se complétaient, Mêmenos passions étaient les mêmes, nos goûts et nos couleurs,j'espère que là où tu te trouves tu t'en souviens, j'espère quetu n'as jamais oublié combien je t'aimais, moi, ton petit frère etoui tu as toujours été le plus grand que ce soit en taille ou enâge, ça t'amusais toujours, Aujourd'hui je laisse mes penséesdivaguer sur un bout de papier, à la vue des autres, aujourd'hui enta mémoire je me laisse me souvenir de tous ça , de ce qui m'a faitmal pendant de nombreux temps, aujourd'hui je veux bien écrire pourtoi, je me demande toujours et encore pourquoi toi ? Pourquoi toi lepetit ange déchu ? Celui que la vie n'a pas épargner, avec tesnombreux soucis, ton attirance particulière pour la défonce etencore même ça on l'a partagé un bon bout de temps, jusqu'aumoment où ton corps a dit stop, hier à mes côtés, aujourd'huic'est dans le ciel que tu résides, voilà le petit détail qu'onavait oublié, il est bien là, ce petit détail appelé vie, net'inquiète pas je ne t'oublie pas, je te garde près de moi, tesmilles et une conneries, tes milles et un rires, à jamais gravédans ma mémoire, tu étais bien trop mal dans ce monde n'est ce pas? Je ne t'ai sauvés, tu te souviens de ce que tu m'as dis avant desombrer dans la mort ? « Un dernier souffle, un dernier battement,un dernier regard, un dernier sourire », j'ai été le putain detémoin de tous ça, de ta chute, de ta mort, de ta tristesse, je tejure j'ai essayé de te sortir de là, je te jure je l'ai voulu, jete jure ça m'arrive d'en pleurer, je te jure je t'en veux pas, tu lesavais hein ? Tu le savais que j'avais pas les épaules assez durespour te tenir, tu le savais hein ? Tu le voulais aussi, me voir, moiton petit frère, avant la fin, la dernière chose que tu as entendu,ma voix, tu le voulais hein ? Tu avais tous prévus, tu le savais quecette dose là était trop forte, pour ton petit corps d'adolescenttrop maigre, je sais que tu m'accompagnes toujours, tu reste là,j'espère que t'es fier de moi, j'espère que tu m'en veux pas tropd'avoir tous abandonner, pardon mais c'était trop dur, je pouvaispas continuer ni le skate sans mon partenaire le plus précieux, nila boxe sans mon combattant préféré, ni la moto sans monadversaire attitré, aujourd'hui je te rends hommage, en ce jour j'aidécidé de reprendre mes activités avec toi, différemment certesmais avec toi,dans mon cœur, aujourd'hui je t'écris ces quelquesmots dans le but de montrer à quel point tu me manques, aujourd'huila drogue t'a emporté, enlevé la vie, aujourd'hui tu n'es plus làphysiquement, aujourd'hui je voudrai t'adresser un dernier merci pouravoir fais des ces années les plus belles de ma vie, je voudraiaujourd'hui t'adresser un dernier je t'aime mon frère, je t'oubliepas, jamais je ne cesserai de te parler quand ça va pas, de fermerles yeux, de sourire comme un con, de me souvenir de nos conneries,oh non je ne cesserai jamais, Louis,je t'aime.

«Même quand je serai plus là, n'oublie pas de te battre en mon nom,qu'importe le poids et la taille de l'adversaire en face, à deux onsera toujours plus fort, je t'aime mon petit frère ~Louis,2007. »

"Bordelde merde, tu me manques tellement, j'ai perdu tous mes repères, quesuis-je sans toi ? je vaux quoi sans toi? sans une partie de moi ? jesais que tu t'inquiète de ma protection, je sais que tu as peurparce que tu sais combien je suis fragile, combien toutes mesfondations s'écroulent à n'importe quelle épreuve, tu sais aussique j'ai besoin d'attention malgré que je joue le personnage froidet distant, tu le sais ça hein ? Tu en rigoles toujours pas vrai ?Forcément que tu connais la force qu'il m'a fallut pour écrire ça,pour réécrire en ton nom, combien de larmes se sont échoués surmon visage, mais ne t'inquiète pas grand frère on prend soin demoi,il n'a pas prit ta place non plus n'ai pas peur il t'aide justeénormément, sur ces derniers mots, je te glisse un dernier sourire,un dernier regard, une dernière larme, un dernier je t'aime en tamémoire, ce n'est pas un adieu juste un au revoir lourd de sens.''

~Strangeboypour vous servir.


Les écrits de LouysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant