«Il crie, il crie de faim mais tu ne peux l'entendre, je le cache trop bien »
Il y avait dans ce sombre obscure un petit garçonqui transcrivait ses doutes de son sang du bout de sa plume noire, petit garçon plein de doutes, se demandant quelle vie avait-il pu tâcher pour se retrouver dans cette douleur,douleur tout aussi présente que ses doux démons sanguinaires, il se demandait encore pourquoi il vivait ses doigts accrochés à cette douce céramique blanche, elle qui le soutenait régulièrement, qui availait ses pires cauchemars, il contrôlait du bout des doigts son infinité tranchante alors qu'il n'était plus capable d'avoir le contrôle de son propre corps, comme un rituel déchirant,celui d'un mort vivant, il exécutait ce mouvement incessant qui caressait douloureusement son intérieur.Son regard se perdait infiniment dans la glace, se demandant encore et encore, comment il avait pu avancer dans l'ivresse à ce point, comment il avait pu se laisser emporter par cette douce femme, douce femme aux courbes enchanteresses qui le séduisait encore et encore par ses paroles frivoles sur les ondes décadentes de son simple appareil, sa douce Ana, sa tendre qui le rassurait jour et nuit dans de paisibles mensonges, son double romanesque jouant de la douce souffrance qu'il infligeait à son âme, la douce vérité, c'est que sa bien aimée contrôlait son monde, son âme et bien plus encore, notre petit garçon lui attirait les regards soucieux,luisant d'un doux effroi, regards qu'il aimait fuir dans son monde de gloire acharné, son cœur se refermait autant que la prise de sa Juliette autour de son fébrile cou de marbre, comment avait-il pu passer les suspicieux doutes des âmes errantes rôdant quotidiennement à ses côtés, mensonges, de pitres mensonges qu'il diffusait comme une douce mélodie au creux de leurs oreilles, des pots rassurant au milieu des lourds supplices qu'il s'inflige, mon doux garçon ne te laisse pas bouffer lui disait-elle dans ses nuits agitées, regarde à quel point elle t'éprend, a quel point elle dévore ton semblant d'humanisme, à quel point mon pauvre enfant tu ne ressembles plus à rien. Le miroir tombe et le voilà face au monde accusateur sous la lumière oppressante qui percute durement sa rétine apeurée, le monde s'esclaffe, prit d'effroi , il se demande comment il a pu passer outre ce jeune et fragile garçon qui le scrute durement, comment a-t-il pu être la cause de ce déchet vivant, luisant d'haine propre, sur cette silhouette rachitique, le poids de ses démons reposent comme des gargouilles, lourdes et effroyables, pourtant mon garçon le sait, il est déjà passé par ce chemin là, il sait que tout laissera de douloureuses et profondes marques et pourtant, pourtant mon beau garçon tombe encore dans les bras de sa chère et tendre Ana, il sait qu'elle le poussera vers l'éternité mais lui se jette les bras ouverts. La foule s'exclame, elle demande à le sauver, elle demande à ne pas porter le poids de cet abandon. Elle t'entera habilement de lui redonner goût à la lumière, vulgairement elle pensera pouvoir le sauver, égoïste et bien trop prude pour accepter sa défaite. Mais qui pouvait savoir pour mon amoureux enfant, mon beau, persécuté par une voix, la sienne, tranchante comme une hache aiguisée, prête à lui sectionner les membres, cette voix criarde qui lui impose de se jeter, les remarques sanglantes et enfantines de ses petits camarades, les paroles de ceux qui ne peuvent comprendre ce qu'ils infligent, on se rend compte de nos erreurs bien trop tardivement.Quelle jolie nature avons-nous là, cette nature humaine, celle qui me donne envie de recracher ma bile sur vos visages infectés. Mon amour d'homme revient moi, laisse moi entouré de mes lourds membres le reste de tes fébriles membres, pardonne moi, pour tout ce que je te fais endurer au quotidien. Je vois ta douce peau teintée de nuances violines, de tes os perforant ta peau, de tes maigres couches creusant tes courbes tranchantes, je ne sais plus mon amour, ce que je vois ou bien même ce que je crois. Tu as l'air d'un ange déchu, mort, attaché à l'obscurité, comme si elle était ta dernière chance de survivre. Laisse moi entrevoir et toucher ces tristes tatouages métalliques, frôler ton âme et lui prendre la main. Je sais, je sais personne ne mesure l'ampleur de ton mal être, je le sais, on ne peut le définir, mais que se passe t'il dans ton esprit, comment vas-tu quand elle valse à tes côtés, cette femme la, douce et aimante, qui te couve d'amour, je l'observe danser de sa jolie robe noire, ses lèvres rouges et surtout ses cheveux noirs, envoûtant, qui se balancent autour de toi, au rythme de cette danse effrayante.
Il y avait ce petit garçon, blotti dans son ombre, insouciant, dont le rire cristallin atteignait le macabre revers de glace.Il était frivole et léger, complètement possédé de l'enivrante folie amoureuse, il s'était abandonné à elle. Du haut de sa légère existence, il avait pêché, il voulait juste être aimé, malheureusement l'amour n'est pas toujours le meilleur des choix.
Mon joli petit garçon, tu n'avais plus la force existante pour te battre,Ana est fière de toi, Ana t'aime bien après l'au-delà. Ana t'attend déjà , là-bas, dans l'obscure paradis.
«« La lourdeur de mon corps s'étale sur ton âme, le ventre vide et le ventre bleu je te souris comme si je pouvais être heureux » »
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Bonsouar la populas,
Je crois que je vais arrêter d'écouter ma femme dans le noir, Lana je t'aime mais tu me fais écrire de la merde en boîte ;-;
Je m'excuse de l'attente que je laisse à chaque fois
Je vous le dis jamais, je vous aimes
Et surtout aimez-vous, plus que tout ça vous sauvera, vous êtes merveilleux parce que vous êtes vous même et ça c'est beau 🎉