Chapitre 5

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Et bien! Qui l'aurait cru...

Toutes les personnes présentes autour de la piscine n'arrêtaient pas de fixer Ass qui en passant a le coeur qui bat super fort.
Il ne connaît pas cette fille. Il ne l'a jamais vu d'ailleurs. Alors comment pourrait-elle le connaître.
Il faut qu'il garde son calme pour paraître crédible lorsqu'elle révélera son identité et qu'il puisse démentir. Un petit souffle!  Voilà. A son tour il a plissé les yeux comme pour montrer qu'il ne comprend pas ce que veut dire cette jeune fille qui s' est approché afin de mieux voir son visage.

-Je sais que c'est toi, insiste-t-elle. On s' est vu un soir dans un night club. Bon, c'est vrai que c'est moi qui t'ai vu mais j'ai une mémoire photographique. Je n'oublie jamais un visage surtout le tien qui m'a marqué avec tes yeux-là.

Ass se sent soulagé. Régler ce problème ne sera en aucun cas difficile. Qui va croire qu'un simple employé comme lui fréquente ce genre d'endroit? Personne, évidemment.

-Marie-joe, tu ne crois pas que tu as assez bu? Tu divagues complètement. Intervient un homme en lui prenant le verre de whisky des mains.

-Lâche ça Christian. Crie-t-elle en tirant le verre. Je ne suis certes pas sobre mais cela ne veut pas dire que je ne reconnais pas les gens que j'ai déjà vu.

-Ce que tu dois comprendre chérie c'est que ce genre de poubelles ne connaît pas les lieux sophistiqués. Ils sont réservés à la haute classe. Assène Sarata.

-Tu te rappelles Sara quand je vous ai parlé l'autre fois des deux beaux gosses que j'ai aperçu en roulant une clope dehors et qu'on est toutes les trois parties à leur recherche. Mariama, tu y étais toi aussi. Sachez que c'est lui avec son ami.

-Donc Sara toi tu vas dans les boîtes de nuit en tant que prédatrice pour chasser des hommes. S' emporte le dénommé Alex en secouant le bras de sa copine.

-Non bébé, ce n'est pas ce que tu crois. C'était une folie. C'est Marie-joe qui a insisté pour qu'on aille voir ces hommes. Explique la fille avec un ton suppliant.

-Ta gueule, hurle-t-il en ramassant ses affaires pour s' en aller certainement.

-Ne me fais pas ça Alex, je t'en supplie.  Pas devant nos amis. Ne m'humilie pas, s' il te plaît.

-Alors on est deux à se faire humilier. Et je te signale que tu as été la première à me donner la honte. Je ne te suffis pas, c'est ça? Après on dit que je suis celui qui trahit les femmes. Pfff.
Tu n'es qu'une mineure pourrie gâtée que j'ai transformé en mannequin.  Tu me dois tout. TOUT! Mais c'est fini, tes moments de gloire sur le podium. Je vais te montrer qu'on ne ridiculise pas un homme comme Alexandre Moreira. Non seulement je detruirai ta carrière, tes relations avec les stylistes également...Entre toi et moi ce sera une vraie guerre mondiale. Je t'en donne ma parole.
Et il s' en va. Sarata ne cessait de pleurer assise sur un transat. Ses amis sont venus à ses cotés pour la consoler. Ils lui disaient de ne pas pleurer, que peut-être il n'exécutera pas ses menaces.  Marie-joe avait honte, selon elle c'est de sa faute si Alex a laissé tomber son amie. Elle a préféré être en retrait.
Ass quant à lui est resté debout. La scène est de plus en plus intéressante pour lui. Ce n'est pas le moment de partir. Alors là non! Il n'y a plus de musique ni du bruit. Juste cruella fille qui renifle et sanglote de temps en temps. 

-Laissez-moi. Crie-t-elle soudain debout devant ses amis. Sortez! Allez vous en. Vous ne voyez pas que la fête est terminée. Je ne veux plus vous voir.
Cette fois elle les poussait pour qu'ils s' en aillent. En moins de dix minutes la piscine était vide. Il n'y avait que Sarata qui pleurait en se tenant la tête et Ass qui a croisé ses bras sur sa poitrine. Il a sorti un paquet de mouchoirs en papier de sa poche et en a pris un. Il s'est approché et le lui a donné.

TacheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant