Que veux-tu de moi?

Chapitre 9 : Débordements

Tout était prêt pour faire une fête pas possible dans l'hôtel. Les plus déprimés comptaient bien en profiter. C'était après tout, l'occasion rêvée pour se changer les idées et passer à autre chose... Pendant la dite soirée...

PDV-YOONGI

Il est confortable ce siège... Mais les cuisses de mon voisin à tête de chats le sont surement plus... Je tente ou pas ? Okay je tente, on mettra ça sur le dos de l'alcool au pire.

PDV-WOOZI

Mais qu'est-ce que je fous là ? Ce gars chelou m'a presque obligé à venir, jusqu'à aller faire les yeux doux à la réception pour me laisser la soirée. Comme quoi la célébrité, ça permet des choses.. TOUS CORROMPUS ! Je décide de regarder les gens danser en me remémorant la raison de ma venue dans ce genre d'endroit.. Mes jambes sont plus lourdes d'un coup. En baissant la tête, je tombe sur cet abruti tout sourire, confortablement installé sur mes genoux.

Yoongi : T'es vachement mignon, vu d'en bas...

C'est un compliment ou du foutage de gueule du coup ? Nan, parce qu'on oublie pas mes 1m64 !

Woozi : Tu te moques de moi la ?

Il me regardait toujours en souriant.

Yoongi : Bah non, pourquoi ?

Woozi : Ben tu peux dégager de là alors ? Lui dis-je en montrant mes jambes du doigt.

Il prit ma main, et se redressa d'un coup approchant son visage du mien. Il était littéralement assis sur mes jambes, face à moi.

Yoongi : La c'est bien ?

Je restais interdit. Il est agresseur professionnel ou quoi ?

Yoongi : Dis...Tu me trouves comment ?

Je fis abstraction de son haleine quelque peu alcoolisée.

Woozi : Chiant ?

Il passa sa main dans mes cheveux, les caressant, puis tournant ses doigts dans mes mèches tout en me regardant de manière provocatrice. Eh mec, arrête ya personne pour te filmer la, t'es pas obligé d'être en mode "Chaleur sous les cocotiers" ! De plus, il pose son front contre le mien, ce qui me permet de profiter davantage de cette odeur d'alcool.

Yoongi : Nooon, physiquement...

Genre il le sait pas. "Bah écoutes t'es une idole sur qui y a des jeunes filles qui mouillent donc j'pense que ça va hein". Le temps que je réponde fut trop long à son goût je pense puisqu'il se décida à m'embrasser comme jamais. Je me figeais alors qu'il se déchaînait sur moi comme un sauvage. Il colla un peu plus nos corps ensembles et ondula contre moi. Il n'a pas l'air au courant que pour faire l'amour, il faut retirer ses vêtements. Excusez-moi mais... QU'EST-CE QU'IL EST EN TRAIN DE ME FAIRE LA ? Je panique et lève mes bras, auparavant étendus nonchalamment sur le siège.

"MIN YOONGIIIII !"

Mon agresseur se fit tirer en arrière et il ouvrit les yeux, surpris. Il se prit soudainement un énorme poing sur la tête par un de ses camarades de chambre. Celui aux grandes épaules.