Diabolik lovers : Qui voudrait te sauver ? [En réécriture]

Étape 2 : Repérer la cible

!! Non réécrit, Attention, l'histoire est différente !!

Chaque seconde... Quelqu'un perd sa vie dans le néant qu'est la mort. En ce moment même, une personne est entrain de nous quitter. Peut-être quelqu'un que vous connaissez...

Un être cher à vos yeux... Ou simplement un passant que vous avez croisé dans la rue.

La vie n'est tenue que par un seul fil, celui de la mort.

Il est inutile de s'accrocher à la terre quand le ciel vous a choisi, la faucheuse ne repart jamais les mains vides.
Le tunnel qui mène vers l'au-delà est sans fin pour les âmes corrompues comme la mienne.

Le sang qui coule sur mes mains est indélébile. Je suis souillée par mes propres actes, j'ai ôté tellement de vies que même la mort ne serait pas une punition assez forte pour me faire payer.

Chacun de mes mouvement ajoute une raison de me faire disparaître à la liste de mes horreurs.

Moi aussi, je vais quitter le sol un jour, moi aussi je vais abandonner ma vie pour la mort.
Ces deux états d'être ne forment en soit qu'un seul et même corps, celui de l'âme. L'âme, n'a rien de physique, elle n'est que le reflet de vous - même.

Étape 2 : Repérer la cible.

Un manoir habité par six vampires n'est pas anodin. Les meurtres doivent assurément se succéder.

Dans le grand salon, tout les regards sont posés sur moi. Tout ces yeux attendent qu'à mon tour je me présente.

- Je suis Orihime, j'ai 17 ans et on m'a dit de venir vivre ici.

La véritable raison de mon arrivée dans ce manoir devait rester confidentielle.
Les pupilles posées sur moi me donnaient l'amère impression que chacun de mes mots trahissaient ma mission.

Ma cible me fixait de ces beaux yeux vampiriques, me décryptant lentement.

Le présent avance lentement dans le blanc de la salle. L'atmosphère lourde me presse les épaules mais je n'ai plus rien à ajouter, à vrais dire, me révélée au grand jour à toujours été une corvée pour moi.

Un regard mal placé tournait autour de ma poitrine, légèrement visible à cause de la pluie. Le tissu de ma chemise trempée ne semblait réutilisable que sous forme de torchon.

Le silence pesant se brisa en éclats de verre tranchant quand Reiji monopolisa la parole.

- Tu dois être fatiguée par le voyage, je vais te conduire à ta nouvelle chambre. De plus demain soir tu commence l'école.

Le mot "école" sonnait faux dans mes oreilles. Cela fait plusieurs années que ma scolarité a prit fin et retourner en classe ne me réjouissait pas le moins du monde. Malheureusement je n'ai pas vraiment le choix, je dois jouer le jeux.

Je n'ai jamais eu de réel talent pour porter un masque mensonger, pour moi, cacher la réalité est pire que tout.
Même si ton acte est rempli d'horreur, mentir ne servira qu'à rajouter une autre couche de problème à ton erreur.

- Suis-moi, je vais te conduire à ta chambre.

Reiji actionna ses jambes et commença à monter les escaliers d'un pas robotique. Essayant de suivre la cadence de sa démarche, je me releva et me dirigea vers le vampire.

Le calme incroyable qui régnait dans la pièce me donnait l'abominable envie de crier rien que pour combler ce blanc. Je commence à monter les marches recouvertes d'un soyeux tapis rouge sang.

Tourner le dos a des vampires assoiffés n'est pas conseillé. Seulement, pour les Sakamaki je ne suis pas censée connaître l'existence de cette race.
A contrecoeur je continu à gravir l'escalier en accélérant quelques peu.