Assassin's Creed

Chapitre 13 : Qui est ELLE ...?

" je ... suis désolé Ana. Je te demande pardon " il tomba à genoux devant moi " Ana ... Je ne savais pas ... Si j'avais su ... si j'avais su je ne t'aurais jamais inscrite à cette mission ... J'aurais du m'y opposer au chef" Je m'élança vers son corps agenouillé , sa tête était orientée vers le sol , et je n'hésita pas un instant à la relever . Je déposa un tendre baisé sur sa bouche sèche . Et d'un air surpris , il se laissa aller . Rien ni personne n'aurais pu nous enlever de notre étreinte à cet instant . Je m'agenouilla alors face à lui sans me retirer de sa bouche . Je voulais le prendre dans mes bras . Je voulais le serrer tellement fort . Mais je ne pus rien faire . Les émotions de la soirée m'empêcher d'aller plus loin qu'un simple baisé. Je m'éloigna de son étreinte lorsqu'un sommeil lourd atteignit chaque once de mon corps . Je m'endormis dans ses bras  . 

Le lendemain , Alikir n'était plus dans ma chambre  . J'étais seule . Et pour une fois , aucun cauchemar désagréable ne vint perturbé mon sommeil . J'avais dormis comme un adolescent .

Je me prépara à sortir de ma chambre . Mon costume d'Assassine était prêt . D'ailleurs je l'enfila avec un léger sourire qui se tordait sur mes lèvres pâles . Hier j'avais réussis ma mission . Personne ici n'avais réussis une tel mission comme initiation , pensais-je . Je sortis de ma chambre en partant à la recherche d'Alikir .

Plus loin sur le Campus , des petits tas ; par ci et par là ; d'Assassin étaient installés au soleil . Regardant les futurs recrues , ou alors débattant de leurs idéologies . Quant à moi , je continuais mes recherches lorsque soudain , j'aperçus à une distance lointaine l'équipement d'Alikir . Toutefois il n'était pas en mauvaise compagnie . Quelqu'un était au prés de lui . Et sa silhouette me disais fortement que je n'avais pas affaire à un homme . En me rapprochant , je reconnus le corps féminin . Une belle femme à vrai dire . Je me disais même qu'elle était magnifique . Mais quand j'arriva à proximité de ce qui était censé être "mon partenaire" , il m'ignora . Complètement . Pas un regard ne se fit  . Il n'avait d'yeux que pour elle . 

D'ailleurs , aprés cette fabuleuse rencontre , je ne les vis pas de la journée. J'étais beaucoup trop en colère pour pouvoir rentrer au Camps.  Mais lorsque la nuit est tombée sur les plaines de Florence , je recroisa la personne que j'aimais . Cette fois-ci , la demoiselle portait une robe plus ... dévêtu . Et Altair ne regardait qu'elle encore une fois . Ces deux s'échangeaient des regards amoureux . Parfois même ils se regardaient dans le blancs des yeux pendant plusieurs minutes sans rien se dire . C'est à ce moment là que s'en fut trop pour moi .

Alikir me faisait du mal. C'est au moment précis où je m'approcha d'eux qu'Alikir remarqua ma présence . Il détacha alors son bras des épaules de sa conjointe en me lançant un regard surpris à la limite de la crainte . Quant à moi , je le regardais dans les yeux : droit dans les yeux . Il me semblait qu'il avait compris . Cette fois-ci Alikir ne se fera pas pardonner . Cette fois-ci il n'entrera pas dans ma chambre en batifolant des excuses ou des mots doux : ça ne marcherais plus . Soudain , la femme prononça d'une voix claire "de femme fatale ":

"- Alikir ? C'est qui elle ? 

- ...

- tu l'a connais Alikir ? " prononça t-elle d'un ton méprisant 

- oui il me connait parfaitement . " disais-je d'une voix ne laissant pas apparaître ma jalousie mais plutôt un ton d'agacement 

- oh je vois ... Qui êtes vous ? " dit-elle

- je suis .... ça ne vous regarde pas. " tout en lançant un regard noir à Alikir , je répondais à cette femme visiblement hautaine " et vous ? Qui êtes vous ?! "

- je suis sa femme voyons . " prononça t-elle en insistant sur chacune des syllabes de ses propos

Tout à coup , mon cœur se brisa. Alikir voulut dire quelque chose mais ma claque lui empêcha de sortir des mensonges . La colère et les pleurs se mélangèrent tandis ce que je me retournais pour rentrer dans ma chambre à coucher . Il ne chercha  pas à me rattraper . Ni à me voir . 

Pendant quelques jours , je ne sortis pas de mon sanctuaire . Je pleurais à chaude larmes , et la colère ne s'apaisait en rien . La nourriture ne rentrais pas dans mon corps , et dans ma chambre ; le soleil ne rentrait pas. Alikir n'était toujours pas venu me voir , rien . Pas un contact . Que ce soit mes amis , ou bien lui , personne n'étaient venu . La seule personne à avoir tenté de discuter était Monsieur Noir , qui , bien évidemment , était repartit défaitiste . 

était elle vraiment sa femme ? Qu'elle était son nom  ? pensais-je ... Je me disais alors que cette garce allait me le payer et Alikir allait le sentir passer .