CHAPITRE 3

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Marie seréveilla en sursaut au milieu de la nuit, de la sueur perlait sonfront, elle venait de faire un cauchemars. Elle alla boire un peud'eau et calma sa respiration. Elle allait se rendormir quand elleentendit un gros choc. Aux aguets, elle attendie dans le noir. Elleentendie les voix de ses parents dans le couloir. Elle regarda le litde sa petite sœur, celle ci y dormait toujours et ne semblait pasavoir entendu l'agitation. Un bruit de verre casser se fit entendre,les cris de sa mère le suivit. Paniqué, Marie se rendit au plusproche de la source des bruits pour voir ce qu'il se passait. Et cequ'elle vit la paralysa. Deux officiers de police étaient dans lamaison, l'un avait déjà empoigné sa mère qui tentait des'échapper tandis que l'autre essayait temps bien que mal demaîtriser son père. Le regard de Marie croisa celui de sa mère quihurla :

-''fuit !Ne reste pas là !''

Sans réfléchir,sa mère venait de la condmaner à l'arrestation en indiquant saprésence, elle ne pouvait plus fuir. Elle essaya temps bien que malde se défendre mais les policiers étaient bien trop fort pour elle.Elle eu une dernière pensée pour Jean et Anne et tout à coup, toutdevint noir. Leur tour était arrivé.


Ce matin la, lesoleil était de plomb. Jean se rendit d'abord en ville pour y fairequelques courses pour sa famille et celle de Marie. Il passa à laboulangerie, à l'épicerie et à la boucherie et ressorti avec lesmains pleine de paquets. Il revint chez lui pour y déposer sesachats puis se rendit chez Marie pour lui donner la nourriture qu'illeur avait acheté. Tout semblait habituelle. Jean toqua a la porte.Le silence lui repondit. Il toqua encore deux fois puis essayad'ouvrir la porte. Celle-ci n'opposa aucune résistance, elle n'étaitpas vérouillée. Il passa le seuil, le regard vers le sol et vit duverre brisé. Il releva brusquement la tête, et vis la scène dedésordre. Il lâcha les paquets et paniqué se mit à chercher danstoutes les pièces dans l'espoir d'y trouver quelqu'un, mais sesrecherches furent vaine. Il s'assit sur le lit de Marie et y vit unepetite boule de papier froissée. Par curiosité, il la prit et ladéplia. Il y reconnu l'écriture fine de la jeune fille, celle ciétait tremblante et l'encre de certaines lettres avait coulé. Jeanen déduis que c'était les larmes de Marie qui étaient venued'échouer sur la feuille. Les larmes de Jean se mirent à couler etrejoignirent les larmes de la belle jeune fille sur la feuille depapier . ''C'est notre tour. Si c'est toi qui trouve mon mot Jean,sache que je t'aime et que jamais je ne t'oublirai''. Jean repliasoigneusement la feuille de papier et la mit précieusement dans sapoche. Pris par le désepoir, il se laissa tomber sur le lit etpleura toutes les larmes de son corps. Au bout d'une heure, il euenfin le courage de se lever et alla à la cabane bien que l'heure durendez-vous ne soit pas encore arrivée. Il y laissa un mot àl'attention de Anne : ''La famille de Marie s'est faite arrêter,il faut agir. Je part rejoindre le groupe de résitance, je nerentrerai pas à la maison avant d'avoir pu retrouver Marie etSophie.'' il avait également laissé le même mot chez lui, et avaitpris soins de prendre les affaires nécessaires pour pouvoir subvenirà ses besoins lorsqu'il rejoindrai la base des résistants. C'est àpartir de ce jour que la haine apparu dans les yux habituellement sicalme de Jean.


Anne courraitdans la ville, l'air paniqué. Quelques larmes s'échappaient sur lecoté de ses joues. Pour elle, tout était fini. Elle ne savait plusquoi faire. Ses deux meilleures amies étaient dans un endroitinconnu, Jean était parti. Elle était seule, vraiment seule. A boutde souffle, elle s'arrêta et continua en marchant. Elle ne savaitmême plus ou aller. Elle était totalement désespéré. Elles'assit sur un banc pour essayer de remettre de l'ordre dans sespensées. Une vielle dame vint s'assoir à coté d'elle. Elle avaitun air aussi triste que celui de la jeune fille, mais son visage nelaissait échapper que des ondes positives et bienveillantes.

Une Amitié BouverséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant