Mon amant invisible:le prince des djinns

Toujours avec une once d'espoir

Les chants du coq mêlés avec le gazouillent des oiseaux ,me signale la levée d'une nouveau jour, je me lève de mon lit avec toujours l'espoir qu'aujourd'hui peut être j'aurais la chance d'enlever cette idée d'excision sur la tête de mon père,j'aimerais être une exception de cette tradition mais hélas . c'est étant perdu de mes penser que mère  vient frapper à ma case:
Mairam bokel: coumbel.. coumbel
Coumbel: nameuh néné
Mairam bokel: äneu ah oumatako, Ton père n'attend que toi pour la prière. 
À ces mots ,ma mère s'éloigne , j'étire une dernière fois mon petit corps ,me lève pour faire ma petite toilette et mes  ablutions . je retrouve mon père dans sa case avec son éternel compagnon le livre saint ,mon père nous a toujours appris notre religion ,il ne joue même pas avec ça.
Moi: assalamou ahleykoum baba
Mon père: waley koum salam nenam ah fini ( t'est bien réveillée en pular).
Moi: ëye  (oui).
Nous nous mettons derrière lui pour la prière du fajar .
Après les salamalek d'usage ,je vaque à mes occupation : je balai la cour  d'abord ,ainsi que les cases et je met en route pour puiser de l'eau a la puits du village  qui se trouve à quelques mettre de notre maison . en route  je salut les passants  en faisant des génuflexion.  Je rencontre en cours de route mon éternelle compagnon salamata.
salamata: jaam wahlii séhilam  mii  yewnii maah deh (bonjour mon amie ,tu m'a manquer hein ).
Coumbel: ah toi aussi salamata je te manque à ce point ,je te rappelle ,qu'on s'est vu hier .
Salamata: tu sais que je ne me lasse jamais de toi.
Coumbel: oui c'est ça trouve toi un mari c'est mieux.
Salamata :pas pour l'instant en tout cas,allons y avant que nos mère nous tues .
À notre retour du puits ,je prépare le bouillie au mil pour notre petit déjeuner  , tout a coup je repense aux parole de cette voix mystérieuse et mon coeur se serre ,je n'arrive toujours pas à assimiler les information mais bon j'essaie de ne plus y repenser.
Je termine le petit déjeuner et sert mes parents.
Mon père: coumbel ,ta tante raky viendra nous rendre viste la  semaine prochaine.
Je n'est rien pu ajouter parce-que je sens que s'a ne sera pas une simple visite de courtoisie.  Je connais bien Tante raky, elle est la petite soeur de mon père mais elle ne le supporte pas alors que ce dernier l'adore . chaque visite de sa part lui permet de nous rabaisser ,avec des critiques par ci ..par là, je ne mange pas ceci ,il y'a des moustiques par là, mais bon ma mère ne dis rien face à ces remarques désagréable. Ohh ma mère cette femme est le rayon de soleil de cette maison,malgré notre modeste vie ,elle soutient toujours son mari avec comme arme son sourire éclatant. Elle est si douce..si  vertueuse .
Après le petit déjeuner, je retourne a mes travaux domestiques avec toujours une once d'espoir.

Mercii à vous mes chers lecteurs pour votre soutient inconditionnel