Cinq jours s'est écoulés depuis leur retour au village. Cependant, la petite coumbel est entrée dans un mutisme inquiétant, ses parents alarmés essaient de la faire parler ,mais elle reste de marbre. seydou son père à qui la situation dépasse a fait appelle à l'imam du quartier pour qu'il forme des priere pour sa seule et unique fille . Maïram sa mère commence à penser que sa petite , sa coumbel cherie certainement vu quelque chose de terrible lors de cette excision, ainsi elle alla à la recherche des deux veilles qui étaient chargées des jeunes femmes,accompagnée de tante raky ,la petite soeur de seydou, yaye maïram sillone les rues du village en cette periode de canicule, elle marche avec détermination ,le visage perlé de sueurs. Tante raky lui demande ce qu'elle compte faire une fois devant les veilles.
Yaye maïram: raky ,coumbel est mon unique enfant je n'ai qu'elle , et je mérite de savoir ce qui est arrivé à ma fille , toutes les autres filles excisées sont rentrées saine et sauve et continuent leur vie alors ma fille est sacrifiée , je ne l'accepterais jamais, qu'elles me dise ce qu'elles ont
fait à petite.
Tante raky: astahfiroulillah aneuh maïram ko hëbma , que peut elles bien faire à coumbel , crois en Dieu ,les veilles ont toujous été a la charge de l'excision de nos filles , moi la tante de coumbel je suis passée par là donc ne les accuses pas.Yaye maïram: toi raky , je ne sais pas ce que j'ai dis ou fais pour que tu me haïsse , je suis consciente de toutes tes manigances envers moi et ma fille 'seulement je ne dis rien parce que j'aime ton frère et il me le rend bien et que je te respecte. Mais aujourd'hui il s'agit de ma fille ,de mon unique et je serais capable de donner ma vie pour elle, tu est mère et une mère est capable de tout sacrifier ,je dis bien tout pour ses enfants. Si tu prend parti pour les veilles aujourd'hui s'a serais pas une surprise ce qui m'importe c'est l'avenir de ma fille repond t'elle à tante raky à qui on a cloué le bec , les deux femmes continues leur jusqu'à la sortie du village où elle rencontre kadia la raporteuse du village, tout le monde se mefie d'elle et sa langue pendue et noire. Tante raky précipite le pas pour ne pas être interpellé par kadia et incite à yaye maïram de faire de même mais elles sont confrontés à la ténacité de kadia de va directe à leur rencontre.
Kadia la rapporteuse :ayoooh o wonani(n'est ce pas) maïram la linguêre ,la brave femme .
Tante raky : pousse toi de la ,on a pas ton temps
Kadia : toi l'aigrie je ne t'ai pas addresser la parole , maïram seydou noo mbada (comment tu vas).
Yaye maïram :diam tane kadia âda sëli .
Kadia : mawdoum niii (sava ) ,mais pourquoi est tu si triste et ou vas tu avec cette chaleur .
Tante raky: ne lui dis rien sinon tout le village saura pour nous
Yaye maïram : ay raky
tante raky : il n'y a pas de raky qui tienne ,moi je te devance ,conclut elle. Les deux femmes la regarde s'éloigner avec une demarche feeling , yaye mairam dis à kadia l'objet de son inquiétude sans pour autant dire qu'il s'agit de coumbel, elle explique à kadia qu'elle est à la recherche de mame dieynaba et Penda . Kadia la regarde avec compassion et lui dis: tu sais maïram ,tu est la seule du village qui me voue un respect incommensurable ,tout le monde me traite de menteuse ,toi tu est toujours restée aimante et dévouée à ton epoux , je vais te dire ou se trouve les veilles ,à thillel ,un village à cinq kilomètres de thikité.
A l'entente de cette information, l'espoir envahi yaye maïram , qui remercie kadia et rejoint tante Raki qui brule de curiosité à savoir la finalité de cette entretien , la voyant impatiente ,yaye maïram lui souffle que les deux veilles se trouvent à thiellel ,puis elles se mettent en route .
Après cinq heures de marches, les deux femmes arrive à thillel , elles rencontrent à l'entrée du villages des petits berger munient de leur battons pour orienter leur troupeau. Yaye marïam leur fait part de l'objet de sa visite ,un des berger accepte de leur conduire auprès des veilles. Une fois sur place ,une jeune filles les accueilles ,leur apporte une calebasse de lait caille ,qu'elles boivent gulûment et leur demande d'attendre à ce qu'on avise les veilles . Tante raki ,curieuse qu'elle est ,propenne son regard un peut partout et inspecte les lieux . Tout d'un coup les deux veilles femmes sortent d'une case ,l'air surprises. Après les salamalec d'usage ,yaye mairam entre dans le vif du sujet
Yaye mairam: nënë (maman ) vous vous demandez sûrement ce que je fais là, seulement je suis inquiète à cause de coumbel...elle marque une pose puis continue , nëne depuis votre retour au village ,ma fille n'a pipé mot ,elle ne fais que fixer un point imagineraire ,et je suis là pour que vous m'expliquer ce qui s'est vraiment passer lors de l'excision. Rouge de colère de colère mame penda lui dis: toi maïram, tu as du toupet et de l'audace ,donc si je comprends bien tu nous accuse de l'état de ta fille , raky parle à ta belle soeur ,est tu consciente de son accusation .
Tante raky : on s'excuse mère
Yaye maïram : mère vous n'avez pas toujours repondu à ma question donc je réitère , qu'est ce qui s'est passé lors de l'excision de ma fille.
mame dieynaba: je vais te le dire ,même si tu dois savoir que le secret de l'excision ne se revele jamais seulement ,si tu veux savoir ,ta fille est une vraie sorcière ,au moment où les autres filles criaient de douleurs ta fille elle, restait neutre ,aucune larme ,aucun cris
Yaye maïram: c'est parce qu'elle est brave
Mame penda: non c'est parce qu'elle n'a rien ressentis ,et tu ose nous pointer du doigt ,maïram rënou (fais attention ) ta fille n'est pas celle que tu crois.
Yaye maïram : si je dois faire attention c'est avec vous mais pas ma propre fille ,je la connais très bien, je l'est portée dans 10 mois dans mon ventre ,je vous respecte mère ,et je vous previent dès aujourd'hui s'il arrive malheur à mon enfant vous allez voir une autre maïram différente de celle qui vous parle.
Mame penda: garde tes menaces , jai toujours su que tu n'etait pas une bonne épouse pour seydou ,mère indigne.
Tante raky : allons s'il vous plait calmer vous ,mère mais sinceres excuses ,maïram calme toi . Yaye maïram jette un regard incendiaires aux vielles et sort de la concession sans attendre tante raky qui se confond en excuses . Sur le chemin du retour au village ,tante raky et yaye maïrame ne s'adresse point la parole par conséquent la route s'est fait en silence .
Au même moment , coumbel assise dans son lit fixe un point .
Dans la peau de coumbel
Depuis mon arrivé ,je n'arrive toujours pas à addresser la parole ni à mes parents ni à salimataa qui essaie de me faire sortir de mon mutisme, je me sens vidée, c'est comme si mon âme s'est décroché de mon corps ,j'ai envi de crier mon mal être mais ma langue ne peut pas se délier .j'observe mes parents ,leurs inquiétudes me ronge au plus haut point , je voudrais m'ouvrir à eux leur dire tous ce que j'ai vecu lors de l'excision mais aucun son ne peut sortir de ma bouche .
Lui aussi me manque à un tel point que je n'ai plus de vie ,je ne l'ai plus revu . Va t-il bien ,est -il en danger ..mais qu'est ce que je raconte encore , lui c'est un djinn , il ne ressent jamais de douleur . A ces pensés morbides ,mes paupiere s'alourdissent et je rejoint morfée .
DANS LA PEAU DE SEYDOU
La situation de ma fille devient de plus en plus inquiétant ,parmis tous je suis celuis qui a plus peur. Je suis celuis qui a sceller le pacte avec les djinn ,imam kane m'a clairement certifier après avoir consulter coumbel ,que cette dernière a vu quelque chose . j'ai peur parce que l'avenir de ma petite est en jeu , elle sera jamais comme les autres filles de son âge .j'ai scellé ce pacte dans l'unique but d' avoir un enfant, j'en avais assez de lire la souffrance et le désespoir sur le visage angélique de ma tendre femme ,marre de supporter les moqueries de ces semblabes ce qui m'a inciter à m'unir avec notre djinn protecteur. Aujourd'hui je suis sûre que coumbel à rencontrer son âme soeur lors de son excision, j'appréhendais cette rencontre .ce qui me reste à faires c'est faire les offrandes que m'a recommandé imam ,et attendre la tombé de la nuit pour rencontrer le djinn dans la rivière pour qu'il m'explique pourquoi ma fille est muette .
Perdu dans ses réflexions , père seydou rêvasse sur l'avenir de sa fille au point qu'il ne se rend même pas compte de la présence de sa femme.
Yaye maïram: kaw ha daanate ... (oncle dors tu)
Père seydou : haa maïram ko aneun mi danakii deh ( femme cest toi, je ne dors ) ou etiez vous
Yaye maïram : nous sommes aller à la rencontre de nëne dieynaba et penda .
Pere seydou :haa et qu'ont t'elles dis
Yaye maïram : rien que des accusations à l'endroit de notre filles, elles disent que coumbel n'a pas crier ni pleurer lors de l'excision .
Pere seydou: hummm ....va voir ta fille et apporte moi de l'eau à boire. Une fois seul père seydou eu la confirmation que coumbel a vu son âme soeur .
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Mon amant invisible:le prince des djinns
Ficción Generalla société halpular à ses principes,et ses réalités. coumbel est une jeune fille d'une beauté divine,de douze ans ,unique fille d'une famille très conservatrice .en effet au Sénégal chaque ethnie à ces mystères.coumbel est la fille du chef de vill...