Pensées

80 5 3
                                    

Ca fait maintenant quelques heures que la nuit est venue poser son voile bleuté sur le monde,

Quelque heures que la vie est plus pésible, plus calme sans aucune odeur nauséabonde,

Quelques heures que l'humanité est plongée dans un monde rêveur et illusoire...

Et moi je reste éveillé avec quelques autres compagnons de route pour vous raconter mes histoires...

Mes histoires souvent tristes et mélancoliques parlant de mes doutes et de mes peines

Mes histoires , parfois mensongères, envoutées par le chant des sirènes

Mais pourtant pleines d'amour, d'espoir, de conviction et d'optimisme

Que j'écris chaque jour pour masquer ou peut être même guérir de mes traumatismes

Alors je caresse les cordes de ma guitare, accompagné du vent froid et léger d'une nuit d'automne

Je chante doucement pour évacuer les ennuis et les problèmes d'une vie monotone

Assis en tailleur, le sourire aux lèvres sur le toit d'une maison voisine

J'admire les étoiles par millier au coeur de ce magnifique ciel bleu marine

Les secondes défilent dans ma tête et j'suis persuadé qu'il me reste encore du temps

Mais pourtant quand j'repense à cette fille à qui j'aimerai avouer mes sentiments

J'me dis que la vie est peut etre trop courte, trop dur, trop fragile et impervisible

Alors j'continuerai de me détruire la voix à chanter jusqu'à en devenir invicible

Alors j'avance sans vraiment savoir ou j'vais,

Mais j'vais bien quelque part, poussé par ce besoin de marcher

Alors j'écris jusqu'à c'que le soleil revenienne

Alors je cris pour qu'on entende mes histoires utopiennes

Ca fait maintenant quelques semaines que j'garde les yeux ouverts la nuit

Quelques semaines que surveille le monde qui dort, en veillant sur ma famille et mes amis

Quelques semaines, que j'écris en esperant enfin pouvoir trouver le sommeil

En attends j'compose, je joue, je chante, j'écris et je veilles

C'est dingue cette sensation, cette sensation d'enfin trouver les mots juste à mettre sur c'qu'on pense

Cette sensation d'enfin réussir à cicatriser ses blessures et ses démences

De pouvoir gueuler haut et fort c'que personne n'est encore prêt à entendre

De pouvoir hurler au clair de lune que nous non plus, on veut plus continuer à attendre

A Attendre que la tristesse envahisse et détruise tous nos lendemains

A Attendre que le bonheur et la joie nous tombent tout cru dans la main

A Attendre que l'indiffèrence vienne loger dans nos coeurs nos têtes et nos esprits

A Attendre que la mort nous rattrape sans que personne le sache et qu'on nous oublie

Alors je cris, je cris toujours plus fort pour que l'on puisse se souvenir de nous

De nos routes, de nos parcours, de nos détours, que nous, on est jamais rentré dans les clous

Qu'on puisse dormir paisiblement, comme les autres, quand il en sera l'heure

Qu'on puisse rêver comme les autres de lendemain sans peur...

Alors j'avance sans vraiment savoir ou j'vais,

Mais j'vais bien quelque part, poussé par ce besoin de marcher

Alors j'écris jusqu'à c'que le soleil revenienne

Alors je cris pour qu'on entende mes histoires utopiennes

Il reste plus que quelques minutes, avant que le jour revienne dominer la terre

Quelques minutes avant que revienne l'hypocrisie, la colère et la guerre

Quelques minutes avant qu'on oublie ce monde incroyable qu'étais la nuit

Et que recommence les claxonnes, les pleurs, les cris, la solitude et l'ennui

Et moi, comme toutes les nuits, j'ai écris pour me vider la tête et le coeur

Comme toutes les nuits j'ai chanté, j'ai chanté pour évacuer ma douleur

La nuit tout est plus beau, plus calme, plus tranquille et plus paisible

Alors j'm'endors pour retrouver cet endroit inderscriptible

Alors j'avance mais maintenant je sais ou j'vais,

Je marche, et je voyage vers la beauté, le progrès

Alors j'écris jusqu'à c'que le soleil revenienne

Et je crirai encore pour qu'on entende mes histoires utopiennes

-Ara, la nuit-

Les courbes de mon coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant