Chapitre 4

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Ça faisait déjà un mois que je vivais à la Push. Si au début, je dormais chez Emily, j'avais rapidement emménagée chez Paul. J'avais accumulé de l'argent, cumulant les baby-sittings et les cours de rattrapages. J'avais fais la connaissance des Cullens, dont Carlisle qui avait soigné mes entorses. Mes attelles n'étaient pas très gênantes. Je m'entendais bien avec les membres de la famille, sauf Bella. Elle m'avait expressément comprendre qu'elle n'hésiterais pas à m'utiliser pour faire du chantage au Volturi. Son mari au contraire était très sympathique, et j'appréciais de passer du temps avec lui et Jasper à débattre des choses de la vie. Emmett agissait exactement comme mon grand frère, me protégeant quand Rosalie et Alice voulait m'amener faire les boutiques. Pas que je n'aimais pas, mais je réservais mon argent ailleurs. Esmé était une femme d'une grande gentillesse qui m'appris à cuisiner autre chose que des pâtes. J'étais triste de devoir les quitter mais j'étais déjà restée trop longtemps ici. Le soir venu, pendant la patrouille de Paul, je pris mes affaires, partit jusqu'à la plage et jetait mes affaires dans l'eau. La pluie masquait suffisamment mon odeur mais je me retrouvais rapidement trempée. Je marchais jusqu'à Forks et monta dans un taxi qui m'amena jusqu'à Seattle. Cachée dans une ruelle, j'attendais que le car que j'avais réservé arrive quand je reçu un grand coup à l'arrière du crâne. Je tombais dans une flaque d'eau, la tête bourdonnante. On me porta mais je tombais dans les pommes avant de savoir où.

La pièce où je me réveillait était trop sombre pour que je distingue quelque chose. Mes poignets étaient attachés entre eux, mes chevilles aussi, et j'étais couchée par terre près d'un mur. Au bout d'un certain temps, je distinguais une respiration pas très loin de moi. Elle était laborieuse, mais présente. J'aurais aimée parler, mais mon bâillon m'en empêchait. Une lumière attira mon œil, et je me tortillais jusqu'à en voir la source, une porte close, mais l'éclairage passait en dessous. Il m'éblouit au début mais je m'habituais rapidement, quelques larmes coulant néanmoins. Des bribes de conversation m'arrivait mais j'avais trop mal à la tête pour les comprendre. Je me mis sur le dos et geins en sentant la plaie de ma tête frotter contre le sol. Les voix se turent et la porte s'ouvrit brusquement. Je fermais les yeux tant la lumière me brûlait la rétine. Je sentis deux bras me soulever et me traîner vers la lumière. On m'agenouilla sur le sol et je me forçais a regarder autour de moi. La pièce était sale et peu meublée. L'homme en face de moi s'agenouilla et recueilli une de mes larmes.

-Non, ne pleure pas. Tu n'as pas avoir peur.

Une lueur folle dansait au fond de ses prunelles.

-Ne t'en fais pas mon petit oiseau. Tout va bien se passer. Tu as un grand rôle ici. Toute ces personnes.

Il montra l'assemblée réuni dans la pièce.

-Compte sur toi. Et sur moi.

J'essayais de parler et il retira mon bâillon.

-Qu'est ce que je fais ici ? Qu'est ce que vous aller me faire ?

-Nous allons nous venger.

-De moi ?

-Non, bien sûr que non. Des Volturi.

Il avait dit ça d'une voix réjouit, comme si la perspective de se servir d'une adolescente comme arme le rendait heureux.

-Comment ?

-Tu es une Androgyne. Je vais me lier à toi.

Des frissons remontèrent dans mon dos.

-Non. S'il vous plaît.

-Ne t'en fais pas mon petit oiseau. Tout se passera bien. Tu ne crains rien.

AndrogynesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant