Chapitre 8

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PDV de Britney

J'avais un féroce mal de tête, au fur et à mesure que je me réveillais.

Je ne connaissais pas cet endroit. Où étais-je?. Comme d'habitude je ne cédai pas à la panique mais j'étais quand même inquiète.

Je sursautai d'un coup pour voir si j'avais toujours mes vêtements car j'ai cru un instant que j'avais été ramassée par un gros pervers. Mais j'étais habillée pareil qu'hier, sauf que je ne portais pas mon manteau et mes chaussures. Je ne me sentais pas "souillée" non plus.

Je remarquai qu'il y avait une verre d'eau et une boîte d'aspirine sur la commode.

Je vis soudain une photo d'une personne qui me semblait familière. C'était Amir.

Je pris la photo et commençai à l'examiner. Amir avait sa tenue de soldat. Il était tout souriant. Comme j'aimerais voir ce sourire plus souvent. Il riait certaine fois quand il était avec moi, mais n'était pas de nature joyeuse.

Ce matin, je sentis que j'avais le cœur léger. Toute la colère que j'avais c'était un peu évaporée. Je voulais juste le confronter et s'il avait décidé de ne rien me dire.. J'abdiquerai. J'étais fatiguée de me battre, je m'étais faite une raison.

La porte s'ouvrit doucement.

-tes debout?, murmurait Amir. Il portait un jogging gris et un débardeur blanc qui dessinait bien ses tablettes de chocolat. Ces cheveux étaient en bataille. Il était si beau.

-endirait bien que oui, je ne sais pas pourquoi mais le song de sa voix me fis des papillons dans le ventre. C'était comme si je ne l'avais pa entendu durant une éternité.

-d'accord, ..s'il te plait avant de t'énerver prend d'abord cet aspirine. J'ai pensé que tu allais avoir des douleurs, enfin si c'est pas le cas...balbutiait-il.

Je sentais qu'il était stressé et qu'il avait été très inquièt.

Je pris rapidement mon médicament et le regarda sans rien dire.

-alors?, dit-il

-alors? Alors quoi? Si tu n'as rien à me dire. Je te remercie mais je vais devoir partir. J'avais le ton calme mais on sentait clairement mon agacement.

-attend, je..ne sais pas par quoi commencer alors dit moi ce que tu veux savoir mais ne t'en va pas..stp.

Je n'avais jamais vu Amir comme ça. Il avait tendance à s'énerver pour un rien. Il était très lunatique et je pense même qu'il est bipolaire. Alors le voir avec tant désespoir dans le regard, m'a poussé à rester.

-qui était cette fille au café ?, soupirais-je. J'avais peur de la réponse mais si ça devait être notre dernière conversation. Je ne voulais pas avoir de regrets.

PDV d'Amir

-il s'agit de mon ex, dis-je fermement. Je âneries ses yeux se plisser. Elle me regardait comme si je lui mentais. J'avais l'impression qu'en lui disant la vérité j'allais encore plus m'enfoncer.

Mais c'était bien ce qu'elle voulait? Non? Alors elle allait l'avoir.

Je repris.

-elle s'appelle Moly. On a eu une relation bien avant que je face l'armée. On avait une relation très passionnée et même après qu'on se sépare, on continuait à avoir des relations..tu sais.

Quand je dis ça, elle ferma ses yeux.

-mais tout ça était fini, puisque j'avais déménagé et que je ne la voyais plus. C'est vrai que la situation prête à confusion puisqu'elle ma embrassé et s'est assis sur moi comme si on était toujours ensemble mais c'est pas ma copine. Juste une ex à qui j'ai dis que les temps on changé, que moi aussi j'avais changé et que je voyais quelqu'un. En plus je ne savais pas qu'elle était aussi maintenant à Philadelphie.

Ma voix sonnait si faiblement. Son regard me déstabilisait complètement. Britney Morgan croit moi, me disais-je.

-sa réaction m'a fait croire le contraire, dit-elle en détournant le regard

-je sais mais pour elle, le Amir que j'étais avant ne pouvait avoir une copine, dis-je avec un léger sourire

-le Amir?

-j'avais en quelque sorte de ..nombreuses aventures.

-ok, lança-t-elle sèchement

-tu me crois?

-bizarrement oui

-si tu ne me crois pas, on peut l'appeler si tu veux Brit, ça ne me pose pas de problème. J'ai pris son numéro mais ne crois pas que c'est pour la revoir. C'était juste comme ça ou dans l'éventualité ou tu voudrais une confirmation. C'est du passé, dis-je rapidement.

Je n'avais pas entendu sa réponse.

C'était improbable pour moi.

-j'ai dit que je te crois Amir, répéta-t-elle.

Elle avait le visage ferme. Mais moi, je ne pouvais pas cacher mon large sourire. J'avais une chance de l'avoir encore auprès de moi. Mon ange. Elle me stoppa dans mon élan.

-Ne crois pas que tout est bon

-Ne t'inquiète pas

-j'ai pas fini, pourquoi t'étais bloqué la dernière fois avec le garçon. Et choisi bien ta réponse car je ne ne suis pas conne.

Elle dit ça avec une tonalité qui ne me laissa pas le choix.

-ça remonte à 5 ans...

Un cri qui fend le coeur 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant