Un cri qui fend le coeur 2

Chapitre 9

-ça remonte à 5 ans...

Flash back

-Allo.. Amir vient vite! Ta sœur à besoin de toi!, sanglotait ma mère.

Je ne savais même pas pourquoi j'avais décroché, mais la répétition incessante de ses appels ne propageait rien de bon.

J'essayai tant bien que mal de quitter le lit de...Demi je crois. Encore un coup d'un soir. Mais quel coup! Ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi dur.

Quand je fis hors de son appartement, je courus direct vers ma voiture. Auresement que la chance était avec moi, car l'hôpital n'était pas loin de chez Demi.

À cette époque je vivais à Chester à quelque heures de Philadelphie. Je connaissais tout le monde et tout le monde me connaissait. Pas toujours pour les bonnes raisons mais tout le monde me connaissait.

Je roulais à 100km/h, même si la limite était de 80km/h.

Chelsea était ma petite sœur. On était très proches quand on étaient gosses mais mes problèmes m'avaient éloigné d'elle. Je savais les rumeurs que les grandes sœurs de ses copines lui disaient. J'ai toujours voulu qu'elle garde l'image du grand frère parfait que je j'étais dans son enfance.

Quand j'ai appris pour ses problèmes de drogues, j'étais déboussolé. C'était de ma faute. J'étais encore jeune et je survolais la situation, me persuadant qu'il ne s'agissait de rien de grave.

Elle avait des overdoses, comme on n'a mal à la tête, elle était de plus en plus minces, au fur et à mesure de mes visites qui se faisaient de plus en rares.

Au ton de ma mère, je savais que rien n'allait bien se passer dans cet hôpital.

Quelques minutes après j'étais dans les les couloirs de l'hôpital en direction de la chambre de ma sœur.

-NOOOOOON! Pas mon bébé!

C'était la voix de ma mère!, j'espère que ...

Je me mis à courir, je connaissais bien le chemin pas besoin de faire des arrêts stupides pour vérifier que je ne m'étais pas perdu.

Lorsque je fis devant la chambre de Chelsea, je vis que des infirmiers essayaient de contrôler ma mère qui n'arrêtait pas de pleurer et de crier au sol. Chacun de ses cris étaient comme des flèches qui me transperçaient le cœur et ressortaient pas mon dos.

Je les poussèrent rapidement et la prise dans mes à bras. Je réussis en quelques secondes à la calmer quand elle vue que c'était moi. Ensuite je fis signe aux infirmiers de partir, en promettant que je pouvais m'occuper d'elle.

Lorsqu'on qu'on s'est relevés, je me suis retourné et je la vis. WTF?

Ma sœur, couchée sur son lit d'hôpital, avait une tonne d'appareils sur elle, elle était entourée de médecins dont un qui donnait des ordres que je pouvais entendre par la fenêtre.

Je restai la sans bouger, Je ne cherchai même pas à rentrer. J'étais statique. C'est à ce moment la que mon mal s'est révélé, enfin je crois

-Dégagez!, criait-il au fur et à mesure qui électrochoquait ma sœur. Il fit de nombreuses tentatives sans réaction de la patiente.

Je pensai au fait que ma sœur puisse être si têtue, même inconsciente, elle était toujours la.

Il augmenta alors les joules et continuait de toutes se forces.

- on passe à 300!, il continuait sur la lancé.

J'avais déjà vu et entendu parler de défibrillation dans Grey's Anatomy ou encore Docteur House. Mais ce n'était pas la même chose en vraie. A chaque fois que les électrodes touchaient sa poitrine, je sentais la mienne bouger plus fort. Je lâchais des soupirs à chaque échec, à chaque gonflement de poitrine qui ne durait que quelques secondes.

Je dirigeai un moment mes yeux vers ma mère qui avaient fermé les siens. Elle me serait si fort. Lorsque j'entendis ...pin..pin..pin..pin..pin..pin et des cris de soulagement du personnel médical.

-elle est envie!

-bien joué docteur!, disaient quelques infirmiers.

-oui!!!

La matinée fus longue. On pue enfin rester auprès de Chelsea toujours endormie. J'avais craqué comme ma mère, on pleurait tout deux et parfois même on riait à la vue de cette scène. Oh mon dieu merci! Quel soulagement!

Une heure après le docteur entra dans la chambre et nous pris de bien vouloir le suivre dans le couloir. Encore de la paperasse à remplir, pensais-je. Mais pourquoi m'avait-il aussi appeler? Sûrement pour que je sois au courant de l'état de Chelsea, au même titre que ma mère. Il en valait de soie, je suis son frère. Enfin j'étais...

-je ne vais pas faire trop de blabla avant d'aborder le fond de ce que je vais devoir vous dire mais sachez que c'est la chose la plus difficile qu'un médecin ai à faire.

-putain! Dites nous clairement de quoi il s'agit, lançais-je. J'étais lessivé et je n'avais pas besoin qu'un blanc sûrement raciste, me regarde bizarrement de haut en bas et me fatigue en plus.

Putain! Mais pourquoi pensais-je ça d'abord? Il venait juste de sauter ma sœur.

-Amir!, s'écria ma mère.

-désolé, vraiment... Alors c'est quoi cette chose si difficile?

Il ne répondit pas immédiatement, puis dit en nous fixant.

-"donner la vie à quelqu'un" et la lui " reprendre par la suite"

-de..quoi...vous..parlez?, balbutiait ma mère.

-votre fille va bientôt se réveiller, mais la vérité c'est qu'il ne s'agit que d'un sursis pour elle. Elle aura quelques instants avec vous, avant que ses organes ne la lâchent. Sa chance, c'est qu'elle eu cette crise dans cet hôpital et que je n'ai pas abandonné rapidement.

Il s'arrêta un moment, troublé par notre silence et reprit.

-dieu vous donne une chance de lui dire au revoir et d'être à ses côtés durant ses derniers instants, comme elle me mérite. Faites- en bonne usage, je suis vraiment désolé, dit le docteur avec un regard compatissant avant de disparaître.

Ma mère et moi, nous regardions ne sachant pas trop quoi dire ou faire. Même s'il était claire qu'il n'y avait plus rien à faire...

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Je souhaite la bienvenue aux nouveaux venus ;)

Je sais qu'il s'agit d'un long flash back mais il nous permettra de bien comprendre Amir.

Ne vous perdez pas et restez concentrés svp ;)

Je vous aime 😘

N'oubliez pas de commenter et de voter svp, c'est important.

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