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On marchait depuis une bonne vingtaine de minutes, et nous entendions les chants d'encouragement augmenter au fur et à mesure que nous approchons de l'immense stade de Quidditch. Enfin, au détour d'un tournant, nous le vîmes. Enfin. Le grand stade de Quidditch, où se déroulerai la quatre-cent-vingt-deuxième Coupe du Monde de Quidditch. J'avais tant hâte de voir cette Coupe.

J'en avais déjà vu une. La quatre-cent-vingt-et-unième Coupe. Le Canada l'avait emporté face à l'Écosse pour mon plus grand malheur. La finale avait durée pendant près de cinq jours, à 270-240. C'était très spectaculaire et j'ai hâte de voir jouer la Bulgarie et l'Irlande que je n'ai jamais vu jouer.

Nous entrâmes et découvrîmes un guichet où une sorcière indiquait les places et les escaliers aux sorcières et sorciers de différentes qualités et je remarqua qu'elle maîtrisait parfaitement toutes les langues. Incroyable. Nous passâmes devant elle et lui donnâmes nos précieux tickets.

- Parfait. Des places bien choisies. Continuez avec cet escalier et arrêtez-vous deux étages avant tout en haut, vous serez arrivés. Au revoir.

Génial ! Je ne pensais que nous étions si haut ! Nous montâmes, comme nous l'avait indiqué la jeune sorcière. On découvris une loge, assez grande, mais façon premium.

Pour l'instant, seuls cinq sorciers décorés aux couleurs des Bulgares étaient présents. Étant une grande fan de l'Irlande, je mis ma mine la plus renfrognée et plus hostile. Ma mère me prit la main et me tira à l'autre bout de la loge, à côté du bar, en grognant presque contre les supporters Bulgares. Mon père soupira, se frotta l'arrête du nez et je devinait qu'il se demandait pourquoi avait-il eu la merveilleuse idée d'acheter des billets, et surtout, d'emmener ma mère, une grande supporter des Irlandais. Quant-à-eux, les fameux Bulgares nous avait salué d'un hochement presque imperceptible. Pas très expressif.

On s'asseyait lorsqu'une bande de femmes et d'hommes, ainsi qu'un grand nuage de fumée verte s'engouffra dans la loge. Leurs chants pas très mélodieux avec eux. Pouah. Ils n'étaient pas plus de sept. Trois femmes, quatre hommes. Continuant de chanter, ils nous aperçurent et nous fûmes soulagés de soutenir les Irlandais. Ils rencontrèrent alors le regard des Bulgares, qui les regardaient durement, et ce depuis qu'ils étaient arrivés. Ils détournèrent leurs regards en même temps et les fanatiques des Irlandais s'asseyèrent, non loin de nous. Soudain, une voie magiquement amplifiée retentit dans le stade, coupant court aux dernières conversations.

- Mesdames et messieurs, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue ! Bienvenue à cette finale de la quatre cent deuxième Coupe du Monde de Quidditch !

À la fin du cri de la part du dénommé Verpey, comme venait de me le dire ma mère, une ovation joyeuse s'éleva de toutes parts. Pendant ce temps, le texte "BULGARIE : ZÉRO, IRLANDE : ZÉRO".

- Et maintenant, reprit Verpey, sans plus tardez, permettez-moi de vous présenter... Les mascottes de l'équipe bulgare !

Les Bulgares de notre loge, explosèrent en acclamations, sous le regard noir des Irlandais.

Soudain, des Vélanes, une petite centaine, entrèrent sur le terrain de Quidditch. J'ai un peu peur de ce que peuvent faire ces créatures, je les connais bien, même très bien ! Ma grand-mère en était une. Mon père a finit par s'y habituer mais il est évident qu'en Angleterre, ils n'en n'ont pas vraiment l'habitude d'en voir.

Les Bulgares, habitués et sûrement déjà au courant de ce qu'étaient les mascottes, se bouchèrent les oreilles et rirent sous cape en voyant les Irlandais. C'est vrai que c'était drôle. Même hilarant quand on connaît bien les Vélanes. Les hommes supporters des Irlandais étaient comme hypnotisés. Deux des quatre Irlandais commencent à vouloir escalader la barrière mais mon père et ma mère, parfaits dans leur rôles d'Aurors, les en empêchent. Les deux autres sont en train de déchirer tout ce qu'ils ont de verts sur eux, tandis que les femmes tentent de les faire revenir sur terre. Très hilarant.

s​​elf-confidence - neville londubat [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant