Chapitre 15: Les magasins

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Le lendemain matin, nous étions tellement épuisés de notre escapade que personne ne se réveilla à temps pour le petit-déjeuner. Ce fut seulement lors que les femmes deménage arrivèrent qu'elles purent nous réveiller car nous étions en retard aux cours. Nous eûmes droit à un avertissement vu que ce n'était quand même que le premier jours, mais les professeurs nous avaient bien fais comprendre qu'il ne fallait pas que nous recommençions sous peine d'une très grave sanction. Nous étions soulagés d'avoir pu aller dehors la nuit sans nous être fait repérer, et en cours, nous eumes tout le loisir de repenser à ce qui s'était passé. J'étais à côté de Nihal, et Spencer était devant à côté d'un garçon que nous ne connaissions pas, il nous dit:

"-Vous croyez que les profs ou la dirlo ont remarqués quelque chose ?

-Je n'espère pas, lui répondis-je, parceque si mes parents en sont informés, ils vont penser que je voulais faire une fugue à cause de ce qu'ils m'avaient fais, ils s'en veulent déjà assez comme ça.

-Oui d'ailleurs, tu vas te réconcilier avec eux, me demanda Nihal, Edern m'a expliqué comment tu leur en voulais de ne pas te l'avoir dit.

-Je ne sais pas, en même temps je les comprends, mais dans un autre sens, c'est très grave ce qu'ils m'ont fais, ils m'ont cachés la vérité pendant 15ans, ce n'est pas rien quand même.

-Si ça peut te rassurer, me dis Spencer, je n'ai pas parlé pendant deux mois à mes parents après ce qui s'est passé, c'est normal de se sentir trahis dans ces moments là, mais dans pas longtemps,vous vous reparlerez, et mettrez les choses au point ne t'inquiète pas.

-J'espère que tu dis vrai.

Il allait me répondre quand le professeur nous interpella:

-Si mon cour ne vous interresse pas, vous pouvez toujours partir, ça ne me dérange pas plus que ça, mais vous aviez l'air en pleine conversation donc faites partager à la classe.

Tous les élèves nous fixaient et je me sentis devenir écarlate. Heureusement, Spencer avait gardé son sang-froid et répondit au professeur de français:

-Nous parlions de la tirade de l'empereur Néron, nous nous disions à quel point il pouvait être cruel envers Junie et que les hommes ne devraient pas être sadique comme ça.

Alors là, le prof était sidéré, je supposai que c'était de ce fameux Néron que nous étions en train de parler car il nous dit:

-D'accord, je vous laisse le bénéfice du doute, mais que cela ne se reproduise plus."

Nous acquiessâmes, puis le cour reprit. A la sonnerie, nous demandâmes à Spencer:

-Comment ce fait-il que tu savais ce dont nous étions en train de parler ? Nous étions en pleine conversation, tu es thélépate ou quoi ?

-Bien sur que non, me répondit-il, j'ai étudié ce passage l'année dernière, et il nous avait distribué les feuilles avec la tirade, le rapprochement a été direct.

-C'est vrai que tu étais déjà là l'année dernière, fit Nihal, mais tu as redoublé pour être dans notre classe ?

-Oui, pas que j'avbais de mauvaises notes, mais je sèchais trop, donc ils ont préférés me faire refaire l'année que j'ai manqué,c'est comme ça. Enfin bref, nous n'avons pas cours pour le moment, ça vous dit d'aller faire un tour en ville ?

-Oh oui, mais on a le droit de sortir entre des cours ?

-Evidement, on peut même empreinter la porte principale. Allez venez, je vais vous montrer comment faire.

Il nous ammena à l'accueil où nous devions mettre notre nom sur une feuille, l'heure du départ et celle du retour, de sorte que personne ne sèche les cours. Et comme ça, s'il y a un problème, les profs peuvent aller rammener les élèves manquant. Je trouvais cette méthode astucieuse, vu tousles da,gers qu'il y avait dehors, où alors lesgens pouvaient tout simplement se perdre. Pour notre part, nous avions notre propre guide alors ça devrait aller. Le ville semblait comme la veille, mais nous sentions que c'était beaucoup moins dangereux. J'avais ammené un peu déargent au cas ou il y aurai une boutique pas mal, et j'avais bien fais car il y avait toutes sortes de magasins vendant des vêtements bien sur,mais aussi des balais, des potions, des charmes, fioles, parchemins, tout ce qu'un bon sorcier voudrai avoir. Il y avait même des lunettes de soleil pour les vampires, même si ça ne servait pas à grand chose. D'ailleurs, je ne m'étais jamais demandé pourquoi mon frère supportait, bah, il faudrait que je lui demande à l'occasion. Nihal avaitdéjà repéré sa potion pour faire tomber quelqu'un amoureux, mais nous la contredîmes vite, moi parce que je ne trouvais pas ça normal d'âtre obligé d'utiliser un filtre pour quelqu'un tombe amoureux, Spencer parce qu'il aimerai pas âtre à la place de quelqu'un qui en recevrai. L'un comme l'autre suffit à lui faire changer d'avis. A la place, nous entrâmes dans une boutique d'antiquités située un peu à l'écart desautres. C'était un nain qui s'en occupait, un petit barbu amicale et souriant. Il y avait toute sorte d'outils pour faire de la magie, mais surtout de la magie noire comme des grimoirs ou des poupées vaudoues. Je n'avais pas besoin de choses pareilles, alors je fis le tour de l'établissement, et trouvais  enfin ce que je cherchais. Une potion pour protéger quelqu'un des forces du mal et des cauchemards. J'en pris un pour mon frère qui depuis cettefameuse nuit n'arrêtait pas d'en faire. Notre temps de pause toucha à sa fin, alors nous rentrâmes au lycée avant qu'on ne pense que nous avins sèchés. Nihal avait acheté un balais de sorcière en disant que ça pouvait être pratique pour aller plus vite, et Spencer une arbalette qu'il avait trouvé dans la boutique d'antiquité. En conclusion, notre petite escapade n'avait pas servie à rien.

Une étrange aventureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant