Chapitre 1 partie 2: En route

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Sur ces paroles, il partit, le sourire  aux lèvres, les yeux encore mouillés par l'angoisse. Je finis de remplir mes armoires, puis descendis pour le repas qui était déjà prêt depuis longtemps. Le dîner se déroula silencieusement car personne ne voulait parler de la journée qui allait se passer le lendemain. Nos parents avaient choisis l'établissement à notre place, et ne nous avaient donné aucun détail, nous savions juste que nous devions y aller et qu'il n'y avait pas d'autres alternatives. Une fois le repas finit, nous repartîmes chacun dans notre chambre respective. Je mis les affaires qui me paraissaient les plus adaptées dans mon sac, puis le refermai et le rangeai dans un coin de ma chambre. J'avais l'habitude des rentrées scolaires comme tout le monde, et j'avais choisis quelques cahiers, une pochette et un classeur. J'avais même préparé un sac de sport au cas où, car c'était toujours quand je n'y pensais pas que nous avions sport dans la journée. Je fixais mon matelas posé par terre depuis longtemps déjà quand je décidai d'aller me coucher. J'avais déjà prévus ma tenue du lendemain qui allait se composer d'un débardeur noir, une veste en cuire, un slim bleu marine et une paire de Nike de la même couleur. Mon pyjama quand à lui était composé d'un haut très simple où était  inscrit dessus "No problèmo" avec une fille endormie. J'avais bien aimé ce tee-shirt car il me rappelait moi le matin. J'étais vraiment fatiguée, alors je me laissai tomber sur le matelas, et m'endormis dans un sommeil bousculé de rêves. Je fus réveillée au petit matin par une sonnerie assourdissante qui me vrilla les tympans. C'était un mélange de hard rock et de métal, ce qui, au moins, me fit me réveiller immédiatement sous les rires de mes parents hilares. Je me levais en ronchonnant, et traînais des pieds. Pour une première journée, çà commençait bien. J'en fis part à mes parents, mais ils me regardèrent en souriant, les bras croisés, et l'air innocent. Ils savaient pertinemment que je n'aimais pas çà, et je ne savais pas pourquoi est-ce qu'ils persistaient à me mettre de mauvaise humeur dès le matin. Frustrée, je descendis prendre mon petit-déjeuner dans le salon, où Edern m'attendait déjà, un bol de lait et des céréales sous la main. Il me fit un sourire, et repartit dans son occupation. A mon tour, je m'assis et mangeai, toujours en maugréant. Quelques minutes plus tard, le car était devant chez nous, nous prîmes nos affaires, embrassâmes nos parents, puis courûmes avant qu'il ne soit trop tard. Nous étions au premier arrêt, alors il n'y avait encore personne dans le car, et nous n'avions que l'embarras du choix. Nous décidâmes de nous installer au milieu du car, pour ni être trop devant, ni trop derrière. Le trajet se déroula sans encombres, et nous passâmes ramasser de nombreux écoliers allant dans toutes sortes d'écoles. Je me disais que peut-être que mes futurs amis se trouvaient déjà là. Je soupirai, puis fatiguée, je m'endormis sous le regard bienveillant de mon frère.

Une étrange aventureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant