Pour la paix, je t'aimerais

Terrain dangereux

Camille

Quelque chose de rugueux me réveilla. C'était humide et chaud et ça avait léché ma main. En ouvrant les yeux je vis une touffe de poils noirs, une fois que ma vue s'étaient habituée à la lumière je pût distinguer Orn. Il essayait de me réveiller. Une fois qu'il réalisa qu'il avait réussi il recula et souffla content.

-Enfin, vous êtes réveillée. Genièvre devrait venir vous chercher bientôt... dès qu'elle sera debout.

Castiel, droit, près de son armoire enfilait ses gants. Je frotta mes yeux et me redressa.

-Vous allez encore travailler toute la journée?...

-Oui.

Je ne voyais pas son expression puisqu'il me tournait le dos. Mais il devait sûrement avoir cette face neutre...

-Vous mangerez. Non?

Il haussa les épaules et mit sa cape.

-Il n'y à plus de travail avec le quel je puisse aider?

-Non.

Je posa ma tête sur mes genoux.

-Personne ne vous aide? Mon Père... A donné une partie de son travail à mère et à Alena. Il y a aussi un garçon du sud qui l'aide.

-Je n'ai pas besoin d'aide.

Son ton était dur. Comme si je l'avais offensé.

-...Je me disais juste... Que vous faites presque tout. Seulement votre travail passe certainement dans les mains de votre p... Des conseillers, avant d'être appliqué. Vu que vous n'êtes pas encore roi. Peut-être que donner une partie de...

-J'ai dit que je n'ai pas besoin d'aide!

Je rapprocha mes genoux de ma poitrine et regarda ailleurs. Il avait crié, je l'avais vraiment offensé alors...
-Désolée... Je ne voulais pas vous fâcher. Je voulais juste... Aider...

Il soupira et regarda le plafond.

-C'est bon...

-Mais travailler autant ne peut pas vous faire du bien....

-Ce n'est pas grave. Je me débrouillerais.

Il était vraiment têtu... Ça me fatiguait, mais j'étais vraiment inquiète. Je l'avais vu hier, il n'avait aucune notion du temps quand il travaillait... Lui demander gentiment de ne pas se forcer ne servait à rien. Je décida donc d'adopter un comportement au quel je n'étais pas habituée. Exiger.

-J'aimerais voir les serres.

-Vous irez avec Genièvre...

-Je veux aller avec vous.

Il se retourna un sourcil lève et le ton sceptique.

-Pardon?

Je pris de l'air et mon courage à deux mains.

-Je veux... J'aimerais aller avec vous, s'il vous plaît.

Son regard devint douteux.

-Pourquoi?

-J... Je veux juste.

-Quelqu'un vous à demandé de...?

-Non!... J'ai juste envie d'aller voir les serres avec vous... Vous... Vous expliquez mieux que Genièvre, je trouve. Et... J'ai juste... Envie.

Mais qu'est-ce-que j'avais dit?! Avec la panique les mots s'étaient chamboulés dans mon esprit et je n'avait pas vraiment réfléchit avant de parler. Mes joues commencèrent à chauffer et je voulais juste disparaître....