À Carlos,

J'ai décidé de t'écrire ça, pas pour que ça t'obsède mais pour que justement ça te libère de cette angoisse qui doit te ronger. Si c'est trop dur jettes cette lettre ou même brûles la. C'est vrai, je t'ai toujours connu stressé alors apprendre que j'étais dépressif et que j'ai décidé de mettre fin à mes jours a dû détruire tout ce que tu avais accomplie contre tes crises d'angoisse et j'en suis profondément désolé, je voulais juste égoïstement être enfin heureux, j'espère que tu réussiras à le comprendre et que tu m'en voudras pas trop, j'espère aussi que tu ne crois pas que tu es fautif, tu pourrais totalement te mettre ça dans la tête, tu ne t'es
pas rendu compte de mon mal être mais c'est mieux ainsi car tu n'aurais pas pu m'aider, je n'étais juste pas fait pour ce monde alors j'en suis venu à la constatation que ça ne servait à rien de l'habiter et j'ai décidé de le quitter. Mille pardons.

- Martin

Carlos cria à sa mère de venir avec un sac, il lui arracha presque des mains et essaya de se calmer en respirant dedans. Toujours ces crises d'angoisse. Martin avait tord cette lettre avait eu l'effet inverse.

MartinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant