Chapitre 1: Cuba

165 21 16
                                    

La lumière du jour dévoilait peu à peu la capitale. Nous étions un dimanche matin. Un air frais traversait l'île de Cuba, transportant toutes les saveurs salée de la mer.

La ville commençait à s'éveiller peu à peu. On voyait déambuler dans les rues de La Havane des gens de toute sorte, de la mère au foyer à l'artisan. Chacun vaquait à ses occupations. Les étales des marchés se remplissaient, et on se pressait dans les bars, d'où on distinguait des éclats de voix.

La ville prenait vie.

J'assistais tous les matin à ce même spectacle majestueux. Une scène de vie simple, mais agréable à regarder. Chaque matin, je me rendais à l'épicerie, situé à quelques rues de ma maison. Je devait traverser les grandes rues de La Havane, généralement bordées de boutiques et de bars en tout genre. En passant devant ces bâtiment, je pouvais apprécier les odeurs qui en émanaient : l'odeur des pâtisseries chaudes et du café fraîchement fait. Il m'arrivait même de temps à autres de m'asseoir à une terrasse, et de tout simplement profiter de la ville, en plein réveil.

Une charrette passa près de moi, ce qui me sorti de mes pensées. C'était un défilé de nègres,enchaînés à cette carriole. Un homme potelé, assis à son bord,leur donnant des ordres. Il faisait de grand gestes, et je remarquais qu'il portait une sorte de long bâton, terminé par des chaînes métalliques acérées. J'avais quelques suppositions quand à l'usage de cet outil, mais je secouais la tête : je ne préférais pas avoir les tortures qu'ils avaient subies.  Je détournais le regard de ce spectacle. Le traitement infligé à ces nègres m'a toujours paru cruel, quoiqu'en dise les esclavagistes.

Je regardai la pendule : 9h15. J'allais être en retard. Je pris le paquet que j'avais posé sur la table en arrivant, et je quittai le bar.


Les Aventures d'OwensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant